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Politique

Claire Seguin, enfarineuse de François Hollande

Le 30 octobre 2010, Claire Seguin dresse son autoportrait sur son blog*:  »  Je suis une femme de 45 ans, célibataire, sans enfants. Issue d’un milieu modeste, j’ai fait des études longues : après un bac littéraire brillamment obtenu (mention très bien), et des années de classes préparatoires Lettres au Lycée Michel Montaigne de Bordeaux (années que j’ai détestées), j’ai obtenu à Paris un Doctorat de Littérature contemporaine et une Licence d’Histoire de l’art. Après plusieurs années de chômage, je suis entrée dans l’Éducation nationale, où j’ai été professeur certifié de Lettres modernes, à Amiens puis à Roubaix, pendant 7 ans. Dès mon année de stage, j’ai fait l’objet de harcèlement dans l’Éducation nationale, tant de la part de la hiérarchie que de la part du personnel enseignant. J’ai démissionné le 13 novembre 2007. Je vis actuellement à Lille. »

Que penser et que dire d’une femme dont on n’a aucun autre écho que ses propos livrés au public et les effets qu’ils ont eus?
Peu ou pas grand chose par respect et par prudence vis-à-vis d’une situation inconnue. Néanmoins, ne pas y réfléchir serait cultiver une ignorance sur des faits avérés et répétés de traitements qui peuvent et doivent se discuter.

Car trop de zones d’ombres et de jugements partiaux entourent la maladie psychique avérée ou non.

En l’occurrence et pour ce qui concerne cette femme, on aimerait tout de même bien savoir ce qu’il en est et surtout ce qu’elle deviendra. Car même si elle manifeste une grande sensibilité, en quoi doit-elle être considérée comme dérangée? Si c’est pour son geste, on peut certes admettre qu’il déroge aux règles de la politesse et de la bienséance. Sans importance, pourtant selon certains et au regard d’autres graves contextes politiques.

Et cependant, ce qui arrive à Claire Seguin peut concerner n’importe qui, soudain accablé par trop de pressions insurmontables.

Dans ce cas, faut-il considérer que toute personne surmenée soit sujette à traitement psychiatrique? La question ne se pose pas qu’en France et exige d’être cnsidérée pour recevoir des réponses affinées.

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Politique, société

Psychiatrie et Politique

Selon France Soir et le sondage auquel il soumet ses lecteurs, 40 % des 4854 votants, estiment sans importance l’enfarinage de François Hollande mercredi soir dernier.

SONDAGE

François Hollande a été « enfariné » mercredi lors d’une réunion publique. Quelle est votre réaction?

C’est choquant

25% (1225 votes)

Il l’a bien cherché

20% (969 votes)

C’est sans importance

40% (1937 votes)

Cela va donner des idées à certains

15% (723 votes)

4854 votants

C’est plutôt rassurant de savoir que les soucis et les préoccupations des Français sont ailleurs. Il n’en demeure pas moins que la jeune femme qui a commis cet acte est désormais hospitalisée en psychiatrie.

Pour un geste reconnu sans importance et pour lequel François Hollande lui-même ne portera pas plainte, voir sa santé mentale ainsi mise en cause est tout de même étonnant, non? Enfin, bien sûr qu’on trouvera toujours de quoi argumenter et présenter le cas comme pathologique.

S’interroger sur le résultat de ce sondage aurait pourtant été aussi intéressant que de se pencher sur le sort d’une femme dont on ne doute pas qu’il sera traité avec la plus grande diligence et toutes les compétences obligées et requises.

