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En ce 25 décembre

En ce 25 décembre, je partage avec plaisir ce que je considère comme un cadeau.

En effet, à l’heure où il est si difficile d’exposer un autre point de vue sur la Russie que celui qui doit dominer à tout prix et à n’importe quelle condition, je reçois tel un présent, la publication de mon courrier dans l’édition papier de la Tribune de Genève de ces 23-24-25 décembre.

Le titre est de la rédaction, tout comme la mention d’ « écrivaine » apposée à mon nom.

Que la paix revienne entre la Russie et l’Ukraine? Un voeu qui paraît de plus en plus pieux mais ne pas l’énoncer serait succomber au fatalisme en ce jour de Noël, même désormais célébré selon le calendrier occidental, par celles et ceux qui rejettent tout de la Russie.

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Moscou, début décembre 2023

Je reviens d’un très bref séjour à Moscou où je suis allée découvrir mon dernier livre traduit en russe par Alla Beliak et publié, comme les cinq précédents, en édition bilingue russe-français. Par un concours de circonstances inattendu, cet ouvrage, inspiré par le grand compositeur Sergueï Rachmaninov, paraît l’année où est célébré le 150e anniversaire de sa naissance.

J’ai eu l’occasion de discuter avec diverses personnes de ce qu’elles ressentaient, de ce qu’elles vivaient. Rien de fanatique, dans ce que j’ai entendu, juste des réalités rappelées et en général négligées par nos élites médiatiques. Par exemple, le nombre de familles déchirées, quand des membres des unes prennent les armes pour un camp et les autres pour le camp adverse.

Celles et ceux qui suivent ce blog savent combien de fois j’ai évoqué la guerre fratricide menée dans le Donbass depuis 2014. Des centaines et des centaines de sujets y ont été consacrés. Et mon très bref séjour moscovite m’a une fois encore confirmé que des peuples que rien ne devait à ce point soulever les uns contre les autres, sont désormais ennemis.

La faute aux Russes, bien sûr. Et ça suffit, plus besoin de s’interroger,  Stepan Bandera peut avoir sa grande avenue à Kiev, les livres d’Histoire le consacrent, tout va bien, son passé nazi serait une fable. Pourquoi se casser la tête et chercher à comprendre? La russophobie dominait l’espace médiatique depuis une dizaine d’années et c’est peu dire, elle l’envahit maintenant.

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Instants de lecture, espaces de paix

À l’heure où il est assez courant de déplorer que « les gens ne lisent plus », difficile de ne pas apprécier cette image saisie par le photographe Paul Godefroy lors de la présentation de FILIGRANES chez BE Design, 12-14, rue Etienne-Dumont dans la Vieille Ville de Genève.

Avec Sylvie Bleeckx, Florence Lamb, Christelle Villégier, Olivier Junod et Andrés Moya, Paul Godefroy a accompagné de son talent, cet ouvrage dont il a été question dans le précédent sujet de ce blog. Chaque artiste a contribué selon sa sensibilité et sa perception des textes, à agrémenter le livre dont la conception revient à Olivier Junod.

Olivier est le descendant de la famille JULLIEN dont la librairie porte le nom. Véritable institution, elle a été fondée en 1839 par Jean-Alexandre Jullien et son épouse Jeanne-Elisabeth, née Favre. La plus ancienne de Genève sinon de Suisse, elle est incontournable par les trésors qu’elle recèle.

Alors, ne manquez surtout pas de l’honorer de votre visite comme s’y est employé ce journaliste de passage à Genève et venu de loin, Raj Aditya-Chaudhuri, qui a fixé ce bel instant où Olivier Junod et moi recevions les premiers exemplaires de FILIGRANES. Et bien sûr, si le coeur vous en dit, ne manquez pas de vous le procurer chez JULLIEN, Place du Bourg-de-Four à Genève!

 

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Bel et intense moment de partage

Bel et intense moment de partage, hier, lors de la présentation de « FILIGRANES » chez Bedesign_store qui a réservé un accueil très chaleureux au livre et au nombreux public venu entourer sa parution.

Allez y découvrir les oeuvres de Sylvie Bleeckx, de Christelle Villégier, d’Andres Moyya et d’Olivier Junod qui ont accompagné le livre de leur talent d’artiste!

Et pour qui souhaiterait acquérir l’ouvrage, il est en vente à la Librairie Jullien, vénérable institution genevoise, joyau de notre patrimoine helvète tout autant, vu qu’elle est sans doute la plus ancienne librairie de Suisse.

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« Dominique de Villepin président », lit-on au gré de commentaires déposés sur les réseaux sociaux.

Au milieu de la polémique qui entoure certains propos tenus par Dominique de Villepin en relation avec la guerre qui sévit au Proche-Orient, se lit souvent, en commentaire sous ses interventions, « Villepin Président! ».

L’ancien Premier ministre a bel et bien tenté de l’être, Président de la République française.

C’était en 2012. Il a, cependant, été « empêché » selon les termes dont il avait usé pour s’adresser aux membres du parti qu’il avait fondé en juin 2010, « République Solidaire ». Avec nombre d’autres, j’ai soutenu sa candidature et me suis exprimée à ce sujet dans un ouvrage intitulé Eclipse d’un poète solidaire.

On peut penser ce qu’on veut de lui. L’accuser, néanmoins, d’entretenir des « théories complotistes » rappelant « des moments sombres » comme s’y est employé Eric Ciotti sur BFMTV est absurde. Au mieux ou au pire, cette qualification bateau de « complotisme » discrédite le chef du parti Les Républicains.

