La biologie et la politique viennent de s’entendre en France pour accorder aux couples homosexuels les mêmes droits qu’aux couples hétérosexuels.
Ainsi, face à la loi, rien ne distinguera plus un couple de même sexe d’un couple de sexes opposés.
On l’a compris, c’est au nom du principe d’égalité que cette loi a été promulguée.
Voici donc dépassée, désuète et caduque, toute différence de morphologie entre les couples face à la filiation.
Doit-on pour autant considérer la stérilité des uns et des autres de la même manière?
Rien n’est moins sûr car la stérilité d’un couple homosexuel est une réalité morphologique.
Ce qui n’est pas le cas de la stérilité d’un couple hétérosexuel qui elle, relève de la pathologie.
En effet, c’est parce que la stérilité d’un couple hétérosexuel est reconnue comme maladie qu’elle permet l’accès à la procréation médicalement assistée.
Si donc la stérilité des couples hétérosexuels est envisagée au regard de la médecine, la stérilité des couples homosexuels l’est au regard du droit.
Car si la PMA ne figure pas de manière explicite dans la loi qui octroie à tous le droit d’avoir des enfants, elle reste en ligne de mire.
Elle déjà est ouverte à tous en Belgique.