Qui contesterait le fait de réagir à la violence qui s’exprime dans les sociétés? Personne n’y demeure insensible. Mais de là à brandir la solution susceptible de venir a à bout de ce phénomène, il y a un pas à ne pas franchir. Car si la réflexion sur ce problème n’est pas exclue, qu’elle soit au moins conduite de manière lucide et réaliste. On observe trop souvent la mauvaise foi gangrener les débats qui traitent de la ou des violence(s). A cet égard, l’éditorial de Peter Oborne*, paru dans « The Telegraph » est instructif en ceci qu’il ose s’attaquer à des modèles qui inspirent aussi ceux dont on réprime ensuite les agissements. * http://voix.blog.tdg.ch/archive/2011/08/19/peter-oborne-le-journaliste.html
Sécurité
De quoi interroger la sécurité, à défaut de dérider ses plus ardents défenseurs. http://www.tdg.ch/actu/buzz/voleur-2011-08-15 Fraîcheur et humour nuiraient-ils à l’actualité des débats en cours, sinon en jeu ?
La foi qui tue? La loi du fou. 13:59 Ecrit par Hélène Richard-Favre dans Vie politique | Lien permanent | Commentaires (3) | Trackbacks (0) | Envoyer cette note | Tags : violence, foi, terrorisme | del.icio.us | | Digg | Facebook
C’est leur guidon bien en mains pour zigzaguer, que des cyclistes circulent sur les quais ou dans les parcs public, sans parler des trottoirs. Or rien n’indique aux piétons qui cheminent, que soudain dans leur dos surgira un vélo.
Pis, que les petits enfants qui jouent, ignorent les risques qu’ils courent, alors qu’ils n’ont pas vu appraître ces bicyclettes téméraires. Car jusqu’à nouvel avis, aucune législation n’oblige les parents à tenir leur progéniture en laisse, contrairement aux détenteurs de chiens.
Nul ne conteste le fait que les automobilisites soient priés de respecter les cyclistes, dans ce cas, inviter les cyclistes à tenir compte des piétons, vaut autant en matière de civisme.
Ainsi, ce qu’on lisait le 20 octobre 2010 sur un blog de la Tribune de Genève dont la page débouche désormais sur un message d’erreur, n’est guère convaincant car sur les quais, les voitures ont leur route, les vélos ont leur piste.
« Nous reconnaissons qu’il y a un problème : nous avons constaté un vrai ras-le-bol de la part de piétons qui se sentent envahis par les cyclistes sur les trottoirs, et de nombreux cyclistes commettent des entorses au code de la route. Mais aucun cycliste ne fait cela par pur plaisir : lorsqu’on est en danger sur la route, on se réfugie là où l’on peut être en sécurité, et on prend de l’avance pour éviter d’être dans les flux d’automobiles. »
Pourtant, si les automobilistes respectent l’espace imparti aux piétons, les cycliste, eux, n’en ont cure.
Dans les jardins publics, aucune voiture non plus ne s’aventure, mais des vélos, oui. Alors que marcher et pousser sa bicyclette constituerait un exercice aussi sain et louable que de rouler au milieu de piétons qui apprécieraient sans doute de ne plus être pris pour des piquets de slalom.