En cette veille d’élections parlementaires européennes, je vous propose d’écouter le Chef de la Maison de France. L’interview date du 30 octobre 2017 mais reste tout à fait d’actualité.
Les questions que pose Martial Bild sont sans complaisance et, de fait, d’autant plus pertinentes et intéressantes, les réponses qu’y apporte le désormais Comte de Paris Jean d’Orléans.
L’idée monarchiste, on le sait, n’a pas quitté nombre de Françaises et de Français. Plusieurs mouvances s’en réclament d’ailleurs.
Aussi bien n’est-il pas vain de suivre avec attention ces quelque vingt-cinq minutes d’entretien qui offrent différentes pistes de réflexion.
Si la Suisse s’est construite contre les monarchies, la France a, pour sa part, une Histoire qui reste très liée à ses monarques.
Dans ce sens, se pose vraiment la question de savoir en quoi le système démocratique helvète serait susceptible d’intéresser la France, notamment pour le R.I.C.
Car les deux pays partagent bien peu au regard de leurs traditions et de leur culture politique.
Culture
A l’heure où l’on modifie les oeuvres comme ce fut le cas de l’opéra Carmen, à l’heure où l’on signe une pétition contre la remise, à Cannes, de la Palme d’honneur à Alain Delon, c’est la relation entre éthique et esthétique qui est mise à mal.
Certes, Cannes a célébré l’acteur et fait fi des pétitionnaires. Mais bien des oeuvres commencent à tomber sous le coup de la censure.
Par exemple, « Blanche-Neige et les sept Nains » ou « La Belle au Bois dormant » pour ne citer qu’elles. Mais que penser, alors, de l’oeuvre de cet écrivain, reconnu pour son talent?
Je vous laisse découvrir, en cliquant sur ce lien, comment Jean d’Ormesson ou Alain Soral, par exemple, défendent Gabriel Matzneff.
Et dans cet article, comment, aux côtés de Philippe de Villiers, l’écrivain déplore le manque de spiritualité.
Ces femmes si promptes à protester contre toute forme d’agression qu’elles subiraient de la part d’hommes, se sentiraient-elles aussi concernées par les préférences avouées de l’écrivain?
Quoi qu’il en soit, si montrer, dire, afficher la nature humaine dans toutes ses dimensions reste une cause qui se défend, la question de l’application de la censure n’en demeure pas moins une non plus.
Car il semble bien qu’elle s’exerce avant tout de manière aléatoire et arbitraire.
Constat qui, en tant que tel n’est pas nouveau, le souci d’une morale étant avant tout de veiller aux intérêts de qui l’instaure.
Certains le connaissent bien, d’autres un peu moins ou pas du tout, Edouard Limonov était à Paris et a répondu à toutes sortes de questions qui lui ont été posées dans le cadre d’une rencontre organisée par l’Association France-Oural.
C’était le 13 mai dernier, de nombreux thèmes ont été abordés, tant littéraires que politiques.
Pour qui ne connaît pas l’homme et s’en référerait à Wikipedia, voici comment sa vie y est résumée:
« Truand à Kharkov, poète à Moscou, sans-abri puis domestique à New York, écrivain et journaliste à Paris, soldat en Serbie, dissident puis prisonnier politique dans l’ex-URSS, Limonov fut empêché d’être candidat à l’élection présidentielle russe de 2012. »
L’écrivain français Emmanuel Carrère lui a consacré un ouvrage. Privé du Goncourt en raison du choix de son personnage, il a tout de même été auréolé du Renaudot.
Limonov en parle, lors de cette rencontre et rappelle qu’il s’est engagé auprès de l’auteur à ne pas commenter le livre qui, selon cette séquence vidéo, serait en voie de donner lieu à un film.
L’homme est spécial sinon unique en son genre, génie, selon lui. Et pourquoi pas?
Au prétexte que l’être serait condamnable au plan d’une morale qui veut s’instituer, toute autre qualité qui l’honore est de facto exécutée.
Aussi bien et quels que soient les dons avérés d’une personne, a-t-elle à subir le verdict prononcé par un aréopage de censeurs.
Pire encore et toujours au nom d’une morale qui ne concerne que certains intérêts avancés comme valeurs, on jette des oeuvres d’art en disgrâce quand on ne les retouche pas selon le consensus en vigueur.
Exclure un talent, une oeuvre ou toute autre personnalité au nom d’une idéologie imposée, c’est se livrer à une pratique totalitaire.
C’est surtout confondre l’être et la sublimation.
Et abolir ce qui les différencie, c’est projeter le premier avec l’éthique qui le régit sur la seconde et l’esthétique qui l’organise.
Doit-on en rire, en pleurer, en rire et en pleurer?
Le cas de figure dénote un rigorisme qui s’impose de plus en plus. Au nom de la morale en vogue, on juge et condamne.
« En vogue » car il n’y a rien de plus aléatoire et arbitraire qu’une morale. En l’occurrence, celle qui fait rage vise un immense acteur.
Oublié son talent, oubliée sa carrière, tout simplement parce qu’il est dénoncé comme « raciste, homophobe et misogyne ».
