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Economie

Culture, Economie, Politique

Emmanuel Macron, Dominique de Villepin: (in)signifiant dénominateur commun

Comparaison n’est pas raison, voici une preuve de plus de ce qu’on appelle non sans condescendance parfois, sagesse populaire.

En France, on ne cesse de vouloir comparer Emmanuel Macron à Dominique de Villepin. Pour différentes raisons fondées ou non, c’est selon, bien sûr.
Cela dit, il y a près d’un an sur BFMTV, le second tenait des propos plutôt élogieux sur le premier en disant qu’il ne fallait pas « se passer d’un talent comme celui d’Emmanuel Macron. »

Le reste de l’émission ne manque pas d’allant non plus et donne le ton.

Néanmoins,  l’approche de la langue par algorithmes et autres diagnostics que privilégie Emmanuel Macron  est loin de celle que cultive Dominique de Villepin.

Si exploiter des données linguistiques pour séduire un électorat semble être le but visé par le candidat à la prochaine élection présidentielle, on ne se situe à l’évidence pas sur le même plan que celui des grands sentiments évoqués ici.

Mais que vive la démocratie qui confirmera jusqu’où sinon jusqu’à quand le ministre de l’Economie démissionnaire la vaudra bien!

Economie, Politique

Bravo!

Certaines et certains d’entre vous l’auront donc appris, une résolution proposant la levée des sanctions imposées par l’Union Européenne envers la Russie a été votée par l’Assemblée nationale française.
Thierry Mariani est l’auteur du texte déposé et soumis au parlement.
Député des Français de l’étranger pour l’Asie, l’Océanie et l’Europe de l’Est, il a de quoi être fier de son succès.
Engagé de longue date en faveur de la Russie, il n’a eu de cesse de combattre la politique qui lui a été imposée par Bruxelles.
Son combat est récompensé mais cette résolution  n’a pas de valeur coercitive, explique-t-il dans Le Figaro:
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2016/04/28/25001-20160428ARTFIG00178-l-assemblee-vote-par-surprise-une-resolution-pour-la-levee-des-sanctions-contre-la-russie.php
Voici son intervention à l’Assemblée nationale, en ce matin du 28 avril 2016:

Retrouvez mon intervention ce matin lors de l'examen de ma proposition de résolution pour la levée des sanctions contre la Russie

Publiée par Thierry Mariani sur Jeudi 28 avril 2016

Economie

La diplomatie américaine…

On sait la propension qu’ont certains à s’en prendre à la personne qui s’exprime, faute de savoir comment argumenter.

On va même jusqu’à diagnostiquer l’état mental de tel ou tel, à l’instar de ces experts qui parviennent à  se glisser dans la tête de présidents.

Dans ce sens, et pour qui aurait encore quelques doutes quant aux méthodes utilisées dans nos contrées pour dire tout le bien que l’on pense de la Russie, voici.

Comme dans les années précédentes, les Etats-Unis s’attendent à ce que la Suisse déconseille à ses entreprises d’envoyer des membres de la direction générale au Saint Pétersbourg International Forum, la plus grande réunion des acteurs économiques et politiques nationaux et internationaux de Russie qui aura lieu du 16 au 17 juin prochains.

Et le diplomate précise encore que les Etats-Unis veulent donner un signal clair qu’aucun « business as usual » n’est possible avec la Russie.

A bon entendeur!

Culture, Economie, Histoire, Politique, société, Voix

« Back in URSS »

Dans cet ouvrage, composé de 28 chapitres qui s’articulent en quatre parties, Ira de Puiff ne vise pas l’exhaustivité. Elle y évoque la Russie des siens, celle de son enfance et de sa jeunesse.

Vu ainsi de l’intérieur, sans prétention ni complaisance, son pays d’origine se révèle bien au-delà des habituels clichés dont ne nous épargnent pas même nombre de spécialistes.

A travers son récit, Ira de Puiff livre un témoignage personnel.

Poignant, parfois, il donne au lecteur de découvrir nombre d’aspects de la vie quotidienne soviétique et postsoviétique.

Le récit du putsch de Moscou, en août 1991 y est raconté tel que l’a connu Ira, de même que les bouleversements qui ont touché ses compatriotes.

Back in URSS a été publié une première fois en France en 2011.

Culture, Economie, Politique, société

Migrants, le coeur et les raisons

Mercredi 16 mars dernier, Infrarouge, émission de la chaîne publique d’information suisse RTS, s’est penchée sur la question des migrants:
http://www.rts.ch/play/tv/infrarouge/video/migrants-a-quoi-doit-on-se-preparer?id=7578162
Les intervenants ont tous apporté leur point de vue, le débat s’est déroulé de manière sereine.
Il n’en demeure pas moins que le sujet reste brûlant, quelles que soient les décisions qui seront ou qui auraient déjà été prises par les autorités compétentes.
Cet article ci-après, paru dans le magazine français Le Point, donne un éclairage qui met la Suisse en ligne de mire pour nombre de migrants:
http://www.lepoint.fr/monde/la-suisse-se-prepare-a-un-afflux-massif-de-refugies-15-03-2016-2025464_24.php
Rien n’est simple, en la matière, en attestent les diverses prises de position citoyennes -comme on dit- et politiques.
Humain, charismatique, qui ne souhaiterait se montrer tel?
Cependant, entre idéal et pragmatisme, s’immisce la crispation identitaire et culturelle.

