Ce 24 février, qui ne sait de quoi il commémore « l’anniversaire »?
Aucune de nos chaînes d’information publiques, privées, en continu ou pas, ne manque de nous rappeler qu’il y a un an, la Russie ou, pour certaines d’entre elles qui tiennent à la nuance, « La Russie de Poutine » attaquait, agressait envahissait -à choix- l’Ukraine.
Revenir sur cette date est douloureux pour n’importe quelle personne sensée et sensible.
Parce que revenir sur ce qui l’a précédée est très peu sinon jamais relevé par nos médias dits « mainstream ». Les personnes qui rappellent comment et pourquoi le Donbass est entré en guerre civile sont, en grande majorité, écartées desdits médias.
Et si elles sont invitées, elles sont systématiquement interrompues.
Plusieurs exemples ont été donnés ici, de personnalités, françaises pour la plupart, qui ont tenté une autre approche que celle qui domine le paysage médiatique pour se voir aussi vite confrontées à la mauvaise foi de journalistes.
Quant à celles qui ont plaidé pour la paix, leur appel est aussi noble que vite ramené à la marge.
À la marge du discours qui doit prévaloir. Du discours qui doit dire combien la Russie est à bannir, à sanctionner, à conspuer, à présenter comme carrément barbare.
Heureusement, nombre de personnes commencent à ouvrir les yeux. Nombre de personnes commencent à mesurer le haut degré de propagande auquel nous sommes soumis, journée faite.
Demeurent, bien sûr, les inconditionnelles, inféodées au matraquage officiel et convaincues.
Si convaincues qu’elles agressent sans vergogne qui leur oppose un autre regard. Si convaincues qu’elles rompent les liens d’amitié. Si convaincues qu’elles foncent à l’aveugle et cognent comme des sourdes.
Voilà où nous a amenés notre « information ». À ce que nous ne nous comprenions plus les uns et les autres. À ce que l’on soit de fait considéré comme « poutinien » si l’on refuse le diktat médiatique.
Cela n’est rien face à la misère que vit l’Ukraine. Cela n’est rien face à l’ostracisme occidental que vit la Russie. Mais cela me rend triste et je ne suis de loin pas seule à ressentir pareil état d’âme.
Alors, voici, en mémoire de soldats qui ont donnée leur vie pour que l’Europe ne devienne pas celle d’un véritable dictateur.
Et pour qui souhaite en savoir davantage sur cette chanson, voici.
2 Comments
« Revenir sur cette date est douloureux pour n’importe quelle personne sensée et sensible. »
–
Мы ждали восемь лет.
Je fais partie de ces personnes qui ont attendu huit ans. Si je ne craignais rien, les habitants du Donbass eux étaient et sont toujours menacés et tués par les ukronazis. Et je me considère comme un personne sensée et sensible en considérant le déclenchement de l’opération militaire spéciale comme absolument nécessaire. Nous savons aujourd’hui que les ukronazis allaient envahir le Donbass à la date du 8 mars 2022 (journée de la femme, comme chacun le sait et fêtée en Russie plus qu’ailleurs) et y commettre un nettoyage. La date douloureuse, c’est celle du coup d’Etat de 2014 (21-23 février 2014), mais qui en parle? Pratiquement personne.
https://www.investigaction.net/fr/ukraine-autopsie-d-un-coup-d-etat/
–
Poutine en annonçant l’OMS avait la mine triste des mauvais jours. Mais il a pris une décision de légitime défense en vue de libérer le Donbass des ukronazis.
–
Il est à craindre qu’à force d’écouter ou de lire la monstrueuse propagande occidentale soit perdu de vue le but de l’occident et notamment le pnac.
–
La date du 24 février 2022 marque pour les dirigeants russes la fin de l’illusion occidentale et le début de la fin de l’hégémonie occidentale sur le monde après 530 ans de pillages, de massacres et de génocides.
–
mofa a publié une série sur les 11 jours qui ont précédé le 24 février 2022 :
https://www.moonofalabama.org/2023/02/the-buildup-to-war-in-ukraine-wednesday-february-23-2022.html
https://reseauinternational.net/le-conflit-ukrainien-en-regard-de-la-responsabilite-des-gouvernants/
Et merci à Hélène de cette magnifique chanson