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Politique, société

Après BHL à Genève, BHL à Barcelone…

capture d’écran equinox
Vous avez peut-être suivi Bernard-Henri Lévy à Genève, le voici à Barcelone. En effet, dans le cadre d’une conférence de presse, il a avoué la raison de son voyage.
Il s’agissait, pour lui, d’«exprimer sa tristesse de voir le vivre-ensemble abîmé à Barcelone, non seulement dans la ville, mais aussi dans les familles et au sein des groupes d’amis ».
Et il a conclu de sa venue qu’elle était « totalement indispensable ».
Ben voyons, comme toutes les fois qu’il a volé au secours de peuples menacés par tel ou tel régime.
Il y avait donc de quoi, pour lui, se porter en soutien à celui qu’il appelle son « ami ».
Manuel Valls, pour ne pas le nommer, candidat, comme vous le savez, aux Municipales de Barcelone.
On peut en rire ou en pleurer, en sourire ou s’en moquer, il n’empêche. La politique est vraiment un monde formidable!

Politique

De Matignon à Barcelone en passant par l’Essonne…

Voici qui est fait, Manuel Valls est officiellement candidat à la Mairie de Barcelone.
Il serait intéressant de savoir comment les citoyennes et les citoyens de la capitale catalane envisagent cette candidature!
Qu’un ancien Premier Ministre français se retrouve à la tête d’une Mairie catalane et pas des moindres, a tout de même de quoi surprendre.
Apparemment, cela semble plutôt bien reçu sur place.
En Suisse, lors d’une récente campagne qui a été menée à la suite du départ d’un Conseiller Fédéral, deux des trois candidats en lice étaient binationaux.
L’un d’eux, Ignazio Cassis, qui a été élu, avait avant cela décidé de rendre son passeport italien et de ne conserver, de ses deux nationalités, que la seule suisse.
L’autre candidat binational, Pierre Maudet, désormais pris dans une tourmente médiatico-judiciaire, est toujours binational franco-suisse.
Sait-on jamais que le cas de Manuel Valls lui donne des idées?

Politique

Valls malmené, le charisme en marche…

Humilité, sincère volonté d’oeuvrer pour la France, quelle que soit la motivation de Manuel Valls à se mettre en marche, l’accueil qui lui a été réservé a été aussi clair que le bleu des yeux d’Emmanuel Macron.
Pas de passe-droit, pas de faveur, rien ne distinguera d’une autre, une demande d’investiture pour La République en marche.
Avoir été le Premier Ministre du Président élu et se recevoir un vent tel que relayé dans cet article, à chacune et à chacun d’apprécier et d’y déceler le moindre charisme, le moindre respect pour une personne qui, quoi qu’on en pense, a exercé une haute fonction.
Cependant voilà, Emmanuel Macron encore candidat avait prévenu. Il n’avait pas fondé une maison d’hôtes.
On dit que la philosophie de son mouvement serait l’optimisme et placerait l’individu au centre.
Foin du collectif, à chacune et à chacun de prendre son destin en mains.
Il va falloir qu’il explique cela à tant de ses compatriotes qui, quoi qu’ils veuillent bien entreprendre, se heurtent à autant de portes fermées, se lancent dans autant de voies sans issue.
Mais puisqu’il a réussi, lui?

Politique, société

Haute tenue

capture d’écran: France2
Débat de haute tenue, ce 25 janvier au soir entre les deux finalistes de la primaire de la gauche. A l’inverse de ce qui avait été annoncé ici ou là, le cadre qui a réuni Manuel Valls et Benoît Hamon n’a de loin pas ressemblé à un ring.
On a eu droit à un échange de points de vue, à des visions parfois divergentes, parfois convergentes et surtout, à du respect mutuel de la part des deux candidats.
On a compris, aussi, que l’avenir de leur parti était en jeu. Même si Manuel Valls l’a plus clairement fait ressentir, Benoît Hamon ne l’a pas perdu de vue.
Ensuite, sur le plateau de France2, Julian Bugier a eu beau enfoncer le clou face aux représentants des deux candidats de la primaire, aucun ne s’est laissé entraîner là où le journaliste l’aurait souhaité.
Dans un cas, c’était pour savoir si Manuel Valls vaincu se rallierait à Benoît Hamon, dans l’autre, si Benoìt Hamon devancé par le mutant s’effacerait en sa faveur. Aucune de ces deux questions n’aura reçu de réponse et c’est très bien ainsi.
Fort à propos, il a été rappelé qu’il appartenait aux électeurs de décider de l’avenir de ce second tour de la primaire et de ses suites pour la présidentielle plutôt que d’en anticiper les résultats par de pures projections.
* http://voix.blog.tdg.ch/archive/2017/01/17/quelle-france-voulons-nous.html

