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« Un président ne devrait pas dire ça… » pour reprendre le titre de l’ouvrage de Gérard Davet et Fabrice Lhomme

Plus de onze ans que la guerre fait rage dans le Donbass, plus de onze ans que, vous le savez bien, la Russie a tout faux.

Plus de onze ans que la mort décime les générations, que la fracture entre deux pays autrefois frères a déchirés au point de rendre à peu près vain tout espoir de réconciliation, plus de onze ans que la diplomatie européenne a révélé son vrai visage avec les accords de Minsk I et II trahis mais on n’en démord pas, il n’y a qu’une seule coupable.

Devinez laquelle! La réponse est toute trouvée puisqu’en Ukraine, on n’aspire qu’à la démocratie.

Raison pour laquelle, en février 2014, la Rada a adopté une loi interdisant le russe jusque-là reconnu comme langue officielle. Aux russophones de se débrouiller pour oublier leur langue et leur culture. Car en démocratie, c’est ainsi. On ne reconnaît plus la langue d’un peuple dont le président est un dictateur, un « tyran » lit-on aussi.

Un homme, d’ailleurs, annoncé mort depuis des années, atteint qu’il aurait été de toutes sortes de maladies.

Qu’on n’apprécie pas un chef d’État est une chose. Qu’on en dise n’importe quoi, une autre et surtout lorsque les propos tenus le sont par des éditorialistes, des journalistes ou des personnalités politiques en vue.

Dans ce sens, le titre d’un ouvrage paru en 2016 et signé Gérard Davet et Fabrice Lhomme, s’applique tout aussi bien à l’actuel locataire de l’Élysée qu’à son prédécesseur François Hollande qui a inspiré le titre du livre: « Un président ne devrait pas dire ça… »

Je vous invite à écouter ne seraient-ce que les deux dernières minutes de l’interview qu’Emmanuel Macron accorde à Darius Rochebin sur LCI.

Vous y découvrirez la consécration du « en même temps » qui caractérise le président français. Ne rien dire de ses « collègues » pour lesquels il a « toujours du respect » mais dire quand même.

Je ne suis ni politicienne, ni militante.

J’observe juste comment la plus mauvaise foi qui soit à l’appui d’intérêts en tous genres a réussi a œuvrer pour rendre nos pays aussi éloignés et étrangers les uns des autres jusqu’à les rendre désormais ennemis quand bien même on s’agiterait pour trouver des accords de paix.

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