Cette année, le Prix Sakharov a été décerné « aux femmes et hommes de l’opposition démocratique en Biélorussie ».
L’an dernier, vous vous en souvenez peut-être, ce prestigieux Prix, c’est un économiste ouïgour qui l’a reçu tandis qu’étaient aussi en lice de jeunes Kenyanes qui avaient créé une application pour lutter contre l’excision.
Et puis, en 2018, le cinéaste ukrainien Oleg Sentsov s’était vu honoré de ce Prix.
Cinéaste controversé, qualifié de terroriste par Moscou mais récompensé malgré tout par la Conférence des Présidents du Parlement européen pour laquelle, peut-être, ce que le Kremlin estime n’a de crédit qu’auprès de ses « idiots utiles ».
Ainsi va l’information qu’elle doit nous faire comprendre qui sont les gentils, qui sont les méchants.
Inutile de dire que si vous vous risquez, ne serait-ce qu’à nuancer cette vision du monde, vous vous exposez à forte réaction et opposition.
Quand ce n’est pas, bien sûr, le label de « conspirationniste » qui vous est d’emblée attribué.
On peut ironiser, bien sûr, que reste-t-il, sinon, pour qui souhaiterait moins de parti pris affiché sans le moindre recul?
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