Politique

Ce qu’un Président a dit…

capture d’écran: huffingtonpost
 
Ce mercredi 25 janvier, le débat entre les deux candidats en lice pour le second tour de la primaire de gauche sera sans doute déterminant.
A plus d’un titre tant le PS est fragilisé et ses membres, en définitive, bien peu respectés. Le comportement de l’encore actuel Président de tous les Français, entre autres élites de gauche, a de quoi laisser perplexe. 
Tantôt au théâtre parce qu’il l’avait promis à Michel Drucker de longue date, tantôt au Chili pour des raisons agendées sans doute aussi de longue date, François Hollande a déclaré qu’il n’irait pas voter ni au premier ni au second tour de cette primaire. 
Soit.
Cela dit, certains ont retrouvé dans le livre de Gérard Davet et Fabrice Lhomme, ce que le Président bientôt sortant avait dit de Benoît Hamon. On peut le lire ci-dessus, dans la capture d’écran qui illustre ce sujet.
Le fait est que cet ancien Ministre de l’Education a remporté le premier tour de la primaire et n’entend pas perdre le second. Normal, il ne s’est pas présenté pour perdre. Mais face à lui, Manuel Valls n’entendra pas non plus s’en laisser conter.
Tout cela peut déboucher sur le meilleur ou sur le pire, en ce sens, cette primaire est loin d’être banale. Car son vainqueur aura, ensuite, à affronter ou composer avec un jeune premier qui ne veut rien savoir de ceux qui furent ses pairs:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2017/01/18/ps-fin-de-parti.html
Ce mutant* a peut-être le vent en poupe mais de là à lui confier l’exercice de la charge présidentielle, il y a un pas à projeter avant de le franchir.
* http://voix.blog.tdg.ch/archive/2017/01/17/quelle-france-voulons-nous.html

Politique

FN, le poids du père

capture d’écran de *
Selon Marine Le Pen, Manuel Valls et François Fillon seraient des doublures:
http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/quand-marine-le-pen-tacle-les-candidatures-de-fillon-et-valls-890947.html
Elle est plutôt mal placée, cette héritière du parti de son père, de traiter ses collègues de doublures.
Ce n’est pas parce qu’elle aurait dédiabolisé le Front National qu’il n’en serait pas pour autant un miroir aux alouettes tandis qu’il se présente comme issue aux problèmes de Françaises et de Français oubliés des quinquennats  de droite et de gauche.
Si le jeu démocratique permet que le Front National soit présent dans la course à l’Elysée, capitaliser sur la colère citoyenne, on a vu où cela avait mené.
François Hollande a été élu par rejet de Nicolas Sarkozy. Le résultat, on y a assisté en direct, ce 1er décembre au soir.
Marine Le Pen préside une formation politique créée par son père. Elle a souhaité prendre ses distances de lui au point de l’exclure de ce parti qui lui a permis, à elle, de s’imposer.
A lire ce qui suit, on comprend que rien n’est aussi simple:
* http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/11/17/l-exclusion-de-jean-marie-le-pen-du-front-national-validee-par-la-justice_5032861_823448.html

Politique

Fillon rassemble, Valls divise, Marine avise

Le vainqueur de la primaire de la droite et du centre n’en est qu’au début de ses peines.

Entre une France de droite et du centre prête à se rassembler derrière lui et une France de gauche qui se disloque au jour le jour, reste une France bleue marine qui glane tout ce qu’elle peut de voix de mécontents.

Bien sûr que la Marine nationale a un programme. Bien sûr qu’elle séduit une bonne partie de ses compatriotes par son programme.

Reste juste à savoir si la France encore à la sauce hollandaise, serait prête à avaler ce que lui concocte son Front national.

