À observer différentes réactions ici ou là face à l’information – si elle en est – qui est délivrée par les médias « mainstream », il s’avère qu’à côté d’irréductibles inféodés, de nombreuses personnes commencent à prendre la mesure du traitement réservé à la Russie et à l’Ukraine.
Soit qu’elles constatent une forme de « matraquage » n’allant que dans un sens, soit qu’elles réalisent, soudain, que la guerre menace et se profile de plus en plus, par l’incessant activisme de ce qu’on ose encore appeler « élites » politiques dont tant de journalistes se font les relais.
Peut-être connaissez-vous, au moins de nom, Arno Klarsfeld. Peut-être aussi, avez-vous vu passer sous vos yeux la pétition qu’il a lancée en faveur de la paix. En voici le lien. Que peut cette initiative ou pas, elle dénote au moins le refus de cautionner l’escalade meurtrière.
Pour le reste, quand on sait les pressions phénoménales qui s’exercent sur les personnalité en charge de pouvoirs divers pour qu’elles s’alignent sans discuter sur l’objectif visé et à atteindre, sans quoi plane telle ou telle menace, on se demande ce qui contribuera à éviter le pire.
Pour qui souhaite en savoir davantage sur Arno Klarsfeld, voici son interview par André Bercoff, sur Sud Radio.
2 Comments
Moi, ce que je constate, c’est que la gauche et les verts, dans certains pays, sont de véritables part-en-guerre, alors que cela ne correspond pas aux valeurs fondamentales qu’ils sont censés véhiculer. A contrario, la droite et l’extrême-droite semblent vouloir éviter les aides à l’Ukraine et privilégier leurs propres peuples. C’est à n’y rien comprendre ! La gauche en devient écoeurante…
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Pourtant, on voit bien que même en envoyant des chars, puis des avions (Z. ayant obtenu les premiers, va maintenant pouvoir reprendre ses jérémiades) au compte-gouttes (l’Europe voulant aider mais pas trop quand même), cela ne fera qu’étendre le conflit, soit dans la durée, soit en intensité – soit les deux « en même temps » – expression chère à Macron. La paix s’éloigne ainsi de plus en plus.
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Les Ukrainiens ne sont certainement pas aussi parfaits que ce que l’on nous veut nous vendre à longueur de journée. Actuellement, les conditions de travail se détériorent dans toute l’Ukraine, les patrons profitant lâchement de la casse du droit du travail qui s’accélère dans le pays, alors que seule une partie, rappelons-le, est réellement en guerre.
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Il existe pourtant des solutions, qui ne plaisent évidemment pas (cela s’appelle des compromis), mais qui permettraient de stopper immédiatement toute cette folie, qui coûte très cher à tout le monde.
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Car il est clair que Poutine ne lâchera jamais l’affaire : il a bien trop à perdre, et connaît fort bien le traitement infligé aux perdants lors des 1ère et 2ème guerres mondiales. Il aura la reconstruction de l’Ukraine à sa charge. Quel pays pourrait se permettre de payer cela, sans porter atteinte à son économie pour les 50 prchaines années ? Si il n’arrive pas à ses fins, viendra au bout la réelle escalade. On ne pourra pas dire que l’on aura tout fait pour l’éviter ! Nos enfants, si ils en survivent, pourront être fiers de leurs géniteurs qui auront prolongé ce conflit, qui ne nous concerne pas, malgré ce que nos médias nous serinent depuis des mois…
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Zélenski rêve de faire entrer l’OTAN dans cette guerre. Ne le laissons pas faire, disons stop aux Américains, arrêtons d’armer l’Ukraine et forçons-les à négocier : laissons aux Russes les parties déjà occupées (et anciennement déjà pro-Russes), et dressons une ligne claire et infranchissable pour le reste, éventuellement gardée par l’OTAN.
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N’oublions pas que si Poutine devait perdre demain, rien ne l’empêchera de recommencer dans 5 à 10 ans. L’économie et l’industrie russes sont en marche pour la guerre, contrairement à l’Europe. Le pays est autonome dans tous les domaines vitaux, contrairement à l’Europe.
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Certains diront que c’est de la lâcheté, que de céder. A mon avis, si l’on veut sortir de là, c’est plutôt du bon sens ; sinon, le conflit est parti pour durer, et la planète en souffrira longtemps. Tout cela pour des régions que personne ne connaissait encore le 23 février.
« La gauche en devient écoeurante… »
On n’est jamais trahi que par les siens. L’extrême gauche genevoise me dégoutte particulièrement. Ils sont totalement incapables de la moindre analyse politique. Résultat: ils soutiennent l’impérialisme ricain et les ukronazis. Il y a de nombreux cas dans l’histoire où des gens de gauche sont passés à l’extrême droite.
Aujourd’hui ils prétendent défendre le droit des peuples à l’indépendance, à l’autodétermination, sauf pour les Russophones du Donbass, d’Odessa, de Tchernigov, etc. Bref, une haine anti-russe pathologique.
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Ce sont des privilégiés qui font tout pour ne pas perdre leurs privilèges en soutenant l’hégémon ricain et en participant de l’exploitation du monde. Une autre forme d’hypocrisie.
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Il y a une exception:
https://www.youtube.com/watch?v=yJm4MTBfTOc
Chez nous ils sont trop stupides.
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A part ça, ne soyons pas naïfs. Les manifestations sont d’abord pour le soutien aux ukronazis, puis contre l’inflation. En Allemagne c’est devenu un crime de soutenir la Russie. Voyez le sort d’Alina Lipp. Les pays européens se fascisent, se totalitarisent et la Suisse ne fait pas exception. Cela a déjà commencé avec le covid, qui rappelons-le n’a tué que des gens au-dessus de 70 ans ou au système immunitaire défectueux ou souffrant de comorbidités ou injectées. Et en 2020 seulement, car la surmortalité estivale de 2022 au-dessus de 70 ans s’explique par les canicules.