capture d’écran franceinfo
A propos des actes de violence commis hier à Paris, le Premier Ministre français estime que ceux qui les « excusent » ou qui les « encouragent » s’en rendent « complices ».
Il est toujours intéressant de constater comment les agressions commises par les uns ne seraient pas semblables à celles commises par les autres.
Et de fait, comment la complicité des uns ne serait pas celles des autres.
Avant-hier, je me suis entendue signifier par la défense des prévenues dans le cadre du procès qui m’a opposée à Cécile Vaissié et à son éditrice, que je « fréquentais » des « mercenaires ».
Oui, tout simplement parce qu’on a constaté que, sur Facebook, je « taguais » le nom d’un volontaire dans le Donbass.
Je tague, donc je fréquente.
Il va de soi que celui qui ne s’est jamais caché financer le bataillon Azov, n’est pas un « mercenaire ». Mieux ou pire, à choix, il n’a pas été précisé par la partie adverse que lui, je ne le « fréquentais » pas.
Et pourtant, il a été, l’est-il encore, on ne peut pas le savoir, il a en tous les cas été résident genevois au bénéfice d’un forfait fiscal.
La « femme au foyer » que Madame Vaissié me déclare être dans son « enquête fouillée » qui est « installée au bord du Lac Léman » comme elle l’a dit à la barre, n’aurait pourtant pas eu des centaines de kilomètres à parcourir pour le « fréquenter ».
Non seulement je ne me suis jamais rendue dans le Donbass mais je suis marraine d’une association caritative en faveur des enfants de cette région du sud-est de l’Ukraine.
Alors oui, pour la complicité d’actes de violence mais pas selon des sélections obligées.
Suisse
Comme indiqué dans un de mes récents sujets de blog, je figure parmi les six plaignants qui seraient, selon le magazine Politis, des « pro-Poutine, adeptes des procédures bâillons » .
Pour qui connaît mon parcours littéraire et les liens que j’entretiens avec la Russie, que je remercie une fois encore Anne Pitteloud d’avoir évoqués sur une quasi pleine page du journal « Le Courrier » en date du 12 février 2016, il est évident qu’il n’est en rien lié au Kremlin.
Dans son article, la journaliste rapporte comment mes recueils de nouvelles ont suscité l’intérêt de traductrices et de traducteurs pour être publiés à l’étranger avant même de l’avoir été en Suisse ou en France, mes deux pays d’origine.
Mais comme j’ai eu les honneurs de l’ouvrage de Cécile Vaissié qui semble si bien me connaître pour avoir estimé bon de me citer dans son livre « Les Réseaux du Kremlin en France », je tenais, ici, à remercier toutes celles et ceux qui n’ont jamais douté de la nature du lien qui m’unit à la Russie.
A la justice, désormais, de décider des torts des un(e)s et des autres.
capture d’écran Tribune de Genève
Si le combat féministe passe par le saccage de tel ou tel monument, de telle ou telle statue, autant dire que la cause de la femme a trouvé ses milices.
L’exécration de l’Histoire aurait-elle atteint autant de cerveaux et de bras qu’ils ne soient plus en mesure que de détruire?
A Genève, dans la nuit du 3 au 4 mars, le Mur des Réformateurs et la statue du Général Dufour ont été tagués. A l’évidence, les activistes qui se sont plu à signer ainsi leurs valeurs doivent compter un nombre significatif d’adeptes.
Si procéder ainsi pour défendre une cause trouve un écho, rien de surprenant.
A force de répéter que la femme n’est que victime, à force de rabâcher que l’homme abuse quand il ne viole pas, le résultat se connaît.
A force de faire de l’homme son agresseur, la femme y gagne quoi?
Non, ce ne sont pas les alliés qui ont vaincu le nazisme. Comment lutter contre la propagande occidentale?
Face à l’information qui se prétend telle, nous sommes nombreux à exercer notre sens critique. Nous en faisons part de toutes sortes de manières.
Mettre en avant certains propos tenus par nos journalistes pour les discuter, vise à y apporter un autre angle de vue, une autre manière de considérer une actualité qu’ils ont retenue et commentée.
Il s’agit, dès lors, d’envisager un apport, aussi minime soit-il et d’alimenter un échange en vue de nuancer et de prendre en compte une sensibilité autre que celle diffusée.
Dans ce sens, il m’importe de ne pas laisser passer ce qu’a déclaré notre présentateur vedette Darius Rochebin dans le tééjournal de 19:30 de la RTS.
A la minute 19, il interroge un Professeur sur la question des pensions versées aux anciens collaborateurs nazis et voici qu’il nous parle d’un « état nazi » qui « s’écroule sous les bombes alliées ».
Non, Darius Rochebin, ce n’est pas « sous les bombes alliées » que « l’état nazi s’écroule ». Et vous devez certainement le savoir ou alors, vous avez si bien appris la leçon que vous la répétez.
Dans ce cas, vous n’informez pas. Vous relayez une propagande qui ne dit pas son nom. Mais voici de quoi vous rassurer si besoin était …
Hier, l’émotion a été forte lorsque nous avons découvert comment sa fille, Florence Kraft-Babel, nous a appris le décès de son père.
Le Pasteur Henry Babel a marqué tant d’entre nous et bien au-delà, la Genève internationale comme la Genève dite calviniste.
Il a été un précurseur du rapprochement des Eglises et des confessions aussi diverses soient-elles.
Personnellement, c’est par le cours qu’il avait donné au Collège Calvin sur l’Histoire des religions que je l’avais connu.
C’était au tournant des années 1960-1970.
