Browsing Tag

Union Européenne

Politique

La gauche s’interroge: Juppé ou Fillon? Rien n’est encore joué

Bien malin qui serait capable de prédire la victoire d’Alain Juppé ou de François Fillon au second tour de la primaire de la droite et du centre!

Le tout sauf a ses émules. De part et d’autre de l’Hexagone, on s’active mais aussi du côté de Bruxelles. Et des deux candidats en lice, ce haut lieu européen a sans doute désigné son favori.

Quoi qu’il en soit, le peuple français qui le souhaite, s’exprimera et décidera.

Non pas forcément qui affrontera Marine Le Pen, déjà pressentie au second tour de la présidentielle de 2017. Car c’est aller un peu vite en besogne et minimiser les chances des autres candidats à venir.

La gauche se concerte encore, même si elle s’interroge aussi pour demain dimanche. Tout reste possible donc tant on sait combien les sondages ne révèlent que ce qu’ils peuvent sinon ce qu’ils veulent.

Politique

Entre chagrin et pitié, l’espoir

Un monde s’effondre devant nos yeux a déclaré Gérard Araud, ambassadeur de France aux Etats-Unis.

De la part d’un représentant de la diplomatie dont le pays, autrefois, représentait l’excellence même, on ne peut que se rendre à l’évidence de temps qui ont changé.

Ajouté au fait que l’Elysée n’avait préparé qu’une seule lettre de félicitations, on conçoit, en effet, qu’un monde s’effondre devant nos yeux.

Le 9 novembre 1989, avec la chute du mur de Berlin, un monde se réunissait. Qui ne s’en est réjoui?
La suite, discutable, a été évoquée ici-même.

Puisse le nouveau président des Etats-Unis oeuvrer à pacifier les relations avec la Russie et le monde s’en portera d’autant mieux, quoi qu’en pensent nos médias et les experts qu’ils invitent à  dire toute leur estime envers Donald Trump et Vladimir Poutine.

Sujet paru en page 21 de l’édition papier de La Tribune de Genève du 11 novembre 2016 sous le titre: «Autres temps»

Politique

Erdogan Poutine, au-delà des clichés

http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2016/08/09/31002-20160809ARTFIG00267-poutine-et-erdogan-a-saint-petersbourg-ou-la-revanche-de-carl-schmitt.php
A suivre la manière dont les médias occidentaux commentent la rencontre de ce 9 août entre les présidents russe et turc, on constate peu de variations.
De très nombreux compte-rendus reprennent la même rhétorique, la même analyse pour commenter ce que d’aucuns ont choisi d’intituler l’image du jour.
Or voici que l’auteur d’un article paru sur le site du Figaro, lui, n’hésite pas et convoque Carl Schmitt, juriste allemand qui a vécu de 1888 à 1985 et dont les liens avérés avec le nazisme ne manquent pas d’être rappelés.
Alors que l’accent est mis sur la théorie politique développée par l’intellectuel allemand, il  est évident que le titre donné à l’article fixe le cadre: Poutine et Erdogan à Saint-Pétersbourg ou la revanche de Carl Schmitt.
Se demander en quoi le juriste allemand aurait cherché une revanche est une autre question. Le fait est qu’en insérant son portrait dans l’image du jour, on est au-delà des clichés…

Politique

Rencontre Erdogan-Poutine, analyses ou partis déjà pris?

Les commentaires relatifs à la rencontre entre les présidents turc et russe, ce 9 août à Saint Pétersbourg vont bon train.
Or qui sait ce qui s’est discuté sinon joué entre Recep Erdogan et Vladimir Poutine en dehors de ce qui en a été communiqué?
Dire de la Turquie ou de la Russie que l’une ou l’autre serait en position de faiblesse ou de force relève de projections.
Tout autant nombre de considérations auxquelles se prêtent quantité de journalistes sur les deux pays et leur président respectif.
Mais on sait combien l’influence à exercer sur les opinions publiques importe, ne serait-ce que pour les préparer à telle ou telle décision.
Anticiper celle qui sera prise par l’Occident relève du pari quand ce ne serait du parti pris.
Car à observer ce qui s’énonce dans ce qu’on appelle media mainstream, on a assez vite la tendance:
http://www.ledauphine.com/politique/2016/08/08/erdogan-et-poutine-l-europe-les-fatigue
http://www.hebdo.ch/hebdo/cadrages/detail/le-flirt-entre-erdogan-et-poutine-inquiète-l’otan

Culture, Politique, Religions

La religion dans tous ses états

Ce sujet ci-dessous a été publié le il y a près de deux ans, le 29 septembre 2014, plus précisément.

Depuis, les décapitations se sont suivies et la France en a connu deux sur son sol.

En treize minutes et quelques, traiter de L’Etat et la religion dans les temps modernes ne vise aucune exhaustivité, loin s’en faut.

Ainsi, lors de la table ronde dont le lien figure en bleu ci-dessus, a-t-il été tenté d’aborder une thématique dont on ne peut faire l’impasse.

En ces temps où l’on décapite à tout va, où l’on évoque sans vouloir le nommer un « Etat Islamique », bien des questions se posent.

Les réponses à leur donner divergent et restent pour l’heure difficiles à cerner.

Que nous le voulions ou non, nous sommes projetés dans des conflits alimentés par le fanatisme religieux.

Daesh ou pas Daesh, on tue car on s’y déclare autorisé.

