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Ukraine

Politique

« Cher collègue »…

Un obus tiré depuis l’Ukraine a explosé non loin des observateurs de l’OSCE déployés le long de la frontière russo-ukrainienne.*
A quand une prochaine interview du Président de la Suisse  – qui elle-même préside l’OSCE-  avec une nouvelle série de questions de la Radio-Télévion-Suisse relatives à diverses personnalités politiques qui inclue, cette fois, le « Cher collègue » ukrainien de notre président?
« Cher collègue », on s’en souvient, est la manière avec laquelle Didier Burkhalter s’était adressé à Vladimir Poutine lorsque celui-ci l’avait invité au Kremlin en mai dernier.
Au « Cher collègue » Petro Porochenko, le Président de la Suisse rappellerait-il que « l’avenir n’est pas dans la violence » **, comme il le déclare au journaliste qui l’interroge au sujet de Vladimir Poutine?
On l’espère et on ose ne pas en douter. 

* http://fr.ria.ru/world/20140803/202019825.html
** http://voix.blog.tdg.ch/archive/2014/08/01/monsieur-le-president-ou-est-la-neutralite-de-la-suisse.html

Politique

Monsieur le Président, où est la neutralité de la Suisse?

A l’occasion de la Fête Nationale suisse, le Président de la Confédération a accordé une interview à Pierre-Oliver Volet, journaliste de la RTS.
Après avoir expliqué comment il allait célébrer ce 1er août et pourquoi il tenait à s’adresser aux « habitants » de la Suisse et non à ses « concitoyens », le Président Burkhalter répond aux questions du journaliste qui lui demande ce qu’il dirait à différentes personnalités politiques dont Vladimir Poutine.
Le Président suisse maîtrise le lexique, force est de constater les choix qu’il opère pour s’exprimer. A cet égard,on se souvient de ce « Cher collègue » par lequel il s’était adressé au président russe qui l’avait invité au Kremlin en mai dernier.
Mais pour ce qui est de la neutralité que le tsar Alexandre Ier, l’un des signataires du Traité de Vienne, a accordée à la Suisse comme garantie de sa souveraineté, on aurait été heureux d’en voir rappelé le sens.
Or rien ne l’indique dans la réponse que Didier Burkhalter apporte à la question que lui pose le journaliste au sujet du président russe.
 http://www.rts.ch/video/info/journal-19h30/6038701-1er-aout-didier-burkhalter-s-exprime-sur-les-defis-politiques-de-la-suisse.html

Politique

Он не сможет – Il ne pourra pas

Traduction: Premier café russe en Crimée russe

A Simferopol, de toutes les personnes auxquelles j’ai parlé de l’intention du Président ukrainien, Petro Poroshenko, de récupérer la Crimée, pas une seule n’a eu d’autre réponse, oн не сможет- il ne pourra pas.

Et inutile de solliciter des arguments à l’appui,  oн не сможет- il ne pourra pas, est répété en boucle à toute autre demande de précision.

On y lit la fierté et la détermination autant que la joie d’être redevenu russe. Partout elle s’affiche.
Certes, les tensions avec les Tatares existent et je les ai constatées. Or c’est bien elles que Kiev risque d’exploiter pour atteindre son but.

Que celui-ci favorise une guerre civile ne saura qu’ajouter du sang à celui qui inonde déjà l’est de l’Ukraine. Mais que ne ferait-on pour la démocratie? Les médias nous le rappellent chaque jour.

A l’envi et ad nauseam.

Culture, Politique

« Le Monde », l’immonde

A Varsovie, le 14 juillet. Alik Keplicz/AP photo publiée par « Le Monde » de ce 24 juillet 2014
 
L’arrogance de l’Union Européenne vis-à-vis de la Russie aurait pu friser le ridicule si elle n’avait été et n’était encore liée à tant d’événements aussi tragiques que ceux qui se déroulent en Ukraine.
De retour de Simferopol et de Moscou, j’ai mesuré une fois de plus combien l’Occident s’égare dans sa manière de traiter la Russie.
La posture prise par la plus grande partie de la classe politique et médiatique occidentale dénote un ethnocentrisme qui va bien au-delà, désormais, de sa seule inculture.
Sa déconsidération ostensible de la Russie prend, en effet, une dimension criminelle dès lors qu’elle encourage un parti pris mensonger et falsificateur.
Mais que l’Union Européenne poursuive la voie tracée par ses alliés états-uniens et ce n’est plus la Russie de Poutine qui lui répondra.
C’est la Russie elle-même.

