L’article ci-après vaut ce qu’elle vaut mais ne manque pas d’intérêt:
http://www.20minutes.fr/monde/1877591-20160630-attentat-istanbul-turquie-joue-plus-daesh
De même, les commentaires qui le suivent, illustrent-ils non seulement la normale et logique diversité des perceptions mais surtout, l’extrême complexité de la situation.
Car au-delà de Daesh et de ses liens qui ont pu être et sont peut-être encore d’actualité avec la Turquie, il y a l’Arménie et le refus du Président Erdogan de reconnaître le génocide de 1915.
Lors de sa récente visite à Erevan, le Pape François a créé la surprise et l’incident diplomatique.
En effet, alors que dans le discours prévu et écrit qu’il devait tenir, le terme de génocide était absent, voici que le Saint-Père n’a pas hésité à le prononcer:
http://www.slate.fr/story/120163/pape-francois-et-genocide-armenien
Comment ne pas souhaiter voir le monde s’apaiser et la terreur s’estomper?
Voeu pieux ou non, il n’en demeure pas moins le seul à formuler.
Turquie
L’article indiqué en lien ci-après évoque l’attentat qui a frappé l’aéroport d’Istanbul.
Suivent des commentaires, comme il se doit.
Mis à part quelques uns d’entre eux, tous établissent des comparaisons avec l’attentat qui avait endeuillé Bruxelles le 22 mars dernier:
http://www.lesoir.be/1253511/article/actualite/monde/2016-06-29/quelques-heures-apres-attentats-l-activite-l-aeroport-d-istanbul-repris
Seules quelques pensées sont adressées aux proches de victimes.
Comment rester indifférent à la terreur?
Et qui peut s’y habituer?
Certes, la vie continue!
Mais comment pour qui a perdu un conjoint, un parent ou tout être cher qui lui était proche?
Qu’on apprécie ou non le président turc, qu’on estime son pays entretenir telle ou telle relation douteuse avec d’autres états, le fait est que des familles sont brutalement privées des leurs.
Condoléances à elles.
Mais quoi, face aux guerres, ne reste-t-il que les yeux pour pleurer, faute de mains encore à même d’arracher à la mort ses victimes?
Le Haut-Karabagh, appelé aussi Nagorno-Karabagh, connaît un regain de violence depuis le début de ce mois d’avril.
L’image ci-dessus en témoigne et d’autres encore, prises par Hakob Poghosyan dans le village de Talyche où les forces armées de l’Azerbaïdjan n’ont pas ménagé leurs efforts, encore moins, leur cruauté:
https://civilwarineurope.com/2016/04/04/haut-karabagh-les-crimes-de-guerre-des-soldats-azerbaidjanais-en-images/
Nombre d’observateurs s’accordent à voir la Turquie attiser les tensions demeurées latentes dans le Caucase du Sud quand d’autres, au contraire, y verraient plutôt la Russie.
La situation est analysée au regard des derniers événements qui ont vu se dégrader de manière notoire, les relations entre Turquie et Russie.
Quelles que soient les revendications et autres prétentions des uns et des autres, leur coût est élevé.
Il se chiffre, certes, en millions ou milliards de dollars mais en autant de tragédies humaines.
Les commentateurs n’y changeront rien, la sauvagerie a pignon sur Terre.
https://www.opinion-internationale.com/2016/04/07/harold-a-la-carte-conflit-au-nagorno-karabakh_42601.html
Le Caucase connaît une nouvelle flambée de violence.
A lire les médias inspirés par l’Agence France Presse (AFP), autrement dit, la plus grande partie de nos sites d’information occidentaux, la Russie, bien sûr, serait en cause de par ses tensions avec la Turquie.
Or, ni l’Occident ni la Russie n’ont intérêt à voir s’enflammer cette partie hautement sensible du Caucase qu’est le Haut-Karabagh.
C’est pourquoi, aussi bien Paris que Washington et Moscou ont appelé au cessez-le-feu.
Mais comme le relève l’auteur de l’article ci-dessous, le Président Erdogan ne ménage pas sa peine pour se faire entendre.
Et de rappeler les déclarations du Roi Abdallah de Jordanie, selon lesquelles la Turquie serait à l’origine des attentats de Paris, le 13 novembre 2015 et de ceux de Bruxelles, le 22 mars dernier:
http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2016/04/ca-chauffe-au-caucase.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail
Palmyre reprise, reprise de la violence…
La réponse à l’exécution du dignitaire chiite Nimr Baqer-al-Nimr n’a pas tardé, l’ambassade d’Arabie saoudite en Iran a été attaquée à coup de cocktails Molotov.
Les mots cités en titre de ce sujet sont ceux du controversé « rafaa156a » dit l’Algérien.
Dans une video postée en octobre 2014, il expose son point de vue sur ce qu’il appelle une guerre culturelle entre sunnites et chiites.
https://www.youtube.com/watch?v=sNEgCAdj0fU
Selon lui, la vraie guerre entre sunnites et chiites est due au fait que le sunnisme laisse le peuple dans l’ignorance pour le contrôler.
Principe bien connu.
Cependant, de nombreux sunnites se convertissent au chiisme, ce qui déplaît fortement aux tenants du sunnisme.
On essaie donc de stopper l’hémorragie du sunnisme vers le chiisme. Comme on n’y parvient pas, on exécute physiquement.
Quoi qu’on pense du point de vue exposé dans cette video, il n’en demeure pas moins intéressant alors que l’on évoque bien trop souvent l’islam sans distinguer ses deux principaux courants.
Pour rappel, aussi:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2015/09/27/entre-sunnites-et-chiites-les-autres.html
Une video qui circule sur les réseaux sociaux, rien de très original.
Une video qui met en scène un suicide avorté, un peu moins courant.
Une video qui montre un Président sauver le malheureux candidat à la mort, voilà qui l’est encore moins.
Ainsi a été diffusée une scène qui montrait un homme prêt à sauter dans le vide et que le Président turc a retenu de justesse.
Mais voici qu’on apprend qui est qui et semble le plus désespéré des deux:
http://reseauinternational.net/la-fable-derdogan-le-sauveur-a-ete-de-courte-duree-le-sauve-etait-un-agent/
De tels exemples de faux ne sont pas rares, nul ne l’ignore.
Ils seraient risibles s’ils n’étaient qu’occasionnels.
Tel n’est toutefois pas le cas et nombre d’entre eux sont démasqués.
Cela ne risque néanmoins pas de prétériter le mensonge.
Même avéré, son avenir reste assuré.