L’article ci-après vaut ce qu’elle vaut mais ne manque pas d’intérêt:
http://www.20minutes.fr/monde/1877591-20160630-attentat-istanbul-turquie-joue-plus-daesh
De même, les commentaires qui le suivent, illustrent-ils non seulement la normale et logique diversité des perceptions mais surtout, l’extrême complexité de la situation.
Car au-delà de Daesh et de ses liens qui ont pu être et sont peut-être encore d’actualité avec la Turquie, il y a l’Arménie et le refus du Président Erdogan de reconnaître le génocide de 1915.
Lors de sa récente visite à Erevan, le Pape François a créé la surprise et l’incident diplomatique.
En effet, alors que dans le discours prévu et écrit qu’il devait tenir, le terme de génocide était absent, voici que le Saint-Père n’a pas hésité à le prononcer:
http://www.slate.fr/story/120163/pape-francois-et-genocide-armenien
Comment ne pas souhaiter voir le monde s’apaiser et la terreur s’estomper?
Voeu pieux ou non, il n’en demeure pas moins le seul à formuler.
Syrie
Le sujet est sensible.
Il concerne la géopolitique du Moyen-Orient.
Le propos est celui d’un homme qui a vécu au Liban mais pas seulement.
Sa manière d’expliquer la situation ne peut qu’enrichir la perception à avoir des forces à l’oeuvre dans la région.
Les répercussions des événements qui s’y déroulent sont loin d’être réservées aux seuls pays concernés.
L’entretien dure un peu plus d’une heure et aborde nombre d’aspects passés et présents sinon à venir.
Selon le colonel Roger Akl, le printemps arabe ne débute pas en 2011. Il a commencé en 1975, avec la guerre du Liban.*
A découvrir ici: https://www.youtube.com/watch?v=3lgcUzVDUU4
* http://frenchold.ws.irib.ir/info/moyen-orient/item/244110-printemps-arabe-automne-occidental-,-par-roger-akl
En ce jeudi de l’Ascension pour qui en connaît encore le sens tandis que les fêtes chrétiennes ne sont, pour certains, plus que d’énigmatiques désignations de jours de congé, on apprend qu’un concert sera donné sur le site de Palmyre libérée:
https://francais.rt.com/international/20110-musique-orchestre-palmyre-ruines
Peut-être que notre élue socialiste Sandrine Salerno, pourfenderesse de droits fondamentaux soi-disant bafoués en Russie alors qu’elle se pose en ardente défenderesse du port du voile pour les « agents de l’Etat » y sera sensible?
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2016/05/04/les-agents-de-l-etat-devraient-pouvoir-porter-le-voile.html
Palmyre, reprise aux djihadistes qui torturent et décapitent sans le moindre état d’âme tout ce qui gêne leur avancée, doit son salut à l’armée de celui que l’Occident bien-pensant a pris pour habitude d’appeler « dictateur sanguinaire» .
Soutenu par les forces armées russes, il a redonné au monde sa Perle du désert.
Difficile, en de telles circonstances, de ne pas penser à celui dont on a dit qu’il avait incarné Palmyre, je veux parler, de Khaled al Assaad auquel il a été rendu hommage ici:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2015/08/19/khaled-al-assaad-decapite.html
http://www.geopolintel.fr/article1008.html
Lors de la table ronde sur la désinformation qui s’était tenue au Club suisse de la presse, le 2 mars dernier*, il avait été question de ce qu’on appelle éléments de langage.
Voici un article, ci-après, que je prie chacune et chacun de lire avec la plus grande attention tant il montre comment se fabrique la réalité que l’on souhaite transmettre à un public grâce à cesdits éléments de langage
Quand on énonce, ici, que l’information est orientée, les réactions sont diverses. Rien de plus normal si et quand on a fait le choix d’une ligne à suivre que l’on n’est pas forcément enclin à remettre en cause.
