Mort à la Russie, entre autres amabilités…
Bien sûr que la violence n’est jamais que d’un seul côté en cas de guerre ou de tout autre situation qui met aux prises deux parties.
Bien sûr que l’on peinera, parfois, à déterminer les circonstances exactes qui ont déclenché un conflit. En l’occurrence et pour celui qui se prolonge dans l’est de l’Ukraine, ses habitants n’ont pas forcément souhaité avoir à se battre.
Mais défendre leur terre et leur langue les a engagés au combat.
Depuis le début de la guerre qui divise un pays au chevet duquel a volé l’Union Européenne pour l’aider à y installer un régime démocratique, ce ne sont pas moins de 9’640 morts et 22’431 blessés que le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a enregistrés au 15 septembre 2016.
On sait comment a été couvert ce conflit par les médias occidentaux, souvent plus prompts à dénoncer l’envahisseur russe et ses victimes que celles d’un pouvoir qui a tout de la démocratie retrouvée grâce au célèbre Maïdan.
Le fait est que certains citoyens de cette récente démocratie font montre de bien étranges pratiques envers les citoyens russes qui se sont rendus aux urnes, ce 18 septembre dernier.
Mais peut-être que nos journalistes et autres droitsdel’hommistes en traiteront dans un article ou communiqué quelconque.
D’ici-là, voici comment les forces de l’ordre ukrainiennes ont -enfin- daigné intervenir pour débloquer l’entrée de l’ambassade de Russie à Kiev:
https://fr.sputniknews.com/international/201609181027803347-kiev-buraux-vote-ukraine/
Ukraine
Les images qui défilent sur la video indiquée en lien ci-dessous ont été prises non loin de nos terres de plus en plus hantées de déséquilibrés.
Que la folie meurtrière soit le lot d’une humanité qui se projette pourtant avec d’autres idéaux, tel semble être bien là une réalité difficile à occulter.
Les scènes proposées ci-dessous ont été tournées dans le Donbass, au sud-est de l’Ukraine.
Partisanes ou non, devraient-elles, pour autant, ne pas être montrées?
Les visages qu’on y voit défiler seraient-ils à ce point ennemis qu’on doive les cacher?
Six minutes d’une chanson empreinte de nostalgie ne changera pas la face du monde.
Mais se priver de sa diffusion non plus.
Dans ce cas, voici:
Burkini par ci, burqa par là, l’actualité se poursuit avec son lot d’informations passées sous silence, c’est selon.
Il faut dire que ce qui semble plus que tout passionner les foules se déroule en bord de mer ou en vue de prochains scrutins.
En Ukraine, pendant ce temps-là, mieux vaut ne pas s’opposer à la Voix de son Maître.
Et comme ledit Maître a conquis le pouvoir au nom de la démocratie, largement soutenu par l’Occident des droits humains, autant ne pas être trop bavard sur ce qui se passe dans ce pays où règne enfin la liberté d’expression.
L’info a été relayée sur quelques sites en russe et en anglais, on la trouve ci-après en français:
http://alawata-rebellion.blogspot.ch
Pour avoir osé dénoncer les crimes commis par des néo-nazis ukrainiens, cette femme publiciste, journaliste et écrivain a été arrêtée.
Il faut dire, aussi, qu’elle défend le statut officiel de la langue russe en Ukraine et s’est montrée favorable au retour de la Crimée à la Russie.
Dans cette démocratie que serait devenue l’Ukraine grâce au Maïdan, cette manière de penser ne semble donc pas recommandable.
source photo: RT/Sputnik
Dans cette démocratie que serait devenue l’Ukraine depuis le désormais célèbre Maïdan et la guerre qui s’en est suivie, certains semblent avoir moins de chances que d’autres.
Rien de plus normal, diront d’autres, tandis que l’égalité des chances demeure le fer de lance de tout régime démocratique, récent ou éprouvé de plus ou moins longue date.
Cependant voilà, serait-ce la faute à pas de chance, comme on dit?
A Kiev, un journaliste russe, célèbre, a trouvé la mort au volant d’une voiture qui a explosé:
https://francais.rt.com/international/24088-ukraine-journaliste-voiture-explosion
Pour rappel et comme ladite communauté internationale condamne ce qu’elle qualifie de meurtre, voici qui pourra peut-être inspirer sa réflexion:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2015/08/11/ukraine-pays-ou-les-reporters-sont-le-plus-agresses.html
Dans le cadre de la réunion des ministres européens des affaires étrangères agendée, ce jour, à Bruxelles, les déclarations d’intention et autres propos de circonstances se suivent et s’enchaînent:
http://www.boursorama.com/actualites/les-usa-et-l-ue-alertent-la-turquie-contre-la-tentation-d-une-repression-generalisee-55a54706ac9991448c567b11005a338a
Rappeler ce qu’est la démocratie n’est pas nouveau de la part d’autant d’élus ou autres tenants de pouvoirs.
Combien de fois n’a-t-on entendu s’élever telle ou telle autorité instituée au nom de la démocratie?
Il n’est, par exemple, que de songer à l’Ukraine et à autant de personnalités mobilisées pour y installer la démocratie.
Le résultat se connaît.
Avoir cautionné un gouvernement qui évacue toute trace susceptible d’évoquer un passé pour le remplacer par un autre ô combien démocrate ne s’invente pas.
Renommer une avenue de Kiev du nom de celui qui a tué et massacré, sans doute au nom de la démocratie, signe peut-être une ouverture sinon une grandeur d’esprit, allez savoir:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2016/07/11/d-un-dimanche-l-autre.html
Tandis que l’OTAN renforce ses troupes à l’Est de l’Europe, Kiev donne le nom de Stepan Bandera à une avenue autrefois appelée avenue de Moscou.
