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Des règles à la ménopause, c’est du 28 mai au 18 octobre!

Hier, sur un réseau social bien connu, une réaction qui a suivi le partage de mon sujet de blog consacré à la journée internationale des menstruations a suscité ma curiosité.

La personne interrogeait sur le suivi de cette journée du 28 mai jusqu’à celle qui serait dédiée à la ménopause. Curieuse d’en savoir davantage à cet égard, à nouveau, j’ai lancé une recherche sur internet.

Le résultat est sans appel, je vous invite à le découvrir ici!

À chacune et à chacun d’en penser ce qu’elle ou il souhaite. Pour ma part, je me demande si pareil investissement se justifie quand tant d’autres causes mériteraient notre attention.

Des causes de première urgence qui ont, certes, leurs associations mais pour quels résultats quand on mesure la précarité dans laquelle vit une si importante partie de l’humanité?

Se soucier de règles et de ménopause se justifie-t-il face aux enjeux d’une tout autre envergure qui attendent les générations à venir, poser la question est y répondre.

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Alignés pour blanchir

Que nos médias soient capables d’aveuglement au point de blanchir un bataillon assassin en dit long, trop long même. Partout, Azov est célébré, blanchi de son passé et de son présent.

Mieux, ses membres sont des héros. On l’a lu dans les colonnes de notre grand quotidien genevois mais il est loin d’être le seul à célébrer cette « brigade »!

La grande victime de pareille propagande est l’Ukraine elle-même. Dévastée par sa confiance en des puissances étrangères qui l’ont assurée de leur aide.

Quel gâchis humain dont il est si facile de faire porter la responsabilité à la Russie qui l’a « envahie », bafouant en ceci les grands principes démocratiques dont l’Ukraine serait l’incarnation.

Cultiver la désinformation comme s’y emploient tant de nos « élites occidentales » a un prix et ce prix n’est pas encore arrêté. Je ne suis pas prophète, juste observatrice de faits dont nombre d’analystes font part.

Aucun d’entre eux, toutefois, n’est invité sur les plateaux de grandes chaînes de télévision ou de radio, aucun n’est interviewé par nos journalistes si objectifs qu’ils les ignorent.

Saluons, ici, Mediapart qui ose intituler un de ses articles « L’armée française entraîne des néonazi ukrainiens au combat »!

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La Suisse et ses brillants émissaires

« La Suisse est-elle dans le viseur de Poutine? » intitule de façon accrocheuse la Tribune de Genève. Poser la question c’est y répondre, dit la proverbiale locution-phrase.

En l’occurrence, c’est un ancien Conseiller Fédéral, Kaspar Villiger, qui soulève la problématique de la neutralité de la Suisse, neutralité dont on sait comment elle se réduit à peau de chagrin.

Selon le politicien, rien n’assure que la neutralité ne protège la Suisse qui, au contraire, pourrait devenir « une cible militaire pour les attaques russes ».

Et d’ajouter que « Si la Russie gagnait la guerre, cela « donnerait des ailes à Poutine ».

« En outre, des « massacres russes en Ukraine » pourraient entraîner « un énorme flux de réfugiés avec un effet déstabilisateur pour les pays occidentaux. » »

Moralité de l’affaire, l’Ukraine doit gagner la guerre sans quoi l’Europe entière serait envahie par un Poutine ailé voguant sur des flots de réfugiés.

De quoi animer le grand raout organisé à la mi-juin en Suisse et où il devrait être question de paix qu’on discutera entre soi et sans la Russie dans un « Resort » qui surplombe le lac des Quatre-Cantons.

Entre vue imprenable, beauté d’un cadre à couper le souffle, délicatesses et réjouissances, c’est vrai que l’évocation de sanglants champs de batailles et de victoire à y remporter à n’importe quel prix sur la Russie coule de source.

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Regrettable « problème technique »

Expliqué par un « problème technique », lors de la cérémonie de remise des médailles du championnat d’Europe de boxe, l’hymne national russe saluant la victoire de Yulia Chumgalakova, s’interrompt brusquement.

Quoi qu’il en soit, l’athlète russe continue de chanter, soutenue par ses fans.

Regrettable « problème technique » vu le contexte qui prête à toutes sortes d’interprétations dès lors que se mêlent déjà trop souvent politique, sport et culture.

