Il est toujours intéressant de découvrir les remarques qui vous sont adressées lorsque vous publiez un sujet de blog, en l’occurrence celui d’hier évoquant la pétition que nous avons lancées, Marion Garcia et moi.
Sur un réseau social bien connu, la question m’est posée de savoir comment les Ukrainiens pourront se défendre sans armes face à la Russie. Et l’internaute soucieuse de ne pas me froisser, peut-être, précise, « c’est une question! »
Je souligne l’évidence de ladite question qui n’échappe à aucun esprit un tant soit peu éveillé. Sauf à songer à autant de vies sacrifiées sur l’autel de violences dont ces mêmes esprits éveillés ne souhaitent pas l’accumulation.
Surgit un internaute, toujours là quand il faut, pour expliquer à cette personne qui a interrogé, ce que je veux.
Oui, il le sait! Je veux « juste qu’ils se rendent….pas plus pas moins et qu’ils laissent donc leurs enfants, épouses se faire violer et les maris, amis, ou juste copains se faire massacrer par les gentilles troupes russes comme dans toute l’Ukraine occupée. »
Intéressant, non? Nous sommes deux femmes à lancer une pétition mais je suis soudain seule et ce Monsieur sait ce que je veux. Admirable.
Une autre réaction, qui m’a été adressée par courriel, elle, témoigne pour sa part de l’irréversibilité des positions.
Pour cette personne, la question de livrer des armes « ne saurait être discutée, il y a bel et bien un agresseur et un agressé qui mérite d’être soutenu encore bien plus que la Suisse ne le fait!!!!!! »
À lire ces propos, on comprend que la dimension humaine évoquée dans la pétition passe littéralement à la trappe.
2 Comments
Les réactions que vous rapportez sont typiques du lavage de cerveau qui a lieu depuis au moins 2007 (cf. discours de Poutine). Il y a eu et cela continue sans interruption une avalanche de mensonges en vue de diaboliser les Russes d’un côté et d’exonérer les ukronazis de leurs crimes de l’autre côté. Le comportement des Russes à l’égard des civils, des prisonniers et des blessés ukrainiens est exemplaire. Mais cela est impossible à entendre pour ceux qui ont été nourris à la haine anti-russe.
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Il est plus facile de tromper quelqu’un que de le convaincre qu’il a été trompé.
Attribué à Mark Twain.
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Cela s’appelle la dissonance cognitive.
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Quant à ceux qui ne comprennent rien à rien, plus des armes seront livrées, plus de gens seront tués. Jusqu’au dernier Ukrainien dont les anglo-saxons n’ont rien à foutre. Le but des ricains est de faire tuer le plus de Russes possible pour espérer un soulèvement de la population russe. Ils sont tellement stupides qu’il n’ont pas compris que c’est le contraire qui se produit. La nouvelle provocation des roastbeefs de livrer des munitions à uranium appauvri constitue une escalade innommable.
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Les Russes sont toujours dans une opération spéciale, Il faut seulement craindre que la Russie décide de déclarer la guerre. De nombreux Russes l’espèrent en ne trouvant pas Poutine assez énergique.
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ABE
A ceux qui croient encore naïvement aux « guerres propres » véhiculées par USA, et que seuls les ennemis de l’Occident sont des dépravés tuant sauvagement et sans discernement leur ennemi :
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https://capl.army.mil/case-studies/wcs-single.php?id=78&title=black-hearts-yusufiyah-iraq
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https://www.investigaction.net/fr/de-lirak-a-lukraine-les-seigneurs-du-chaos/
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Non, les Russes n’ont pas l’exclusivité de la violence : c’est une constante dans toutes les guerres depuis le début de l’humanité (ou alors, citez-moi UNE seule pacifique et propre…). Constante partagée par tous les bélligérants, quels qu’ils soient.
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Il est difficile de dire, sans l’avoir vécu – et je ne l’ai pas vécu, heureusement pour moi – ce qu’est réellement la guerre. La vraie, pas celle du TJ de 20h. Celle qui fait que les soldats, de tous bords, et également (surtout, car ils sont partout) US, quand ils reviennent du front, ne sont que l’ombre d’eux-mêmes, et vont jusqu’au suicide. Ce que font les soldats sur le front, personne n’aimerait le vivre ; personne ne peut comprendre ce qui se passe dans leur tête lorsqu’ils tuent, massacrent, violent. Personne ne comprendra non plus l’instant d’après, une fois l’horreur produite : je suis certain que, par la suite, les images restent dans le cerveau du plus insensible des hommes.