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Economie, Politique, société

Une ONG informe et alerte… Bon appétit!

Fut un temps, pas si lointain encore, où légumes et fruits se vendaient et se dégustaient durant des mois bien précis de l’année.
Il n’en est plus de même, désormais, tandis que fraises, framboises et autres légumes dits autrefois de saison le sont devenus de toutes.
Si, pour certaines personnes, c’est là un privilège que de savourer à volonté des fraises ou des tomates sans goût, soit.
Et après tout, en une époque où l’on est sans cesse invité à exprimer ses préférences, qu’elles le soient d’une manière ou d’une autre n’en est que le reflet logique.
Il y a tout de même de quoi méditer sur le fait que désormais, le fruit ou le légume dit bio ne semble plus être réservé qu’à une catégorie sociale qui a les moyens de se le procurer.
Mais bon, comme même les fruits et légumes avec résidus de pesticides sont devenus souvent inaccessibles aux plus modestes sans parler des plus pauvres d’entre nos concitoyens, autant pour eux!
A découvrir, ici, ce qui se cache derrière fruits et légumes de si belle apparence en toutes saisons…

Economie, Politique

Emmanuel Macron à Davos selon les uns et les autres

Il doit sans doute en falloir beaucoup pour que le Président du Conseil d’Etat de Genève sorte de sa réserve.
Sur son profil Facebook, François Longchamp a fait part de ce que lui avait inspiré la gestion de son agenda par Emmanuel Macron:

Mais ce qui se passe était annoncé dès le départ de la mise en marche du candidat vainqueur de l’élection présidentielle française de 2017!
Emmanuel Macron n’est pas tombé du ciel. Il a une mission à accomplir, il s’en donne les moyens, la Suisse peut attendre ou alors, comme il l’a dit à la RTS, ne peut vouloir l’UE et pas l’UE…
Bref, que cela pousse Monsieur François Longchamp à réagir est un signe fort à ne pas déconsidérer.

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La politique, entre effusions et rétorsions

Il n’est jamais vain de rappeler comment la passion hante la politique.
Cette dimension, je l’avais déjà évoquée dans l’ouvrage que m’avait inspiré la campagne présidentielle avortée de l’Ancien Premier Ministre de Jacques Chirac. Dominique de Villepin, pour ne pas le nommer, avait, en effet, brigué l’Elysée en 2012 mais n’avait pas obtenu le nombre de parrainages suffisant à valider sa candidature.
Tout cela relève d’un passé, ma foi, encore récent mais qui a été diversement consigné dans les mémoires du fait de l’enthousiasme très variable qu’avait suscité la création de son parti, République Solidaire, par celui qui semble avoir davantage marqué les esprits par son discours tenu à l’ONU en 2003.
S’agissant du Président français actuel, qui a, lui aussi, fondé son parti, il a non seulement réussi à s’imposer face à tous ses rivaux mais à susciter encore maintenant la confiance et l’enthousiasme.
Fort bien.
Cependant, que toutes et tous ne le perçoivent pas de cette même manière est une autre réalité qui ne saurait être estompée au seul profit de ce qu’Emmanuel Macron renvoie comme image de lui et du pays qu’il est appelé à gouverner.
Car tandis que nous ne cessons de louer les valeurs démocratiques au nom desquelles, justement, nous choisissons nos élu(e)s, ne négligeons pas les procédés par lesquels certains accèdent au pouvoir, suprême, en l’occurrence!
La campagne présidentielle française de 2017 a été d’une rare violence et la victoire d’Emmanuel Macron a été loin d’être représentative d’un choix affirmé du peuple français.
Dans ce cas, rester critique s’impose.
Est-ce suffisant? Dans une démocratie qui se respecte, cela le devrait. Or à observer comment y tombent les têtes trop audacieuses, on reste perplexe.

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Valls, de Villepin, En marche…

Quelques nouvelles de la République exemplaire à laquelle la France encore normale tendrait si l’on en croit ce qui semble sans cesse énoncé ici et là. L’ancien Premier Ministre du bientôt plus Président de tous les Français annonce son ralliement à Emmanuel Macron.