Alors rétablissons l’erreur en hommage à cette jeune fille qui, en dépit de son émotion, ne s’est pas répandue en doléances.

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Entre nous

« Entre nous », oui, car ce blog ne compte pas de millions et encore moins de centaines de milliers ni même de milliers de « followers » comme on dit aujourd’hui mais un public auquel je m’adresse avec reconnaissance.

Les réactions à ce que je publie, exprimées ou non en commentaires postés directement ici ou sur les réseaux sociaux où je partage les sujets, ces réactions ne me sont jamais  indifférentes.

Les échanges de points de vue, même parfois tendus, obligent à la réflexion. Mais des revers, ce blog en a connus. Surtout lorsqu’il a été fermé par la médiation de la plateforme qui l’avait hébergé neuf ans durant.

C’est du passé. Et de ce passé, me sont restés quelques fidèles parmi les fidèles, ils se reconnaîtront.

Merci à eux, merci à vous qui, comme moi, tentez de suivre une actualité dont des séquences sont souvent sélectionnées au détriment d’autres, de préférence occultées.

Ce procédé n’a rien de très nouveau et longtemps, j’ai refusé le fatalisme incitant à se résigner.

Je pensais possible une lutte même inégale contre les mammouths de l’information. Étais-je naïve, non je gardais espoir. Espoir que le souci d’impartialité l’emporte sur le parti pris.

Je me suis leurrée.

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Ce monde? Une vaste plaisanterie

Intéressantes, les réactions à cet article libre d’accès paru dans la Tribune de Genève. À leur lecture, on constate que les personnes qui commentent savent faire la part des choses entre ce qui est reproché par la Russie à la Suisse plutôt que de s’en prendre à la première seulement.

Depuis des années et bien avant le 24 février 2022, la Russie est mise au pilori. Elle semble seule à compter des espions, seule à compter des journalistes ou autres élites « disparaître », seule à maltraiter ses opposants politiques, seule à ne pas respecter les sacro-saints droits humains.

Depuis des années et bien avant le 24 février 2022, la Russie a fait tout faux. Dans le Donbass, les milliers de morts de tous âges, les centaines de milliers de blessés et le plus d’un million d’exilés, la seule Russie en est responsable. Le gouvernement ukrainien n’a voulu que la démocratie.

Depuis des années et des années et bien avant le 24 février 2022, on devait comprendre que la Russie était un pays peu fréquentable car gouvernée par un homme dont on a tout dit, lu et entendu mais surtout qu’il fallait le distinguer de son peuple qui n’avait que le choix de se soumettre à sa férule.

La Suisse politique et médiatique a désormais rejoint le camp du bien et de fait, perdu ce qui la fondait, sa neutralité. Parce que le mal n’est que du côté russe, on s’aligne sur la politique de pays dont on reconnaît les valeurs. Extraordinaire vision du monde dont on débattra dans le « joyau du Qatar« , le Bürgenstock.

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Sommet ou cabinet?

Donc les autorités suisses, qu’on avait autrefois coutume d’appeler « les sept sages » et qui constituent le Conseil Fédéral, organisent un « sommet pour la paix en Ukraine ».

Sept sages qui s’estiment si bien l’être qu’ils agissent au nom d’une population dont ils jugent inutile de connaître l’avis.

Cette même population, par sa participation financière non négligeable, soutient ainsi de facto un « sommet » qui a toutes les chances de s’apparenter à une coquille vide.

Car vous le savez, la Russie est exclue de cette rencontre alors que le Département Fédéral des Affaires Étrangères dirigé par l’ancien médecin cantonal du Tessin admet que rien ne pouvait être décidé sans elle.

« Un vrai cabinet de curiosités », commente le Président de la Fédération de Russie. Critique que la Suisse ne commente pas, nous apprend la Tribune de Genève.

Les cabinets de curiosités recèlent parfois de véritables merveilles, en témoigne cette vidéo que je vous invite à découvrir en cliquant sur ce lien.  

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Ce monde m’échappe

La Tribune de Genève informe qu’en juin prochain, « Le sommet pour la paix en Ukraine aura lieu au Bürgenstock ». L’article est réservé aux abonnés, les commentaires sont, je crois accessibles et valent qu’on s’y arrête.

Le journal gratuit 20 minutes, quant à lui, vous ouvre les portes du « mythique palace alémanique que les Romands ne connaissent pas ».