Dire de François Fillon qu’il incarne une droite libérale n’est pas une nouveauté. Au moins ne s’en est-il pas caché.
Ce qui est loin d’être le cas d’un François Hollande -alors candidat- qui avait fait de la finance son principal adversaire:

Le résultat, c’est qu’à l’heure actuelle, il risque bien d’en avoir de plus coriaces, d’adversaires.

société

La France entre faits divers et actions civiques

Deux réactions dont l’une est qualifiée d’incident par Le Figaro  méritent réflexion.
L’une est celle de ce policier qui a refusé de serrer la main du Président Hollande et de son Premier Ministre Valls.
L’autre est celle d’une jeune femme qui a publié sur son compte Facebook ce qui lui est arrivé dans un bus à Toulon.
L’important écho médiatique qu’ont rencontré, tant le comportement du policier que le statut publié  par la jeune femme ne relève d’aucun hasard.
Il correspond à des préoccupations partagées par  nombre de personnes.
Les réseaux sociaux en sont la preuve qui affichent telle ou telle page de soutien au policier ou des dizaines de milliers de partage du statut de la jeune Toulonnaise.
A lire l’article consacré au refus du policier de serrer la main de François Hollande et de Manuel Valls, on lit une certaine relativisation du fait et de sa portée: 
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2016/06/17/25001-20160617ARTFIG00350-un-policier-refuse-de-serrer-la-main-a-hollande-et-valls.php
De ce qu’il adviendra de l’entreprise de la jeune femme, l’incertitude domine.
Car c’est bel et bien le statut de plus en plus controversé de la femme et de son image auquel vise à sensibiliser la jeune Toulonnaise:
http://www.varmatin.com/faits-divers/bonjour-je-suis-une-salope-le-coup-de-gueule-de-maude-18-ans-insultee-a-cause-de-son-short-57501

Culture, Politique, Religions, société

«Et je rappelle et je rappellerai toujours que les premières victimes de ce terrorisme sont les musulmans».

Monsieur le Premier Ministre,
Ces propos sont les vôtres et ont été cités dans un article paru sur le site du Dauphiné.com.*
Au risque de vous contredire, non, les premières victimes de ce terrorisme ne sont pas les musulmans.
Les premières victimes de ce terrorisme sont celles qui meurent, de fait.
Les premières victimes sont celles dont ce terrorisme prend la vie.
Les premières victimes sont celles dont la tête est tranchée.
Les premières victimes sont celles dont la tête tranchée a été fichée sur une grille.
Quant aux prochaines victimes, elles sont partout.
Monsieur le Premier Ministre, vous n’êtes certes et comme nul autre, tenu à l’impossible.
Mais nul, non plus, n’est tenu à déconsidérer la vie d’un innocent décapité.

Avec respect,
                                                                                                    Hélène Richard-Favre
 
http://www.ledauphine.com/isere-nord/2015/06/28/attentat-a-saintquentin-fallavier-transfert-attendu-du-suspect Lettre parue en page 13 de l’édition papier de La Tribune de Genève du 30 juin 2015 et adaptée aux critères de la rubrique « Courrier » qui ne publie pas de Lettre ouverte.

Politique, Religions

Christianophobie, grande absente du plan d’Etat français

En France, face à l’augmentation d’actes antimusulmans et antisémites, Manuel Valls a annoncé que ceux-ci seraient sanctionnés plus efficacement.

De même, y a-t-il ajouté les actes racistes et homophobes.

A comprendre donc, de ce plan de lutte de l’Etat français, que les actes christianophobes ne seront pas concernés.

100 millions d’euros sur trois ans seront ainsi investis pour une défense sélective qui exclut l’atteinte au christianisme, religion constitutive de la France.

On comprend d’autant la difficulté qu’ont eu bien des médias hexagonaux à commenter les actes de violence meurtrière et christianophobes qui se sont déroulés en Méditerranée à bord d’une embarcation de migrants se dirigeant vers la Sicile.

Car les actes criminels des migrants musulmans originaires du Mali, du Sénégal et de Côte d’Ivoire n’ont strictement rien de raciste puisqu’il ont visé des Chrétiens du Niger et du Ghana.

Pas davantage ne sont-ils antisémites ni homophobe non plus.

Ils répondent à la seule haine du christianisme, critère qui ne figure pas dans la sélection opérée par le chef du gouvernement français.

Certes, la France est un pays dit laïc.

Alors, en quoi l’Islam ou le Judaïsme devraient-ils y être mieux défendus que le Christianisme?

Sujet publié en page 17 de l’édition papier de « La Tribune de Genève »des 25-26 avril 2015