Politique

MH17, performance médiatique

Le Figaro relate une tribune accordée par une des Pussy Riot, ces punks russes qui ont fait la une des médias – occidentaux surtout- pour leur prestation diversement appréciée dans la Cathédrale St Sauveur de Moscou en février 2012.
Certes, le grand quotidien français met en perspective les propos tenus par Masha Alekhina et en relativise le crédit.
Il est toutefois remarquable que cet autre grand quotidien qu’est The Guardian ouvre ses colonnes à la jeune femme.
L’information, en l’occurrence, est susceptible de se lire à plusieurs niveaux. A chaque lectrice et à chaque lecteur de choisir le sien.
Le Figaro a relayé et mit quelques bémols à cette nouvelle performance punk.
http://www.lefigaro.fr/culture/2014/07/21/03004-20140721ARTFIG00114-vol-mh17-une-pussy-riot-denonce-le-mensonge-des-dirigeants.php

Politique

Deuil

La tragédie du vol de la Malaysian Airlaines du 17 juillet dernier démontre une fois encore combien le citoyen ordinaire, d’où qu’il soit, se retrouve face aux hypothèses et autres accusations de de tous bords.
Le drame humain se mêle à l’exploitation de données dont rien n’indique que toutes soient fiables et crédibles.
Inutile de rappeler qu’en présence d’enjeux aussi lourds que ceux qui opposent la Russie à Ukraine, la vérité risque bien de tarder à s’établir.
Hommage soit rendu aux victimes d’un conflit qui ne les concernait pas.

Politique

« Pourquoi est-ce que notre président assassine notre propre peuple? »

Tels sont les propos recueillis par un photographe américain en reportage à Donetsk, dans l’Est de l’Ukraine.*
Que fait Porochenko, pourquoi est-ce qu’il nous tue? 
Et que font nos médias? Pourquoi ne considèrent-ils pas ces faits?
Depuis le massacre perpétré à Odessa dans la maison des syndicats, bien des observateurs ont compris combien était flagrante la différence de traitement des victimes par la plupart des médias occidentaux. La Suisse ne fait pas exception.
Et pourtant, ce pays est en charge de la présidence de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE). 
Non seulement la Suisse se devrait de respecter la neutralité qui la fonde mais encore, de tenir son rôle et d’informer comme il se doit.
S’il arrive à la RTS de produire des reportages plus ou moins objectifs sur ce qui se passe dans l’est de l’Ukraine, force est de constater que la majorité des informations sont orientées et cachent mal l’obstination à viser la Russie.
Ce fait n’échappe pas à qui commente ici et là dans les forum ou autres réseaux sociaux et c’est tant mieux.
Car ni la Suisse ni l’Occident ne se résument encore à l’image dominante qu’en renvoient leurs médias. 
 
*  http://www.lecourrierderussie.com/2014/07/ukraine-americain-bombardements-civils/?utm_source=sidebar%20utm_medium=link%20utm_campaign=mostread

Politique

Ukraine, qui est qui et qui fait quoi

Slaviansk n’est pas « tombée », Slaviansk était menacée d’être rayée de la carte.
C’est pourquoi les forces de résistance ont choisi de quitter la ville alors qu’elle était déjà encerclée par les milices ukrainiennes.
Mais c’est à peine si l’on se féliciterait déjà, dans certains médias occidentaux, de ces « victoires » remportées par l’armée ukrainienne.
Cependant, Laurent Fabius, soudain, met quelques bémols et rappelle les efforts de Moscou en vue de pacifier la situation.
Qu’en fait le nouvel élu ukrainien?  
Il déclare dans un message diffusé à la télévision qu’ il faut renforcer l’encerclement des terroristes. Poursuivre l’opération pour libérer les régions de Donetsk et de Lougansk.
Pour qui serait curieux de savoir qui entoure ce président, voici: 
http://www.les-crises.fr/porochenko-et-ses-amis/

Politique

Ukraine, démocratie d’un génocide

Ce qui se passe dans l’Est de l’Ukraine est déjà évoqué comme un génocide.
Bombardements sur des civils, villes bientôt totalement détruites obligent des centaines de milliers de réfugiés à quitter leur pays pour la Russie. 
Celle-ci, d’ailleurs, appelle les pays voisins de l’Ukraine à se mobiliser pour accueillir des réfugiés:
http://fr.ria.ru/world/20140703/201712343.html
Pendant ce temps-là, la plupart sinon tous les médias occidentaux persistent à user de rhétorique et à traiter de « rebelle » et de « séparatiste » une population locale soucieuse de défendre son sol, ses valeurs et et ses richesses.
Or à force d’être bombardée, qui plus est, à l’arme chimique, cette population risque bel et bien de disparaître.
Est-cela que visaient les promesses d’avenir radieux et démocratique scandées par la classe politique européiste venue en grand renfort soutenir les rêveurs pacifistes du Maïdan? 
 
Sujet paru en page 16 de l’édition papier de La Tribune de Genève de ce 11 juillet 2014

Politique

Oligarque et résident genevois arrêté par contumace

Si la Suisse n’a pas estimé utile d’entrer en considération sur les agissements charismatiques d’un de ses résidents, en l’occurrence genevois, la Russie s’en est chargée.

Cet oligarque aux trois passeports, fier de déclarer dans les colonnes de la Tribune de Genève, qu’il finance des milices armées dans l’est de l’Ukraine dont il gouverne une des provinces, ne semble pas préoccuper la Confédération Helvétique.

Quant à la radio télévision suisse -RTS-  elle préfère, elle aussi, consacrer son attention à une Russie dont elle s’évertue à traquer de quoi alimenter l’amour qu’elle lui porte.

Après avoir dit tout le bien qu’elle pensait des JO de Sochi, elle a poursuivi en usant de rhétorique pour couvrir la crise ukrainienne et en masquer ainsi les véritables enjeux.

Où est l’objectivité de l’information, où, la défense de droits humains si chère, pourtant, à nos indignés de la première heure?