La maladie est une chose, la volonté de détruire une autre.
Les jeunes femmes des Pussy Riot auraient été diagnostiquées par un psychiatre. Si elles n’ont pas vu leurs prestations s’achever dans un asile, c’est que leur raison n’aurait pas été considérée comme entamée.
Il faut donc considérer ce groupe allié à celui de « Voïna » (la guerre en russe) comme décidé au combat.
Tel est d’ailleurs bien l’objectif visé par ces jeunes femmes, déclarer la guerre au pouvoir russe en place et la mener par des actions dites artistiques.
Discuter de la peine infligée à ces femmes n’est pas ici le propos.
Mais relever l’avalanche médiatique qu’elles ont voulu déclencher par leurs actions, oui. Car c’est de manière consciente et décidée que ces femmes ont mené leur guerre.
C’est pourquoi la sentence qui leur a été infligée ne les a pas effrayées.
Résolument combattantes, elles revendiquent leur sort et refusent de se porter victimes. C’est leur droit. Qui le contesterait?
Dans ce cas, les rappels de Goulags ou autres époques dites staliniennes par certains medias ont bon dos de la part de ceux qui, autrefois, ne se hâtaient pas d’en faire leurs grands titres.
On dira qu’ils ne savaient pas.