http://www.francesoir.fr/actualite/politique/presidentiel…

Politique

Hollande à l’hôpital

François Hollande,  interrogé sur les conséquences de son enfarinage de mercredi dernier, affirme dans Le Point.fr*,  ne « rien » vouloir « changer » dans la manière de s’adresser aux Français. On apprend toutefois qu’il bénéficie désormais d’un dispositif renforcé et c’est  lors d’une visite dans un hôpital parisien qu’il s’exprime.
Quelle délicatesse de sa part…Cependant, on ne précise pas de quel hôpital il s’agit, pas davantage non plus dans lequel de ses services François Hollande s’est déplacé.
Une nouvelle rencontre avec son enfarineuse aurait pourtant pu lui valoir quelques points de plus pour les prochains sondages, y aurait-il songé et se serait-il ravisé? Il est vrai que tout geste inconsidéré de sa part pourrait lui valoir, à lui aussi, un traitement pas forcément de faveur…
Quand la politique rejoint la psychiatrie, c’est tout une histoire qui se déroule et qui ne manque pas de se rappeler à chacun.
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2012/02/03/psychiatrie-et…
*http://www.lepoint.fr/politique/election-presidentielle-2…

Economie, Politique

UraMin, Areva et les barbouzes

Et voici maintenant la Suisse et ses « barbouzes » contre lesquels porte plainte Anne Lauvergeon.
Suite au rachat d’UraMin par Areva, le mari de l’ex-patronne du groupe nucléaire aurait été surveillé en 2011. Le couple a saisi le procureur de Paris.
L’affaire, révélée ce matin par le Canard enchaîné, repose sur un rapport estampillé «strictement confidentiel», daté du 26 septembre 2011 et rédigé par une agence de police privée domiciliée en Suisse. Ce document, désormais entre les mains de la justice, relate l’achat en 2007, par Areva, d’UraMin, une société minière d’uranium en Namibie. Cette affaire, conclue pour 1,8 milliard d’euros, a donné lieu à polémique sur les conditions d’achat et la valeur réelle de la société.
Mais là n’est pas l’essentiel. Le rapport atteste que l’officine helvétique n’a pas seulement réécrit l’histoire d’UraMin. Les barbouzes ont surtout minutieusement exploré la vie privée d’Olivier Fric, l’époux d’Anne Lauvergeon. Son parcours universitaire, son casier judiciaire, ses voyages en Suisse sont ainsi répertoriés. Ses séjours dans différents hôtels ont également été recensés avant que les policiers privés expliquent qu’ils ont pu examiner ses comptes bancaires.
Chou blanc. Enfin, écrit le Canard enchaîné, à la page 19 du rapport, il est écrit qu’une «analyse des communications» d’Olivier Fric a été effectuée«de février à juin 2011». Et le rapport de mentionner une longue liste de numéros de téléphone contactés durant cette période par l’époux d’Anne Lauvergeon. Bref, l’officine a «écouté» le mari d’«Atomic Anne» ou s’est procuré ses listings téléphoniques. Des opérations illégales.
Mais les barbouzes ne se sont pas contentés d’espionner Olivier Fric. La suite sur http://www.liberation.fr/c/01012378887-c
 
 

16:23 Écrit par Hélène Richard-Favre dans Actualités, Justice, Pouvoirs, Vie politique | Lien permanent |Commentaires (0) | Trackbacks (0) | Envoyer cette note | Tags : areva, anne lauvergeon, officine suisse,écoutes, enquêtes, détectives, suises. |   del.icio.us |  |  Digg |  Facebook

Politique, société

Avenir radieux

Renseignements pris auprès de policiers, l’avenir des cyclistes à Genève paraît assuré! Punir les incivilités consistant à emprunter trottoirs ou voies réservées aux TPG serait légalement amendable, m’a-t-il été dit. Une journée d’information à cet égard aurait même été organisée dans le courant de la semaine à l’intention des usagers. Néanmoins et même si les comportements de certains cyclistes sont illégaux, ordre aurait été donné à la police de ne pas forcément verbaliser. Dont acte. De toutes façons, m’a-t-il été ajouté, vu le nombre d’effectifs, sévir partout serait impossible. Autrement dit, la loi est bien là pour punir les cyclistes qui devraient l’être mais leur valeur ajoutée fait qu’ils auront tout loisir de continuer leur parcours tous azimuts sans être inquiétés.
On sait désormais à quoi s’en tenir.

société

Traversée de la rade

Tout compte fait, les piétons pourraient rejoindre les automobilistes dans leurs revendications de traversée de la rade! Car si aux seconds n’est réservé que le seul pont du Mont-Blanc, le pont de la Machine, qui était l’espace piétonnier par excellence, ne l’est plus! Et non, car aux cyclistes, le pont des Bergues ne suffit plus. Ils ont besoin des trois ponts. Donc si un jour on a dansé ou déjeuné sur le pont de la Machine, désormais on y circule. A vélo, of course! What else?

société

Trois ponts, une suggestion.