A lire la manière dont nombre de médias occidentaux rendent compte de ces deux faits, il apparaît que la langue de bois oeuvre à merveille.
Ainsi, pour autant les commentateurs du sommet de l’OTAN à Varsovie que pour ceux qui expliquent qui était Bandera, découvre-t-on une narrative bien rodée.
Tout cela n’est pas nouveau, certes. Mais s’habituer à ce constat, c’est se rendre complice de duplicité.
Dans une interview, Tadeusz Isakowicz-Zaleski, historien, écrivain et publiciste polonais, livre un point de vue qui doit être entendu.
Parce que les mémoires existent, parce que le destin de chacune et de chacun de nous est concerné:
Une proposition de résolution du groupe UDI sera soumise, ce mercredi 29 juin, aux députés de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale.
Ladite résolution n’a pas l’heur de plaire à certains, plus précisément à l’Ambassadeur d’Azerbaïdjan en France et au député Les Républicains, Jean-François Mancel.
Quant à la présidente de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, elle semble avoir été, elle aussi, d’un activisme douteux quant à se manière d’y avoir réagi:
http://www.lcp.fr/afp/quand-un-projet-de-commission-denquete-sur-lazerbaidjan-cree-lembarras-lassemblee
Pour rappel aussi sur le sens démocratique aigu de l’Ancienne garde des Sceaux, ministre socialiste de la Justice, on se rappellera comment elle avait contribué à soutenir l’EuroMaïdan en se rendant à Kiev avec tant d’autres défenseurs de droits humains.
Certes, Madame Guigou ne pouvait prévoir qu’après les milliers de morts qu’ont entraînés les suites de l’EuroMaïdan, le Président Obama en admettrait la part de responsabilité de Washington:
https://fr.sputniknews.com/analyse/201502021014264655/
Le 3 juin dernier, j’étais l’invitée de la librairie PAYOT Rive-Gauche à Genève pour présenter et débattre de mon ouvrage Eclipse d’un poète solidaire.
https://www.payot.ch/Detail/eclipse_dun_poete_solidaire-helene_richard_favre-9782917329863
A cette occasion, un bouquet de fleurs m’a été remis de la part d’un ingénieur français. Celui-ci, dans le cadre de sa profession, s’était rendu à Donetsk dans le Donbass, en 2015.
Sachant qu’il avait été invité à la présentation de mon livre, un député de la République de Donetsk avec lequel il est resté en relation, l’a chargé de me remercier de la mobilisation dont j’ai fait preuve en faveur d’une information autre que celle qui était majoritairement diffusée sur le Donbass.
Les fleurs qui m’ont été offertes, l’ont donc été de la part de cet élu.
Mon engagement dans le cadre de la guerre en Ukraine a toujours été accompagné du voeu de voir la diplomatie l’emporter sur les armes. Je m’en suis souvent ouverte dans mes diverses interventions dont la dernière encore, au Club suisse de la presse, le 2 mars 2016.
Ce soir, je suis invitée à m’exprimer sur Dostoïevski dans le cadre d’une soirée consacrée à l’épilepsie et l’expression artistique:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2016/06/04/ce-%C2%A0haut-mal%C2%A0.html
Entre l’approche que j’ai livrée de Dominique de Villepin, mon engagement dans le cadre de la guerre en Ukraine et mes interventions sur Dostoïevski, le lien passe par la relation qu’entretiennent entre elles la vie, la culture et la langue.
En 2012, le Prix Nobel de la paix a été décerné à l’Union Européenne. Cette attribution, on s’en souvient, avait suscité nombre de réactions, favorables et moins sinon pas enthousiastes du tout.
A lire ce que Wikipedia énonce des origines de ce Prix pour la paix -traduit en français du testament d’Alfred Nobel- il devait être décerné à une personne qui aura accompli le plus grand et le meilleur travail pour la fraternité entre nations pour l’abolition ou la réduction des forces armées et pour la tenue et la promotion de congrès pour la paix.
A une personne…
A l’évidence, l’Union Européenne n’en est pas une, de personne. Et non seulement elle n’en est pas une mais elle se comporte sans la moindre considération des personnes.
Combien de décisions n’ont-elles été prises par cette institution, qui n’ont pas tenu compte des peuples qu’elle a soi-disant conduits vers la paix?
L’Union Européenne, Nobel de la paix, par ailleurs, s’est rendue complice de bains de sang non loin de ses frontières.
L’Union Européenne, en ce 2 mai, jour anniversaire du massacre d’Odessa, n’a pas honoré la paix dont le comité Nobel l’a distinguée.
En mémoire des victimes d’une guerre menée au nom de la démocratie, merci de lire avec attention cet article dont le lien s’affiche ici en bleu.
Elles nous manquaient ces émissions consacrées aux riches Russes qui viennent placer leur argent en Occident.
En voici une qui a plutôt pour habitude de traiter de sujets locaux. Or voici qu’elle délègue un de ses reporters à Londres!
http://www.rts.ch/play/tv/toutes-taxes-comprises/video/klepto-tour?id=7658204
Déduction aura sans doute été faite d’estimer très utile pour le téléspectateur suisse de savoir ce qui se passe dans la capitale du Royaume Uni.
Il est vrai que les citoyens qui financent cette chaîne publique sont sans doute passionnés par le fait de savoir comment vivent de riches Russes ou autres Ukrainiens proches des séparatistes du Donbass!
Il faut bien admettre que le crime organisé et soutenu par l’Occident au nom de la démocratie est sans doute moins porteur à l’écran. En tous les cas moins flatteur à montrer pour cette chaîne publique qui s’est tant réjouie de voir tomber le président Ianoukovich!
La suite, on ne la connaît que trop. En voici un des aspects: