Une rare violence s’est emparée de la France.
De sa capitale, en tous les cas.
Dire la tristesse ressentie reste, à l’évidence, bien peu.
Et cependant, ajouter des considérations à tant d’autres émises, est-ce bien raisonnable?
Quand tout s’énonce, rien n’est plus crédible.
Seul le mal demeure.
Et face à lui, la désolation.
violences
Il est beaucoup question, ici et là, des agressions commises la nuit du Nouvel An à Cologne.
Ce qui s’est passé a profondément affecté non seulement les victimes mais bien au-delà et cela se conçoit.
A l’évidence, le sujet est dores et déjà bien politisé.
A lire cette analyse rendue par un ancien correspondant du Figaro en Allemagne, la situation semble, toutefois, plus complexe qu’il n’y paraît:
http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2016/01/07/31002-20160107ARTFIG00400-agressions-a-cologne-le-deni-et-la-colere.php
A cet égard, il serait bon de rappeler que, dans le monde, la violence à l’encontre des femmes en concerne une sur trois.
Physique ou sexuelle, elle s’exerce à tous niveaux, selon toutes religions, cultures ou nationalités.
Ce rapport de l’ONU, rendu le 6 novembre dernier, est fort instructif et permet de nuancer quelques a priori:
http://www.unwomen.org/fr/digital-library/multimedia/2015/11/infographic-violence-against-women
Controversés, ils opèrent. Pour la bonne cause. Fausse. Mais juste pour qui y a engagé foi et salut.
Qui contesterait le fait de réagir à la violence qui s’exprime dans les sociétés? Personne n’y demeure insensible. Mais de là à brandir la solution susceptible de venir a à bout de ce phénomène, il y a un pas à ne pas franchir. Car si la réflexion sur ce problème n’est pas exclue, qu’elle soit au moins conduite de manière lucide et réaliste. On observe trop souvent la mauvaise foi gangrener les débats qui traitent de la ou des violence(s). A cet égard, l’éditorial de Peter Oborne*, paru dans « The Telegraph » est instructif en ceci qu’il ose s’attaquer à des modèles qui inspirent aussi ceux dont on réprime ensuite les agissements. * http://voix.blog.tdg.ch/archive/2011/08/19/peter-oborne-le-journaliste.html
Force
Le pouvoir est au bout du fusil, selon Mao Tsetoung. Et si on lui ajoute la fleur?