A l’heure où tant de conflits embrasent le monde, que représente une vie ordinaire? Si peu et pourtant, partout à Genève des voix s’élèvent pour se plaindre. D’incivilités quotidiennes courantes à tous les niveaux et dans tous les domaines. Mais on nous annonce une nouvelle Constitution. Soit. On nous en dit aussi son prix en millions et en heures de travail. Soit. Mais qui songe à la gestion de vies quotidiennes polluées par toutes sortes de nuisances ordinaires? Les ranger au rang de banalités à considérer comme normales en vertu de l’usage désormais consacré de l’adjectif, non. Une vie citoyenne vaut mieux que cela et sait encore distinguer la tolérance de l’abus.
violence
L’être contemple ce qu’il a cru aimer et partager, la vie. Avec ou sans émoi, c’est selon.
A lire ici et là au fil des blogs ou autres réseaux sociaux ce qui s’écrit sur la violence, on mesure la difficulté qu’il y a à cerner et à percevoir au mieux ce phénomène. Admettre que son traitement reste complexe, éviterait autant de polémiques que de vains débats. Mais l’humilité à observer face à l’irruption de forces obscures observées chez soi ou chez l’autre, relève sans doute de l’utopie. Il n’y a pourtant pas lieu ici de faire une quelconque apologie de la violence. Mais d’exorter celles et ceux qui savent tout de la manière de la traiter, à modérer leur empressement à dire ce qui doit être réalisé et pas même ce qui devrait l’être. Oser espérer un peu plus d’honnêteté dans la considération de ce fait, serait la première attitude à observer. Car nul n’est à l’abri de la violence. Ni de celle subie, ni de celle causée. Le reconnaître n’est pas y concéder ni y complaire. C’est accepter que son traitement relève davantage de l’approximation que de la panacée.
Le titre du « blog » de Jacques-Simon Eggly, Encore des banaliseurs de l’insécurité,interroge. Il incite en tout cas à réagir aux amplificateurs de l’insécurité. Car s’il est juste de ne pas demeurer insensible à la violence, l’instrumentaliser à des fins partisanes l’est beaucoup moins. Ainsi conviendrait-il de se pencher sur le problème de manière objective et de se livrer à des analyses fines pour tenter d’y trouver la parade la plus audacieuse. Au lieu de quoi l’on assiste à des matchs de ping-pong entre tenants de solutions, toutes présentées comme seules valables. Dans un commentaire que j’ai posté hier à midi sur le blog de Monsieur Eggly, pas encore publié à moins d’avoir été modéré, je lui ai demandé s‘il avait lu l’article de Peter Oborne dont il a été question ici dans les précédents sujets*. J’ose espérer sa réponse. * http://voix.blog.tdg.ch/archive/2011/08/20/violence-s-en-cause.html
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On pensera ce qu’on veut de Levi’s. On notera tout de même que la marque se comporte avec un peu moins d’empressement que certains, prêts à tout pour se faire connaître. http://www.lematin.ch/actu/societe/levis-renonce-sa-pub
Pour rester soi, frapper l’autre.
Etre et avoir, même combat.
Tuer et s’affirmer.
La foi qui tue? La loi du fou. 13:59 Ecrit par Hélène Richard-Favre dans Vie politique | Lien permanent | Commentaires (3) | Trackbacks (0) | Envoyer cette note | Tags : violence, foi, terrorisme | del.icio.us | | Digg | Facebook
Intimités
Abusées, violentées, dévastées, l’intérêt qu’elles suscitent prouverait-il leur valeur?
Ils t’ont tué.
Ils ont dit qu’il le fallait.
Ca leur a suffi comme explication.