N’en déplaise à Michel Onfray que d’aucuns adulent alors qu’il s’exclamait au sujet de la présence, en Grèce, d’un foyer fasciste et s’ébahissait qu’en Europe, cela existe encore, tandis que la situation en Ukraine semble à l’évidence lui échapper, n’en déplaise donc au philosophe français, Syriza a remporté les élections législatives grecques.*
Alexis Tsipras, que le philosophe français résumait à « de la com » a montré, au contraire, sa capacité à mobiliser contre le profit qu’aurait pu tirer le parti d’extrême droite, Aube dorée, de la crise migratoire qui frappe la Grèce.
Quant aux autres prophètes et augures en tous genres qui ont annoncé la division de Syriza et son affaiblissement, ils en seront pour leurs frais.
Reste désormais, à savoir si les pressions de l’euro-groupe ne vont pas se poursuivre et diriger le pays vers un grexit, cette fois effectif.
Serait-ce bien, serait-ce pis, pour la Grèce, pour l’Union Européenne, les avis sont certainement encore partagés de part et d’autre.
Pour l’heure, saluons la victoire d’Alexis Tsipras et de Syriza.
* http://voix.blog.tdg.ch/archive/2015/07/20/pas-de-testicules-pas-de-cerveau.html
Sujet paru comme Lettre du jour en page 13 de l’édition papier de La Tribune de Genève du 22 septembre 2015 sous le titre, Tsipras, ce n’est pas « de la com ».
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