A l’heure où piétons et cyclistes partagent les trottoirs du Pont du Mont-Blanc, les rendre au trafic routier, serait-ce une mauvaise bonne idée? Quant au Pont des Bergues, serait-ce inconcevable de le rouvrir à la circulation automobile? Après tout, l’habitude semble bien établie pour les cyclistes de circuler sur le Pont de la Machine. Les piétons partageront volontiers une partie de l’espace avec eux, non? L’essentiel est que des trois ponts à disposition, l’usage soit réparti de manière utile. Qu’en pensent les urbanistes ici présents? Un avis éclairé serait souhaité pour sortir de l’utopie et offrir non pas « la possiblité d’une île » mais un pont pour chacun.

société

Un samedi sans vélos?

Presque. Car jour de congé, sans doute. En effet, à longer le lac jusqu’au BIT aller et retour, on observait quelques rares cyclistes. Tous circulaient bien sûr en dehors de la piste cyclabe à leur intention, préférant la promenade, plus large. Las. Mais cela n’est rien, car devenu (presque) habituel. Mieux -ou pis-, dans les rues Basses. Deux cyclistes, chacun sur un des larges trottoirs qui se font face et longent les magasins. Sans vergogne, casque sur la tête, sourds aux remarques qui leur sont adressées pour leur signifier que l’espace ne leur est pas vraiment destiné. S’il faut voir là un nouveau mode de lèche-vitrine, qu’on se le dise et chacun appréciera!   Non, ceci n’est pas de l’acharnement contre les cyclistes. Ce serait  inverser les rôles. Ceci est un constat à prendre en considération avant qu’il ne devienne fatalité. Car une ville est un lieu qui vit avec un tant soit peu de règles. De conduite et de civisme.

société

Violence. Encore.

A lire ici et là au fil des blogs ou autres réseaux sociaux ce qui s’écrit sur la violence, on mesure la difficulté qu’il y a à cerner et à percevoir au mieux ce phénomène. Admettre que son traitement reste complexe, éviterait autant de polémiques que de vains débats. Mais l’humilité à observer face à l’irruption de forces obscures observées chez soi ou chez l’autre, relève sans doute de l’utopie. Il n’y a pourtant pas lieu ici de faire une quelconque apologie de la violence. Mais d’exorter celles et ceux qui savent tout de la manière de la traiter, à modérer leur empressement à dire ce qui doit être réalisé et pas même ce qui devrait l’être. Oser espérer un peu plus d’honnêteté dans la considération de ce fait, serait la première attitude à observer. Car nul n’est à l’abri de la violence. Ni de celle subie, ni de celle causée. Le reconnaître n’est pas y concéder ni y complaire. C’est accepter que son traitement relève davantage de l’approximation que de la panacée.

Politique, société

Instrumentaliser la violence

Le titre du « blog » de Jacques-Simon Eggly, Encore des banaliseurs de l’insécurité,interroge. Il incite en tout cas à réagir aux amplificateurs de l’insécurité. Car s’il est juste de ne pas demeurer insensible à la violence, l’instrumentaliser à des fins partisanes l’est beaucoup moins. Ainsi conviendrait-il de se pencher sur le problème de manière objective et de se livrer à des analyses fines pour tenter d’y trouver la parade la plus audacieuse. Au lieu de quoi l’on assiste à des matchs de ping-pong entre tenants de solutions, toutes présentées comme seules valables. Dans un commentaire que j’ai posté hier à midi sur le blog de Monsieur Eggly, pas encore publié à moins d’avoir été modéré, je lui ai demandé s‘il avait lu l’article de Peter Oborne dont il a été question ici dans les précédents sujets*. J’ose espérer sa réponse. * http://voix.blog.tdg.ch/archive/2011/08/20/violence-s-en-cause.html