Comme manière de tenir l’engagement public qu’il a pris dans le cadre de la Primaire de la gauche, d’apporter son soutien à son rival vainqueur, Benoît Hamon, Manuel Valls aurait-il pu faire mieux mais sa conscience lui a dit que…

À part cela, dans le livre qui vient de paraître et qui a déjà bien fait parler de lui,  on apprend qui a été et pas dans le collimateur de Monsieur Hollande. Ainsi, l’ancien candidat échoué en rase campagne avec les adhérent(e)s du parti qu’il avait créé, République Solidaire, se voit-il ménagé sinon épargné par celui qui s’est fait connaître par son mémorable Moi Président.

Petits services entre amis ou non, pour rappel à qui l’ignorerait, la consigne qui avait été donnée aux membres du parti de Dominique de Villepin, empêché de se présenter à l’élection présidentielle de 2012 faute de parrainages requis, la consigne donc avait été de voter François Hollande.

Bref, entre échoués de gauche et d’on ne sait plus trop où, on se met En marche!

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Rideau!

Après l’annonce de la disparition d’un grand titre de la presse suisse française et de la menace qui pèse sur un de ses quotidiens autrefois de référence, Le Temps pour ne pas le nommer, l’émotion est réelle.
Cela dit et au-delà de l’empathie que l’on ressent pour autant de personnes qui ont oeuvré au plus près de leur conscience, la question des critères de licenciements se pose.
Ici, apparemment, rien de politique dans le choix opéré par le groupe propriétaire des deux titres dont parle cet article
Ce n’est pas comme ailleurs, dans autant de pays dont on ne cesse de nous rappeler combien ils se mêlent de tuer toute liberté d’expression.
Pis et comme le laisse entendre l’image qui illustre ce sujet, quand le gouvernement de tels pays s’ingère dans les affaires d’autres.
Ce dessin, d’une rare doigté, est signé d’un grand nom du journal Le Temps, visé par les mesures de réduction de personnel.
Monsieur Chapatte, si sensible à ce qui se passe sur la scène internationale, saura peut-être donner un même éclat à la fin de partie qui se joue tout près de chez lui pour autant de ses collègues.

Economie, société

Une fois n’est pas coutume, honneur soit rendu à la Radio Télévision Suisse

Dans le cadre de son journal quotidien, la chaîne publique suisse a diffusé un reportage réalisé par l’un de ses journalistes. Yves Magat s’est rendu, en effet, à Vorkuta, ville du grand nord de la Russie et y est revenu avec ce document:
http://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/syrie–popularite-de-poutine-les-explications-dyves-magat?id=8244027
Tandis que nombre de journalistes ne savent plus qu’inventer pour commenter l’actualité syrienne et, de fait, la Russie sinon son seul président comme cela a été évoqué ici-même, voici qui tranche nettement dans le ton et la manière.
Pour rappel, un autre temps fort du journalisme proposé par la RTS avait été signalé ici alors que le président de la Chambre basse du Parlement suisse avait décidé d’annuler la visite de son homologue russe prévue dans le cadre du bicentenaire des relations entre la Suisse et la Russie*.
La parole avait été alors donnée à Sergueï Naryshkine dans le cadre du téléjournal:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2014/10/02/un-temps-fort-du-journalisme.html
*  http://voix.blog.tdg.ch/archive/2014/08/15/suisse-russie-l-insulte.html

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Discours de campagnes, entre réalisme et séduction

La question a souvent été posée de savoir si le besoin de croire serait un rempart à l’absurde. Pour que tout ne soit pas dépourvu de sens ou de fin, on serait prêt à rejoindre n’importe quelle chimère.

Or dans la lutte menée par qui brigue un pouvoir, au-delà de constats dressés, la séduction le dispute souvent au mensonge, par omission ou par nécessité, c’est selon.

Voici alors des candidat(e)s, en campagne, rivaliser de solutions à mettre en oeuvre pour projeter vers un avenir envisagé selon leur prisme.