Autant Dominique de Villepin sait user de la langue, autant Eric Ciotti montre, par ce recours à un mot qui ne signifie plus grand chose, qu’il surfe sur un courant à la mode, bientôt en passe de ne plus l’être. Si la politique française se résume à se mettre en valeur de la sorte, son destin paraît de plus en plus hasardeux.

Que l’ancien Premier ministre s’exprime de manière qui déplaît à qui défend d’autres opinions n’oblige pas à le traiter de façon aussi grossière. La subtilité, hélas, ne semble pas à la hauteur de certains esprits dont les limites réduisent le champ laissé à la réflexion.

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Un mince filet d’espoir

Je vous propose ce témoignage.

Il émane d’une femme écrivain, Dominique Edde. Sa voix est relayée par nombre de médias et tant mieux. Voici une intervention d’elle sur ARTE. Elle dure 2 minutes 27, en cliquant ici, vous la découvrirez.

Dominique Edde est allée plus loin encore.

Le 20 octobre dernier, elle s’est adressée au Président Emmanuel Macron par une lettre ouverte. La lire l’honore. La lire honore Lettres et humanisme. La lire ouvre une brèche et entaille les coeurs insensibles.

Merci à elle.

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Ainsi irait le monde?

Entre polémiques et prières, entre appels, supplications et manifestations de toutes sortes, la guerre au Proche-Orient se poursuit et alimente, hélas, le feuilleton médiatique.

À l’évidence, des tractations doivent être en cours sans que nous autres, citoyennes et citoyens lambda n’en ayons le moindre écho. Pourtant, quel soulagement serait-ce d’apprendre que la moindre pression serait susceptible de s’exercer sur cette folie assassine!

L’angoisse des familles dont les membres ont été retenus en otage, la douleur des familles dont les membres ont été meurtris et sont soignés, quand ils le peuvent parfois à même le sol, selon ce témoignage, chacune et chacun de nous y est sensible à sa façon.

Ainsi va le monde dit le sens le plus commun. À ce genre de banalités, qui ont la vie dure et un bel avenir, on se fait ou non. Et si on ne s’y résout pas, reste l’espoir que les organisations humanitaires à l’oeuvre trouvent une once d’écoute.

Car au sentiment d’impuissance fait face celui d’une profonde révolte qui gagne les foules de nombreux pays. Avec pour conséquences, celles d’ajouter du mal au mal, aveugle et sourd à tout ce qui entrave sa route.

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Anéantir, disent-ils

Face à la brutalité massive qui secoue le Proche-Orient, diverses analyses sont proposées à l’esprit avide de comprendre ce qui dépasse la raison mais que défendent les fanatiques des camps en présence.

On accuse les uns, on défend les autres, on pointe tel ou tel comportement, bref, on moralise, on juge, on prend parti plutôt que de se résoudre à admettre la quasi impossibilité d’agir sur des irréductibles de tous bords.

Convoquer l’Histoire, solliciter la diplomatie alors qu’est appelé de part et d’autre, l’anéantissement de l’ennemi, équivaut à peu près à cracher dans l’Océan tant il semble que l’on soit au-delà de tout ce qui s’apparente à la raison.

Alors oui, on souhaite entendre des voix qui nous expliquent comment on en est arrivé à pareille situation. Mais quel est leur pouvoir reste la question essentielle en pareil fracas humain.

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L’appel de mères

En son temps, j’avais partagé ici une vidéo dont j’avais eu connaissance par un des fidèles intervenants de ce blog, Charles 05 pour ne pas le nommer.

Cette vidéo  que vous pouvez découvrir en cliquant ici, date de novembre 2016, soit il y a bientôt 7 ans. Elle s’intitule « Prayer of the Mothers ».

Ces mères sont israéliennes et arabes.

Suite aux événements qui mettent à feu et à sang le Proche-Orient, elles ont publié un texte. Le voici, il est en anglais mais Google traduit pour qui ne maîtriserait pas bien cette langue.

Inutile de se revendiquer d’un quelconque courant féministe pour apprécier.

Que ce mouvement frise l’utopie, peut-être. Il n’en est pas moins louable pour faire face à la déferlante de haine qui anéantit et meurtrit à jamais.

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Quand la doctrine prend le pas

Est-il encore possible de faire face à un événement sans prononcer des sentences, la question se pose et je vous la soumets.

En effet, c’est à se demander, parfois, si le besoin de comprendre ne le cède pas à celui de juger. Comme si juger indiquait que l’on dispose d’une connaissance incontestable du bien et du mal.

Alors que rien n’est plus relatif que ces deux notions de « bien » et de « mal », on affiche une formidable aisance à prétendre savoir à quoi chacune d’elle correspond.

On déclare de façon péremptoire qui est du bon côté, qui, du mauvais.

Et mu par autant de fausses certitudes, on s’en prend à celle ou à celui qui ne se plie pas à ce qui ne ressemble à aucun raisonnement.

Observez comment se déroulent nombre d’échanges sur des sujets sensibles!

On ne s’écoute pas, on ne s’entend parfois même pas. On affirme et on rejette l’autre. Parce que la doctrine prend le pas sur l’ouverture d’esprit.

Et que remettre en cause ses certitudes crée un inconfort. Tandis que juger vous pose, vous confère l’illusion d’un savoir et vous dote d’une force.

Celui qui classe et, à terme, exclut.