Dans ce sens, nul(le) n’est obligé(e) d’adhérer aux propos tenus sur ce blog. Mais contester que l’information se fabrique selon certains intérêts et non selon la réalité de faits reste discutable.
Dès lors, quand un autre point de vue est livré, ici ou ailleurs, qui entre en contradiction partielle ou totale avec celui que la majorité de nos médias relaie, lui refuser tout crédit relève d’appréciations ou de choix personnels à défaut de quête d’objectivité.
C’est pourquoi, s’intéresser à des sources divergentes maintient l’esprit en alerte et favorise la nuance et la réflexion.
La version originale de l’approche proposée ci-après a été publiée en anglais sur le site indiqué au bas de l’article dont voici la traduction en français:
http://lavoixdelalibye.com/2016/04/28/comment-le-discours-mediatique-a-mis-a-mort-le-peuple-syrien/
* http://livestream.com/GvaPressClub/desinformation2016
« Le Temps » se démarque
Tout arrive!
Voici que Le Temps , anciennement appelé quotidien suisse de référence, publie deux articles faisant montre de sens critique face à la déferlante papers qui a suivi la reprise de Palmyre par l’armée syrienne.
Car à la grande réserve observée par nombre de nos médias sur la perle du désert arrachée aux djihadistes, a suivi le vacarme de Panama et de ses papiers dévoilés en feuilleton quotidien.
Il est donc important de relever que Le Temps publie des articles tels que ceux mentionnés ci-dessous.
Car par rapport à la Russie, citée dans le deuxième article indiqué en référence, on a connu ce journal dans de moins bonnes dispositions.
Encore une fois, libre à chacune et à chacun de suivre sa ligne éditoriale et ce d’autant qu’elle n’est pas financée par les deniers publics.
Mais justement, que ce journal affiche des points de vue moins orientés que certaines de nos chaînes d’information publique est à signaler.
Tandis que la cruauté de certains groupes armés n’est plus à démontrer, s’obstiner à refuser de saluer l’effort consenti par la Russie pour les combattre est se rendre complice de crimes contre l’humanité.
https://www.letemps.ch/opinions/2016/04/08/panama-papers-vraies-questions-restent-reponse
http://www.letemps.ch/opinions/2016/04/10/vive-assad
Voici, indiqués au bas de ce sujet, deux articles à lire en entier.
Dans le premier, ce qui est évoqué ne fait pas souvent, sinon jamais, la une de nos médias.
Dans le second, ce qui est énoncé l’est sous forme de révélation.
A la lecture de ces deux articles, on mesure la préoccupation de l’auteur du premier d’entre eux.
Car si le second article vise un public important, le premier, lui, a moins de chances de le toucher.
Après cela, on comprend comment l’opinion publique est travaillée.
Le coup de la fuite ou du scoop créée la surprise et mobilise l’attention.
Pendant ce temps-là, la violence dont fait part l’auteur du premier article a de beaux jours encore devant elle…
http://partage-le.com/2016/04/une-guerre-mondiale-a-commence-brisez-le-silence-par-john-pilger/
http://www.tdg.ch/economie/argent-cache-adresses-suisse/story/31107344
Nos medias aiment les révélations.
Surtout, quand elles ont de quoi choquer qui a encore un reste sinon un zeste de morale.
Et si, de surcroît, elles permettent de viser les présidents de deux pays qui viennent de remporter une victoire en arrachant Palmyre aux mains de monstres, lesdites révélations sont de première importance.
Au diable, femmes et enfants dont les ossements ont été retrouvés dans les charniers non loin du site libéré.
Depuis le temps que nos courageux journalistes investiguent, risquent leur place sinon leur peau pour nous dire « la vérité », les voici enfin consacrés!
Il ne s’agit pas, ici, de prétendre que tel ou tel serait blanc comme neige. Il s’agit juste de saisir le sens de ces attaques.
La Russie, pour ne pas la nommer, a l’immense outrecuidance de ne pas se plier au diktat états-uniens.
