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Culture, Economie, Politique, Religions, société, Voix

En cet été finissant

Chères lectrices et Chers lecteurs,

Vous l’aurez constaté, le rythme des publications que je partage sur ce blog a changé. Plusieurs raisons sont à l’origine de mon silence parmi lesquelles une actualité si chargée et si complexe qu’y porter un regard digne de ce nom m’est apparu difficile.

Nombre d’analystes invité(e)s à s’exprimer dans nos médias apportent tel ou tel éclairage tantôt confirmé, tantôt démenti par les faits commentés, d’autres s’emparent des réseaux sociaux pour y étaler leurs certitudes aussitôt contredites.

En pareilles circonstances, j’ai préféré observer quelque recul.

S’agissant de la situation sanitaire qui nous concerne toutes et tous mais, semble-t-il, surtout sa gestion par les personnes qui en ont la responsabilité, la révolte gronde, les jugements et les condamnations pleuvent à titre individuel ou collectif, des « camps » s’étant formés.

Que nos sociétés dites développées se scindent en factions qui, pour les unes, arguent de « la solidarité à observer » ou pour les autres, de « la liberté à défendre », c’est qu’elles ont appris le sens du combat d’ordre axiologique et qu’elles ont tout loisir de le mener.

Dans le même temps, des contrées sont aux prises avec le déchaînement d’éléments naturels ou avec de redoutables forces idéologiques, la lutte est alors celle de la survie quand elle s’envisage encore.

Eau, feu, terre ont emporté des milliers de vies vers la mort ou vers une destruction telle que rebâtir ce qui a été anéanti relèvera, pour bon nombre, de la chimère sinon du dur labeur.

En ce début de fin d’été incertain à bien des égards, je pense à autant de celles et de ceux qui, d’une minute à l’autre, ont perdu l’ensemble de ce qui a constitué leur existence quand ce n’est pas la vie elle-même.

Religions, société

Au-delà de l’être, au-delà de sa famille, le poids des valeurs

Voici un triste cas d’école. Triste car il révèle l’ampleur d’influences et leurs conséquences. Triste, car c’est plus qu’une famille qui est déchirée.
A lire cet article qui résume le sort de Vincent Lambert, au-delà des déchirures familiales, c’est un combat idéologique qu’il révèle. 
Ce sont des valeurs qui se heurtent les unes aux autres à coup d’arguments, de références et de témoignages, tous irréconciliables.
C’est le sens que chacune et chacun donne à la vie qui veut l’emporter sur l’autre qui lui est opposé.
Pour les parents de Vincent, on le tue si on cesse de l’alimenter, pour le reste de sa famille, on va contre la volonté de Vincent si on poursuit les traitements.
Se font face ainsi deux courants de pensée, celui d’un fervent catholicisme, celui d’un réalisme qui ne se définit pas forcément contre la foi catholique.
Mais qui choque parce que le geste qui prive Vincent de soins, depuis ce jour, lui sera fatal.

Culture

Envol

Mais que disent toutes ces mères à leurs enfants trop tôt partis, ces veuves à leurs maris éteints depuis si longtemps qu’elles ne sauraient peut-être même plus les reconnaître dans la foule de défunts qui se présenteraient à elles?
Que sollicitent-elles qui leur serait rendu en écho et que d’autres, plus réservés quant à l’échange possible avec l’au-delà, seraient incapables de percevoir?
Là, en permanence tout près de moi, j’ai leurs mains, leurs sourires qui disent la malice, la joie, la tristesse, aussi et on prétend que je devrais leur parler alors que très vite le noir brouille tout et les engouffre dans un infini dont nul ne sait rien. 
Croire ou rejeter autant d’histoires qu’on rapporte, certes, donne une autre teneur à l’existence.
Et si pleurer les absents ou s’adresser à eux exerce une action diverse, selon certaines visions du monde, que ces lignes partagées ici s’envolent vers l’insondable nuit.

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Un temps de deuil

A vous toutes et tous qui suivez ce blog, vous aurez lu, hier, le deuil qui me frappe. Particulièrement cruel, il s’ajoute à quatre autres qui m’ont privée de mes plus proches.
Cela dit et en mémoire de cet ami qui a tantôt partagé mes positions, tantôt pas du tout, je tiens à dire, ici, combien riches ont été nos échanges menés en parallèle à toutes sortes de luttes individuelles.
En dehors de sujets d’ordre socio-économique ou géopolitique, il y avait tout simplement des questions humaines de première urgence.
Et là, c’est un monde que nous avons arpenté. Non pas en long et en large et encore moins dans tous les sens, tout au contraire.
De considérations à cet égard n’est pas le propos. Mais celui de faire part d’un temps de deuil à m’accorder.

Culture, société

L’amour de la vie

Encore une évocation?
Oui, celle de Jacques Dutronc, quitte à lasser certaines ou certains, quelle importance quand on sait que le monde, quoi qu’il en soit, ne s’arrêtera pas de tourner pour autant, avec ses joies, ses misères, sa violence sans cesse condamnée et cependant entretenue.
Johnny Hallyday n’a pas été mon idole. Mais comme pour de très nombreuses personnes, il a accompagné ma vie d’une manière ou d’une autre.
Jean d’Ormesson non plus, n’a pas été mon écrivain préféré mais déjà et sans m’expliquer comment ni pourquoi, sa présence parmi nous me manque.
Et puis, un hommage n’efface pas un autre.
C’est pourquoi, ce qui a pu être émis comme remarques sur les obsèques réservées à Johnny Hallyday n’ont en rien éliminé la mémoire de Jean d’Ormesson.
Au contraire, ces deux hommes, nés à un jour d’intervalle -certes avec quelques années de différence- et morts à un jour d’intervalle aussi, nous laissent une image de la France qui chante et qui lit.
Merci à eux, merci à tant d’autres qui savent ou ont su cultiver l’amour de la vie et l’aveu de leurs failles.

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Quiz

Des atouts. De couleur. Qualifiés. Ou chiffrés. En quantité variable. Selon les goûts. Et les pratiques.
Un jeu, la vie?

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Histoires françaises

Le sexe a ses secrets qui se révèlent et se succèdent. L’interdit charge les uns, la vie exalte les autres. Une femme poursuit un homme, un enfant naîtra de l’autre. .

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Avenir

Là ou ailleurs, il se réalise.
Là ou ailleurs, quel sens a-t-il s’il n’en a plus?