Culture, Economie, Histoire, Politique, société, Voix

« Leurs enfants resteront dans les caves du sous-sol »

Ces propos sont ceux de Petro Poroshenko que je relayais, le 8 septembre dernier, dans un sujet consacré au Donbass, cette région de l’est de l’Ukraine dont on ne parle plus beaucoup.

Alors que le monde entier -ou peu s’en faut- avait découvert la photo d’Aylan, gisant sur une plage turque, je rappelais le sort réservé aux populations du Donbass et le destin que le président ukrainien réservait à leurs enfants.

La question de savoir si les médias ne s’intéressaient pas assez aux conditions de vie des populations civiles du Donbass et plus précisément à celles de leurs enfants a enfin été posée.

C’était hier soir, dans le cadre du téléjournal de Léman Bleu qui a porté son attention à la soirée caritative organisée en faveur des enfants du Donbass, ce 23 janvier à Genève.

Culture, Economie, Religions

Abayas, esthétique et divergences

http://www.glamourparis.com/mode/news/articles/dolce-gabbana-du-soutien-gorge-apparent-au-voile-a-porter-1/26453
 
Les grands couturiers italiens Dolce & Gabbana viennent de lancer leur nouvelle collection intitulée Abayas où sont proposés voiles et hidjabs.
Ce qui enchanterait avant tout les créateurs, tiendrait de la vison du désert et des cieux du Moyen-Orient, sans compter la grâce et la beauté des merveilleuses femmes d’Arabie.
Ce regard esthétique n’est, à l’évidence, pas celui qui considère la femme musulmane selon d’autres standards. 
Quoi qu’il en soit, la réflexion qui dépasserait le rejet pur et simple d’une religion que d’aucun(e)s conspuent n’est pas interdite.
Elle engage, certes, à prendre en considération toutes sortes de critères difficiles à nier.
A cet égard, l’article ci-dessous paru dans La Tribune de Genève, est intéressant. Les visées des un(e)s et des autres ont encore de quoi alimenter la polémique.
Petite précision de la maison de couture, la collection sera aussi disponible dans plusieurs villes européennes dont Munich et Paris.
http://www.tdg.ch/monde/hijabs-abayas-luxe-signes-dolce-gabbana/story/22226681

Culture, Economie, Politique, société

Cette « culture » dont on parle tant…

On lit, ici et là, toutes sortes de propos tenus sur la culture sans jamais que le sens dans lequel ce concept est utilisé ne soit précisé.
A croire que tout le monde s’entendrait sur ce à quoi renvoie le terme de culture.
Que de malentendus, au contraire, cet usage lexical indéfini ne présente-t-il pas!
Et combien d’erreurs d’appréciation ne s’éviterait-on à en préciser le caractère!
Autant dire que récupérations tacites émaillent tout débat autour de la culture.
Et très vite, l’embrouille est assurée alors que l’implicite règne en maître.
Genève, ces jours-ci, vit au rythme de querelles sinon davantage encore, qui ont pour enjeu la culture.
Celle des uns dressée contre celle d’autres, c’est la politique qui mène le jeu. 
Avec pour enjeu, désormais, une tête à couper.

Culture, Economie, Politique, société

Corrompus. Sans le savoir.

Le philosophe Alain Deneault publie un ouvrage intitulé La médiocratie. Interviewé pour le magazine Telerama, il livre quelques réflexions autour du concept de médiocrité.

Selon ce professeur de l’Université de Montréal, la médiocrité n’est en rien un signe d’incompétence. Ainsi Alain Deneault se garde-t-il de stigmatiser quiconque.

Au contraire, déclare-t-il, ce qu’il souhaite, c’est comprendre la nature de cette injonction à être médiocre qui pèse aujourd’hui sur des gens qui ne sont pas forcément enclins à l’être.

En ceci, son étude est d’autant plus percutante qu’elle éclaire un système dont la corruption arrive ainsi à son terme lorsque les acteurs ne savent même plus qu’ils sont corrompus!

A noter que le titre de cet ouvrage est également celui d’un autre opus paru en 2015. D’une tout autre facture, il est signé par l’avocat et écrivain Michel Bourgeois.

Economie, Politique, société

Air France, entre coûts et blessures

Volkswagen, Air France, autant de références désormais mises à mal.
Certes, les problématiques sont diverses mais affectent des symboles et pas des moindres.
Que des enquêtes menées au sein de ces compagnies parviennent à identifier les coupables, l’image de ces fleurons de l’industrie allemande et de l’aviation française n’en est pas moins atteinte.
La guerre se mène décidément sur tous les fronts, le rappeler est une lapalissade, s’y habituer, un choix.
Certains, pourtant, refusent le cynisme. Parmi eux se comptent autant d’employés de Volkswagen, d’Air France ou autres entreprises ou associations.
C’est que ces personnes ont défendu des valeurs soudain sabotées.
Ce qui s’est passé chez Air France affecte non seulement la compagnie aérienne mais ses employés dont tous ne sont pas passés à l’acte qui a visé deux cadres roués de coups.
La violence des actes trouvera toujours à s’expliquer, mais le dégât d’image?