Histoire, Politique

Bruxelles, démocratie et autres rappels

Dans le cadre de la réunion des ministres européens des affaires étrangères agendée, ce jour, à Bruxelles, les déclarations d’intention et autres propos de circonstances se suivent et s’enchaînent:
http://www.boursorama.com/actualites/les-usa-et-l-ue-alertent-la-turquie-contre-la-tentation-d-une-repression-generalisee-55a54706ac9991448c567b11005a338a
Rappeler ce qu’est la démocratie n’est pas nouveau de la part d’autant d’élus ou autres tenants de pouvoirs.
Combien de fois n’a-t-on entendu s’élever telle ou telle autorité instituée au nom de la démocratie?
Il n’est, par exemple, que de songer à l’Ukraine et à autant de personnalités mobilisées pour y installer la démocratie.
Le résultat se connaît.
Avoir cautionné un gouvernement qui évacue toute trace susceptible d’évoquer un passé pour le remplacer par un autre ô combien démocrate ne s’invente pas.
Renommer une avenue de Kiev du nom de celui qui a tué et massacré, sans doute au nom de la démocratie, signe peut-être une ouverture sinon une grandeur d’esprit, allez savoir:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2016/07/11/d-un-dimanche-l-autre.html

Histoire, Politique

Turquie, Russie et Angleterre exclues de l’Europe par Coudenhove-Kalergi

On a beaucoup commenté le Brexit.
Ce mercredi 13 juillet, David Cameron quitte le 10, Downing Street qui sera désormais occupé par Theresa May et son époux.
La haute finance s’inquiète, les peuples se mobilisent, les souverainistes rêvent, peut-être dune autre Europe que celle proposée sinon imposée par l’Union Européenne.
Publié en 1923, le Pan-Europe de Richard Coudenhove-Kalergi ne manque pas d’intérêt.
Et cet extrait d’article paru en 2007, encore moins:
Pour constituer la Pan Europe, Coudenhove-Kalergi va exclure la Turquie et la Russie à cause de leur situation géographique mais aussi l’Angleterre à cause de son empire colonial présent sur tous les continents et de ses rapports particuliers avec les Etats-Unis:
http://www.nouvelle-europe.eu/richard-de-coudenhove-kalergi-portrait-d-un-visionnaire-paneuropeen
Autre extrait de Pan Europea non dénué d’intérêt, lui non plus:
Comme hier en Chine ou en Turquie, l’Europe sera demain partagée entre sphères d’influence anglaises, russes et américaines.
https://clio-texte.clionautes.org/spip.php?page=article-imprim&id_article=4836 
Qu’en pensent les Manuel Barroso et autres Jean-Claude Juncker, ci-dessus en photo tandis qu’il recevait le prix Kalergi-Coudenhove en 2014?
http://www.euractiv.de/section/osterreich/news/juncker-erhalt-coudenhove-kalergi-europapreis/

Politique

La Turquie, le monde et tant de questions…

L’article ci-après vaut ce qu’elle vaut mais ne manque pas d’intérêt:
http://www.20minutes.fr/monde/1877591-20160630-attentat-istanbul-turquie-joue-plus-daesh
De même, les commentaires qui le suivent, illustrent-ils non seulement la normale et logique diversité des perceptions mais surtout, l’extrême complexité de la situation.
Car au-delà de Daesh et de ses liens qui ont pu être et sont peut-être encore d’actualité avec la Turquie, il y a l’Arménie et le refus du Président Erdogan de reconnaître le génocide de 1915.
Lors de sa récente visite à Erevan, le Pape François a créé la surprise et l’incident diplomatique.
En effet, alors que dans le discours prévu et écrit qu’il devait tenir, le terme de génocide était absent, voici que le Saint-Père n’a pas hésité à le prononcer:
http://www.slate.fr/story/120163/pape-francois-et-genocide-armenien
Comment ne pas souhaiter voir le monde s’apaiser et la terreur s’estomper?
Voeu pieux ou non, il n’en demeure pas moins le seul à formuler.

Politique, société

Brexit, une suite pour quelle fin?

Les conséquences du Brexit ne se sont pas fait attendre.
Une pétition a été lancée qui réclame un nouveau referendum.
Plus d’un million de signatures y ont déjà été apposées.
Les avis sur l’effet de cette pétition varient. 
Le fait est que rien ne semble encore définitif.
S’en étonner?
http://www.francetvinfo.fr/monde/europe/la-grande-bretagne-et-l-ue/brexit-plus-de-300-000-britanniques-signent-une-petition-pour-reclamer-un-second-vote_1516065.html

Politique

A quoi joue Nicolas Sarkozy?

http://lelab.europe1.fr/nicolas-sarkozy-critique-a-nouveau-obama-puis-file-rencontrer-a-nouveau-poutine-2774216 
Et voici l’Ancien Président français déclarer, dans une interview accordée à LCI, que jamais la France n’a été si soumise aux Américains:
http://lci.tf1.fr/politique/exclu-lci-sarkozy-jamais-la-france-n-a-ete-si-soumise-aux-americains-8753868.html
Et d’évoquer la relation avec la Russie et de rappeler les accords conclus avec le président Medvedev pour régler les suites de la guerre ouverte par la Géorgie contre la Russie en août 2008.
Certes, ces accords avaient été initiés par la France qui présidait alors le Conseil de l’Union Européenne et certes, les Etats-Unis en avaient été exclus. 
Mais comparaison n’est pas raison et la guerre qui a opposé la Géorgie à la Russie n’a rien à voir avec celle qui a mis le feu au Sud-Est de l’Ukraine.
Nicolas Sarkozy, en évoquant la soumission de la France aux Américains, sait jouer sur la corde sensible de nombre de Français.
A quelle fin et pour quel crédit, l’avenir le dira-t-il?