Caricaturale et fidèle à la ligne de la Radio Télévision Suisse (RTS ), son émission Infrarouge de ce 20 mars annonce un « débat » autour de la récente élection présidentielle russe. Aisé, le « débat » quand ses participant(e)s sont à peu près d’accord à quelques nuances de points de vue près.
Affligeante, pareille conception du « débat » au regard de la sacro-sainte liberté d’expression sans cesse rappelée avec fierté par nos démocrates convaincu(e)s de son respect dans nos pays à l’inverse d’autres comme et pour ne pas la citer, la Fédération de Russie.
On pourrait cesser de revenir sur le sujet tant il lasse et tant le combat paraît vain. Et pourtant, passer sous silence déni, ignorance et mauvaise foi serait honorer cette chaîne dite encore et toujours « publique d’information ».
Ce n’est pas le Président Poutine que je défends ici. Il n’est pas mon référent, je suis Suissesse et Française d’origine. Ce sont aux Russes que je connais et que je ne connais pas et dont je doute que l’idole née des cendres de son ex-époux soit leur tasse de thé.
Invité à ce « débat », Antoine Silacci, chef de la rubrique internationale de la RTS évoque une séquence médiatique russe qui moque la France. Les Russes devraient-ils se priver de leur forme d’humour qui s’inscrit pourtant dans une longue tradition?
Les Russes en ont vu d’autres que les gesticulations et les « débats » en leur nom. Et c’est leur Histoire qui les honore, la tragédie de cette Histoire et ses terreurs. Et qu’ils veuillent défendre leur sol, leur patrie les regarde.
Car lorsque vous entendez ce que « nos amis » états-uniens projettent de faire de leur pays, pensez-vous et leur reprocheriez-vous de se défendre, Monsieur Silacci? La Russie dépecée, son Président n’en veut pas. Ça devrait donc vous surprendre.
1 Comment
Bis repetita placent.
–
Ecouter ou lire les merdias occidentaux est TRES mauvais pour la santé mentale.
–
Surtout ce soir, vendredi 22 mars 2024.
–
Sincères condoléances pour toutes les familles russes victimes des terroristes soutenus par les occidentaux. Et pour le peuple russe.