Pasteur Babel,vous avec lequel j’ai eu, pour ma part, la chance de m’entretenir durant de si nombreuses années, c’est ma reconnaissance que je vous exprime ici.
C’est elle aussi qui domine les réactions qui ont suivi l’annonce faite, hier, par votre fille Florence.
Vos paroles, vos écrits témoignent de la quête spirituelle qui n’a cessé de vous animer et que vous avez partagée avec nous toutes et tous.
A tous les vôtres, mes pensées et mes profondes condoléances.
Depuis 2002, chaque 10 février, la Russie honore ses diplomates. Une journée leur est, en effet dédiée, de même rend-elle hommage aux vétérans qui ont oeuvré pour le pays.
Et si cette date a été retenue, c’est que la plus ancienne mention du premier ministère des Affaires étrangères remonte au 10 février 1549.
Aussi, lors de la Journée des diplomates, honore-t-on la mémoire de ceux qui sont enterrés en Russie et à l’étranger.
Des cérémonies solennelles ont aussi lieu dans le bâtiment du ministère des Affaires étrangères à Moscou et dans des institutions russes à l’étranger.
Cette année, j’ai été invitée par le Consulat Général de Russie à participer aux célébrations qui se sont tenues au cimetière de Vevey où reposent V.R Bacheracht, P.K. Kotzebu et P.S. Botkin et à Lausanne, où a été érigé un monument dédié à Ioannis Kapodistrias, ministre des affaires étrangères du Tsar Alexandre Ier.
Participer à ces hommages rendus à autant de personnalités qui ont consacré leur énergie à favoriser les relations entre les pays s’inscrit dans le sens même de ce qui m’anime toutes les fois que je parle, ici, de la Russie.
Les réseaux sociaux étaient en débat sur Infrarouge, ce mercredi 6 février tandis que l’émission de la RTS célébrait son quinzième anniversaire le même jour que Facebook.
Coïncidence opportune pour discuter de l’impact et des changements qu’ont apportés l’apparition, non pas des seules émissions telles qu’Infrarouge -quoique- mais des réseaux sociaux sinon du plus célèbre d’entre eux.
Ce qui a été énoncé autour de la table qui a réuni journalistes, personnalités politiques, médiatiques et un universitaire a été plutôt consensuel.
Car tout le monde est tombé d’accord pour estimer que l’on trouvait autant de qualités que de défauts -ou l’inverse- à ces nouveaux modes d’échanges, CQFD.
Autrement dit, pas de dérapage et moment plutôt paisible. Ce qui n’empêche…
Car se fier aux apparences ne masque pas l’effet d’algorithmes sur les réseaux sociaux ou quelque préférence accordée à tel ou tel invité(e) d’une émission dite de débat.
Ce soir, au téléjournal de la RTS, a été évoquée la maltraitance de personnes âgées. Cette réalité a aussi été sujette à médiatisation en France.
Certes, nombre de personnes âgées redoutent d’être placées dans des établissements dans lesquels elles seront peut-être à la merci d’un personnel en sous effectif ou malveillant.
Cependant, rester chez soi n’est pas sans risque non plus.
Cette dame de 89 ans aurait-elle oublié ou négligé de s’acquitter de sa note de chauffage et d’électricité?
Le fait est qu’elle a été retrouvée morte dans le froid glacial de son appartement qu’aucun interrupteur n’a permis d’éclairer.
Une enquête a été ouverte, selon la formule consacrée.
En attendant, une fois de plus et sans verser dans le pessimisme noir du naufrage que serait la vieillesse, on a de quoi méditer tout de même…
image @wikipedia
Peut-être avez-vous vu cette émission de la Radio Télévision suisse (RTS) qui a invité Bernard-Henri Lévy sur son plateau?
D’abord seul, ce qui est inhabituel dans cette émission de débat, il a ensuite été rejoint par trois autres invités et la correspondante de la RTS à Bruxelles.
Le débat a été nourri.
Le vibrant plaidoyer de Pierre-Yves Maillard en faveur d’une Europe plus sociale a dû être nuancé sinon refroidi par les précisions d’Isabelle Ory, journaliste à Bruxelles.
Pour le reste, les échanges entre Slobodan Despot et le philosophe à la chemise blanche auront donné droit à quelques escarmouches sinon plus encore, en fin d’émission.
Un internaute a, pour sa part, relevé la part belle que le service public suisse a faite à Bernard-Henri Lévy, connu pour ses plagiats et ses impostures intellectuelles.
Saluons toutefois le fait que l’émission ait été diffusée en direct…
Il a souvent été énoncé de ce blog qu’il était « politique ». Or, il semble plutôt que le fait d’évoquer et de proposer des sujets d’actualité relève d’un simple sens civique.
Par ailleurs, que d’aucuns considèrent ce qui s’énonce ici de la Russie comme relai d’une propagande, les regarde.
Ils sont néanmoins loin du compte.
Qu’à cela ne tienne, ce qui me tient à coeur reste, avant tout, de rejeter les a priori qui excluent tout autre éclairage que celui qui doit prévaloir quoi qu’il en soit sur ce vaste pays.
C’est cela qui, souvent, m’a fait réagir.
Car ce n’est tout simplement dans l’intérêt d’aucun de nos peuples de cultiver pareille hostilité envers un pays frère.
Oui, la Russie est un pays frère.
Et la guerre qui se poursuit en Ukraine a été et reste fratricide. Qu’on écoute cette jeune femme se mobiliser pour la paix!
Elle qui a subi la guerre de plein fouet en dépit des accords de Minsk II, devrait ne pas laisser insensible autant de défenseurs des droits humains!