Une amie, une mère ou supposée telle, autant de femmes qui n’hésitent pas à en livrer d’autre quand elles le sont déjà ou pas plutôt encore enfants.
Cela se passe au Népal où la pauvreté est telle que tout paraît bon à prendre pour vivre. Aussi bien, ces toutes jeunes-filles vont-elle suivre les conseils de telle ou telle et faire confiance pour sortir de la misère.
Mais celle qui les guette à leur insu est abyssale et exige autant de force morale que d’aide pour s’en extraire.
C’est Telerama qui rend compte du travail réalisé au Népal par la photoreporter Lizzie Sadin.
On est loin de Hollywood, là.
On est loin, aussi, de l’homme qui abuse quand on lit qu’il s’agit, parfois, des parents qui ne semblent avoir guère d’autre moyen que de vendre leur propre enfant.
On est dans la réalité d’un univers qui ne concerne pas le seul Népal mais qui détruit nombre de toutes jeunes-filles.
Exposer à Paris les photographies de pareil sort vécu est essentiel à la prise de conscience. Puisse-t-elle, elle-même, susciter mieux encore, c’est ce que l’on souhaite à autant de martyres.
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