Il paraît assez logique qu’Eugène Ionesco dont on célèbre, ce 28 mars, le vingt-troisième anniversaire de la mort, se soit exprimé sur la monarchie.
Cité dans Noblesse oblige, Editions Autrement, avril 1987, ses propos ont été relayés sur différents sites royalistes.
On finira bien par restaurer la monarchie, un jour, contre la dictature et contre l’anarchie, ainsi se termine la reprise de ce qu’a énoncé Ionesco auquel, sur ce site, a été aussi associé Salvador Dali.
Quelle que soit la relation que l’on entretienne ou non avec le royalisme, le point de vue émis par l’écrivain ne manque pas d’intérêt.
Et ce d’autant moins lorsque la mobilisation ne cesse de se rappeler, ici et là, contre toute forme de dictature réelle ou projetée.
Les régimes républicains et démocratiques sont, certes, conçus comme expressions de volontés populaires. Mais lorsque l’individualisme et l’intérêt particulier se confondent avec toute préoccupation collective et générale, alors, la division menace.
Et, de fait, l’équilibre des forces sociales du pays se rompt.
Dans ce cas, ce n’est plus face au seul monarque que l’on se retrouve confronté mais face à toutes sortes de roitelet(te)s qui agissent trop souvent en leur seul et propre nom tandis que sont brandis slogans et valeurs qui ne rallient qu’à eux-mêmes.
Vite le roi? Un peu de décence déjà!
société
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