En conséquence de quoi, les comportements citoyens oscillent entre examen attentif de ce qui leur est proposé ou crédulité sinon foi aveugle.

Analyser les discours ou les avaler comme du bon pain relève de dispositions aux conséquences non négligeables. Face à autant de postures électoralistes, la rupture et le renoncement à tout crédit menacent, dès lors que la confiance n’est plus toujours prête à se renouveler.

Ainsi fait-on le lit d’extrémismes.  A la faveur d’une liberté d’expression qui risque fort d’être aussitôt confisquée. Mécanique bien connue dont l’Histoire n’est pas à cours d’exemples.

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Emmanuel Macron, Dominique de Villepin: (in)signifiant dénominateur commun

Comparaison n’est pas raison, voici une preuve de plus de ce qu’on appelle non sans condescendance parfois, sagesse populaire.

En France, on ne cesse de vouloir comparer Emmanuel Macron à Dominique de Villepin. Pour différentes raisons fondées ou non, c’est selon, bien sûr.
Cela dit, il y a près d’un an sur BFMTV, le second tenait des propos plutôt élogieux sur le premier en disant qu’il ne fallait pas « se passer d’un talent comme celui d’Emmanuel Macron. »

Le reste de l’émission ne manque pas d’allant non plus et donne le ton.

Néanmoins,  l’approche de la langue par algorithmes et autres diagnostics que privilégie Emmanuel Macron  est loin de celle que cultive Dominique de Villepin.

Si exploiter des données linguistiques pour séduire un électorat semble être le but visé par le candidat à la prochaine élection présidentielle, on ne se situe à l’évidence pas sur le même plan que celui des grands sentiments évoqués ici.

Mais que vive la démocratie qui confirmera jusqu’où sinon jusqu’à quand le ministre de l’Economie démissionnaire la vaudra bien!

Economie, Politique

Bravo!

Certaines et certains d’entre vous l’auront donc appris, une résolution proposant la levée des sanctions imposées par l’Union Européenne envers la Russie a été votée par l’Assemblée nationale française.
Thierry Mariani est l’auteur du texte déposé et soumis au parlement.
Député des Français de l’étranger pour l’Asie, l’Océanie et l’Europe de l’Est, il a de quoi être fier de son succès.
Engagé de longue date en faveur de la Russie, il n’a eu de cesse de combattre la politique qui lui a été imposée par Bruxelles.
Son combat est récompensé mais cette résolution  n’a pas de valeur coercitive, explique-t-il dans Le Figaro:
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2016/04/28/25001-20160428ARTFIG00178-l-assemblee-vote-par-surprise-une-resolution-pour-la-levee-des-sanctions-contre-la-russie.php
Voici son intervention à l’Assemblée nationale, en ce matin du 28 avril 2016:

Retrouvez mon intervention ce matin lors de l'examen de ma proposition de résolution pour la levée des sanctions contre la Russie

Publiée par Thierry Mariani sur Jeudi 28 avril 2016

Economie

La diplomatie américaine…

On sait la propension qu’ont certains à s’en prendre à la personne qui s’exprime, faute de savoir comment argumenter.

On va même jusqu’à diagnostiquer l’état mental de tel ou tel, à l’instar de ces experts qui parviennent à  se glisser dans la tête de présidents.

Dans ce sens, et pour qui aurait encore quelques doutes quant aux méthodes utilisées dans nos contrées pour dire tout le bien que l’on pense de la Russie, voici.

Comme dans les années précédentes, les Etats-Unis s’attendent à ce que la Suisse déconseille à ses entreprises d’envoyer des membres de la direction générale au Saint Pétersbourg International Forum, la plus grande réunion des acteurs économiques et politiques nationaux et internationaux de Russie qui aura lieu du 16 au 17 juin prochains.

Et le diplomate précise encore que les Etats-Unis veulent donner un signal clair qu’aucun « business as usual » n’est possible avec la Russie.

A bon entendeur!