Pour parodier le titre de l’ouvrage d’un récent invité d’une chaîne de service public qui s’interroge sur ce Que veut Poutine?, la question vaut aussi d’être posée à ces médias eux-mêmes.
Que l’Occident se présente -encore- comme garant de liberté d’expression et s’affiche en parangon de démocratie semble relever de plus en plus de la seule formulation.
Car si la presse dite libre est en droit de distiller sa propagande, il n’en va pas de même d’un service dit public.
Or pas un jour ne passe sans que l’information de service public ne se fasse l’écho de personnalités sélectionnées pour distiller la parole qui convient.
Cette tendance entache non seulement la réputation des chaînes publiques d’information mais salit sinon trahit la confiance que lui accorde, encore, la société qui contribue à les financer.