Je n’ai pas dit que c’était un complot politique mais je dirais que des gens ont voulu trouver des preuves d’un mauvais comportement de sa part, de façon à faire capoter sa candidature (à la présidentielle), voire son poste au FMI », a déclaré le journaliste américain interrogé au sujet de l’enquête qu’il mène suite à l’affaire du Sofitel.
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/dsk-refuse-de-co…
Un exemple parmi tant d’autres, de déformation de propos pour rejeter une simple hypothèse émise et la ridiculiser sinon la blâmer.
Que crée-t-on ainsi?
Le scoop?
Quand un journaliste reprend mal l’info d’un autre, en l’occurrence celle d’un de ses confrères, comment ça s’appelle?
sofitel
C’est Rue89 qui revient sur l’affaire du Sofitel en évoquant le blackberry disparu de DSK.
L’article ne manque pas d’intérêt.
Comme quoi…on n’est pas sorti de l’auberge.
http://www.rue89.com/2011/11/25/ou-est-passe-le-blackberr…
Info reprise et commentée un peu plus tard sur le site de la TdGe par Christine Talos:
http://www.tdg.ch/actu/monde/mysterieuse-disparition-blac…
Et précisée ce soir par une dépêche de l’AFP, tombée de Washington: http://www.tdg.ch/depeches/people/sofitel-dsk-pu-cible-en…
deliberee-avocat-americain
Et dernier développement: http://www.tdg.ch/actu/monde/sofitel-dsk-pu-victime-entre…
Rue89, le journal en ligne qui a posé hier la question de savoir où était passé le Blackberry de DSK http://billets.blog.tdg.ch/archive/2011/11/25/dsk-encore-et-encore.html (s’)interroge dans son édition de ce jour, sur la personnalité d’Edward Jay Epstein, le journaliste qui a rouvert l’affaire du Sofitel à sa manière. S’il est bien fait mention du goût qu’entretiendrait Epstein pour les théories avérées ou non de complots, il est aussi montré la qualité des investigations menées par le journaliste. Pour ceux qui lisent l’anglais, voici de quoi être informé car l’article indique les références du site de l’article et du site d’Edward Epstein. http://www.rue89.com/2011/11/26/qui-est-edward-jay-epstein-le-journaliste-du-complot-contre-dsk-226931
Lire que l’affaire DSK ne préoccupe que « des curieux dont la culture est au niveau du caniveau », oblige à réagir. Limiter le regard sur l’être humain à des considérations sélectives pour évaluer sa souffrance n’est pas un signe de santé pour une société. Ce que traverse Dominique Strauss-Kahn et son couple comme épreuve est loin d’être anodin. L’étalage d’un mal en public n’est pas un cadeau mais une stigmatisation de piètre acabit.
Le maladie qui affecte DSK est commune. Mais le fait que cet homme soit une personnalité, le rend abject par les éclairages intempestifs des projecteurs qui le pilonnent. Dans ce sens, il incombe à toute personne que les dimensions de l’être humain n’effraient pas, de pointer l’ampleur des dégâts qui entourent le traitement d’un mal que l’on porte en soi. En prendre conscience est douloureux, le voir livré en pâture parce qu’on est célèbre, encore plus.
Il ne s’agit certes pas d’un couple ordinaire vu leur situation et les fonctions qu’ils ont occupées.
Il est question de deux personnalités de grande notoriété qui soudain sont plongées dans une tourmente médiatique.
Justifiée ou non, elle a eu lieu et se poursuit.
On pensera ce qu’on veut de ce qui arrive à ce couple.
Il n’en demeure pas moins que ce qu’il vit mérite qu’on s’y arrête de manière un peu moins caricaturale que tout ce qu’on a pu trouver sur le sujet.
DSK malade, Anne Sinclair fidèle, c’est ce que révèlent ces deux articles du JDD et qui valent d’être lus.
http://www.lejdd.fr/Societe/Actualite/Plus-isole-que-jama…
http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Anne-Sinclair-les…