La Russie, comme on le sait, est gouvernée par un président dont autant de spécialistes nous apprennent chaque jour ou peu s’en faut, ce qu’il en est.
La Syrie, avec le soutien de la Russie, vient de retrouver sa perle du désert.
Mais c’en est trop, justement.
Alors puisque les révélations semblent être à l’ordre du jour, en voici à lire au bas de cet article:
http://fr.awdnews.com/politique/les-dirigeants-occidentaux-préfèreraient-voir-l’etat-islamique-gagner-plutôt-que-la-russie
Sujet paru en page 11 de l’édition papier de La Tribune de Genève du 6 avril 2016 sous le titre: « Nos médias aiment les révélations »
Le Caucase connaît une nouvelle flambée de violence.
A lire les médias inspirés par l’Agence France Presse (AFP), autrement dit, la plus grande partie de nos sites d’information occidentaux, la Russie, bien sûr, serait en cause de par ses tensions avec la Turquie.
Or, ni l’Occident ni la Russie n’ont intérêt à voir s’enflammer cette partie hautement sensible du Caucase qu’est le Haut-Karabagh.
C’est pourquoi, aussi bien Paris que Washington et Moscou ont appelé au cessez-le-feu.
Mais comme le relève l’auteur de l’article ci-dessous, le Président Erdogan ne ménage pas sa peine pour se faire entendre.
Et de rappeler les déclarations du Roi Abdallah de Jordanie, selon lesquelles la Turquie serait à l’origine des attentats de Paris, le 13 novembre 2015 et de ceux de Bruxelles, le 22 mars dernier:
http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2016/04/ca-chauffe-au-caucase.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail
Palmyre reprise, reprise de la violence…
Ce besoin de prendre des gants pour évoquer, soit le président syrien, soit le président russe est assez récurrent chez les éditorialistes ou autres chroniqueurs qui se risquent à ne pas suivre la doxa ambiante.
Voici qu’on parle de Vladimir Poutine comme de quelqu’un de brutal.
Cette façon de présenter un chef d’Etat semble vouloir amender le fait d’en dire malgré tout du bien.
Ce genre d’énoncé révèle l’approche feutrée de journalistes qui, certes, ont envie de se distinguer de la pensée dominante.
Cependant, comme soucieux de ne pas trop s’engager à défendre un homme qui inspire autant de spécialistes, les voici qui naviguent entre le besoin d’exposer leur point de vue tout en affichant bien le cadre moral à l’aune duquel ils le situent.
Cela se conçoit et on ne va pas se plaindre d’entendre, ci-après, un éditorialiste s’exprimer dans ce sens.
La question reste, néanmoins, de savoir si la brutalité est vraiment toujours là où on voudrait la situer.
A écouter ci-après:
http://www.rts.ch/play/radio/six-heures-neuf-heures-le-samedi/audio/ledito-poutine-fait-le-job-?id=7584388
Aïe, voici que la Russie menacerait…
Il est vrai qu’à la suite des attentats qui ont frappé en France, en Belgique mais aussi dans tant d’autres pays du monde, un déploiement de brigade américaine s’impose.
A en croire L’Express, et BFMTV, les Etats-Unis auraient donc pris les mesures ad hoc:
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/face-a-la-menace-russe-des-blindes-americains-vont-etre-deployes-en-europe_1778341.html
http://www.bfmtv.com/international/europe-une-brigade-americaine-bientot-deployee-en-permanence-963093.html
Ouf!
Nous voici enfin protégés des agressions russes.
Pour Palmyre, on oublie, les Russes n’y sont pour rien.
Ni l’un des leurs qui y a sacrifié sa vie et permis la libération de ce joyau de la culture.
Honneur à lui qui a rejoint pour l’éternité Khaled al Assaad, mort décapité.
C’était en août 2015:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2015/08/19/khaled-al-assaad-decapite.html