Genève rebaptise ses rues pour mettre en lumière des femmes.
Voici qu’apparaissent soudain les noms de telle « cheffe du Service de sténographie du Secrétariat de la Société des Nations« , ou de telle, « ingénieure »…
Fort bien mais ces femmes qu’on honore étaient le plus souvent issues de milieux dits « bourgeois ».
Quid de tant d’autres qui, aussi utiles et vertueuses, menaient mille tâches ancillaires auxquelles les obligeaient leur situation socio-économique?
Désormais, pour une femme, être « cheffe de service » ou « ingénieure » est devenu bien plus courant.
Comment seront distinguées les ingénieures et les cheffes de services si tant est qu’un jour, leurs noms soient retenus pour désigner une rue?
Cette modification apportée à l’appui de l’égalité entre hommes et femmes est biaisée.
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Mme Hélène Richard-Favre,
Votre article chapeau est intéressant, je dirais comme d habitude afin de transmettre un message et faire développer une discussion sereine et utile.
ça ne vous échappe nullement que donner des noms de rue ne met pas en lumière ni des Femmes ni des Hommes non plus car pour le citoyen lambda cela ne lui dirait rien de ce qu il a fait ou n a pas fait cette Femme ou cet Homme mâle.
Où je vous rejoins en partie, si vous me le permettez est dans la notion d Egalité entre les deux sexes mais il faudrait encore plus que cette égalité soit scindée à l Equité.
Bien à Vous.
Charles 05