On nous montre un complexe de luxe dont on retrace l’histoire, on nous explique pourquoi « le sommet » y est organisé et pas, par exemple à Genève. Bref, on constate comment travaillent nos autorités.

Dépenser des millions pour parler de paix en Ukraine sans que la Russie n’ait son moindre mot à dire, c’est à se demander ce que signifie le mot « paix »!

Qui plus est, en parler dans le luxe d’un « resort » avec vue imprenable sur un cadre idyllique tandis que jour après jour depuis dix ans dans le Donbass,  la misère côtoie la mort, c’est à se demander comment s’opère le choix de lieux destinés à ces discussions.

Ce monde m’échappe.

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Et hop, encore elle!

C’est amusant comme nos médias trouvent chaque jour – ou peu s’en faut –  de quoi pointer la Russie pour ses agissements ici ou là. En l’occurrence, voici un article selon lequel elle aurait corrompu des députés européens pour relayer sa « propagande ».

Il est évident que nos journalistes ne sont financés que par les groupes éditoriaux qui les emploient. Et que ces groupes n’ont rien à voir avec tel ou tel service de tel ou tel gouvernement.

D’ailleurs, en Allemagne, celui qui avait consacré un ouvrage à raconter comment les journalistes étaient achetés a mal terminé ses jours. Le malheureux est mort d’une crise cardiaque… c’est pas de chance. Jugez-en vous-mêmes!

Dans nos démocraties, l’argent ne se mêle pas d’acheter qui que ce soit. Ce genre de pratique si peu honorable est réservée à la Russie. À force de vous le répéter, vous allez quand même finir par y croire, non?

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On vous prive de vos revenus, on vous menace de mort, vive la démocratie!

Vous savez, bien entendu, que la Fédération de Russie serait une dictature, on vous le martèle chaque jour ou presque. Vous savez donc que toute parole qui ne va pas dans le sens établi y est prohibée, bannie, condamnée, on vous le répète à longueur d’articles ou d’interviews de « spécialistes ».

Vous savez combien le travail de journalistes hors système y est délicat voire impossible, on vous l’assène depuis des années. Vous savez tout cela sans éprouver le besoin de confronter vos informations à d’autres ou mieux encore, de vous rendre sur place si on ne vous a pas déjà dégoûté de ce pays que nombre d’entre nous ont l’audace d’aimer encore.

Et vous savez que nos démocraties, si ouvertes au multiculturalisme et attentives à son respect, ne cessent de clamer urbi et orbi leur attachement quasi viscéral à la liberté d’expression. Tout cela, vous le savez. Que vous le viviez, tant mieux pour vous mais que d’autres connaissent un sort adverse?

En voici un exemple éloquent.

Il s’agit de celui d’une jeune journaliste dont j’ai évoqué ici le travail. Anne-Laure Bonnel, reporter de guerre, a en effet perdu tous ses employeurs, a reçu des menaces de mort pour avoir osé un regard sur le Donbass qui a déplu et c’est un véritable euphémisme quand on apprend ce qu’elle a enduré pour avoir réalisé un film dans cette région du Sud-Est de l’Ukraine.

Au micro d’André Bercoff, de Sud Radio, elle revient sur ce qui lui est arrivé tandis qu’elle s’adresse à Rafaël Glucksmann qui ne vous est pas inconnu et dont il a été question ici aussi. Je vous invite très vivement à écouter ces quelques 17 minutes où l’on mesure ce qu’est une démocratie occidentale au regard de ce que celle-ci ne se prive pas de qualifier de « dictature ».

Ce que subit la journaliste Anne-Laure Bonnel est la criante démonstration, non seulement de l’hypocrisie que représentent nos soi-disantes valeurs mais surtout de l’intérêt morbide dont elles témoignent, en chargeant de tous les maux possibles et (in)imaginables un pays qui ne devait jamais devenir notre ennemi.

Et ce faisant, toute personne qui tente un autre éclairage sans même se déclarer « pro » ceci ou cela, chacune a droit à sa volée de bois vert dans le meilleur des cas, à ses oukases et ses menaces, dans le pire des cas. Comment appeler ce genre de régime qui vous prive de vos revenus, qui vous met à terre pour avoir osé montrer ce qui ne convenait pas?