Aussi bien, une pétition a-t-elle été lancée contre la palme d’or qui devrait lui être décernée à Cannes.
On vit une époque où, au nom de la morale, on modifie le contenu d’une oeuvre comme ce fut le cas de l’opéra Carmen duquel il avait été question ici et où on refuse un honneur à un comédien.
Alain Delon a eu beau briller, le seul fait qu’il se soit prononcé, entre autre, sur les couples gays lui vaut le purgatoire.
Ce réseau si social qui modère selon les signalements qu’il reçoit d’internautes qui considèrent telle ou telle publication comme véhiculant des contenus abusifs, offre aussi d’autres opportunités plus réjouissantes.
Par exemple, la découverte de cet article qui nous apprend que 1170 conservateurs, architectes, professeurs et autres personnes de divers milieux culturels du monde entier s’adressent au Président de la République française dans une tribune publiée en exclusivité par Le Figaro.
Emmanuel Macron y est appelé à la prudence tandis que celui-ci veut faire passer une loi d’exception pour la restauration de Notre-Dame en faisant fi des procédures existantes.
Une telle démarche de la part d’autant de personnalités est à souligner, ce d’autant que nombre d’entre elles sortent de leur devoir de réserve.
A ce propos, je vous invite à lire cet article très explicite qui rappelle que ce n’est pas le recours à la lettre ouverte qui est rare, mais le nombre et la qualité des signataires.
A suivre…
A Genève, ce vendredi 26 avril, un hommage émouvant a été rendu aux victimes des attentats qui ont endeuillé le Sri Lanka.
Bien sûr, les polémiques font rage. Querelles d’égos et jalousies sont mises en cause.
Assassines d’innocentes et d’innocents, c’est la haine qu’elles pourraient inspirer.
Et cependant, lors de cette sobre cérémonie qui s’est tenue au pied de la chaise qui orne la Place des Nations et qui fait face à l’ONU, c’est au pardon qu’il a été fait appel.
La force qui sera donnée à autant de familles et de proches de victimes de résister à la haine pour surmonter l’immense douleur qui leur a été imposée par les plus sinistres instincts humains les en épargnera.
Le sang de la vengeance, qui apaise-t-il?
Partager un point de vue qui ne contient aucun appel à la haine est, pourtant, considéré tel:
Alors que s’étalent en toute impunité autant de messages haineux et autres détournements d’images sur ce réseau social si sympathique, sa modération estime abusif le contenu de deux récents sujets de ce blog.
Et plutôt cocasse, le couperet est tombé sur celui qui citait un article du journal Le Monde,reconnu comme pas particulièrement pro Kremlin si d’aventure on avait jugé mon propos tel.
Qu’à cela ne tienne, après quelques jours de blocage, voilà que c’est au tour de celui-ci de jouir du même sort.
En d’autres termes, à peine l’entrave dégagée qu’elle se remettait aussitôt en place, avec effet plus étendu dans la durée et dans l’espace de publication.
De deux choses l’une, soit on ne sait plus lire, soit je fais partie du problème.
Je ne suis pas catholique mais je tiens, néanmoins, à partager avec vous cette vidéo des dernières vêpres célébrées en la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Pourquoi?
Pour susciter réflexions, critiques et remarques de votre part tandis que le christianisme -qui, certes, ne se résume pas à sa seule confession catholique- apparaît clairement comme la religion la plus persécutée au monde.
Il en a été question dans le précédent sujet de ce blog que je vous remercie encore d’avoir agrémenté de vos commentaires.
Les esprits cartésiens s’en riront ou pas, les athées peut-être aussi, voici le verset biblique qui était porté à la méditation des fidèles, la veille de l’incendie qui a ravagé l’édifice.
Il figure dans l’Evangile de Luc, 19, 39-40, Quelques pharisiens, du milieu de la foule, dirent à Jésus: Maître, reprends tes disciples.Et il répondit: Je vous le dis, s’ils se taisent, les pierres crieront!
Croire, ne pas croire, libre à chacune et à chacun de nous d’en faire le choix. Ce qui n’empêche pas de débattre, au contraire!
Cet article, paru sur le site de LCI, informe de ce qu’il en est des persécutions religieuses. A plusieurs reprises, ici, il a été relevé comment le christianisme et la haine qu’il suscite est traitée en France, du moins,au regard ce celle qui vise d’autres religions.
Contrairement à l’islam et au judaïsme, le christianisme n’est pas une religion d’Etat. Le résultat se connaît!
Force est aussi d’observer comment certain(e)s de nos élu(e)s peinent à articuler le terme de « chrétien » et comment souhaiter Noël ou Pâques semble dépasser l’entendement.
Laïcité oblige, sans doute.
Dans ce cas, que toutes les religions soient logées à la même enseigne et alors la si revendiquée laïcité le sera pour toutes et tous!
En attendant, le Sri Lanka pleure 321 morts parmi lesquels 45 enfants et adolescents et on a droit eux déclarations d’usage.
Jusqu’au prochain attentat?
Ainsi va le monde, bien sûr et ne restent que les larmes et la peine à celles et ceux qui sont en deuil.