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Histoire

Culture, Histoire, Politique, société

Emmanuel Macron, la France l’intéresserait davantage qu’elle n’intéresserait les journalistes?

La culture française n’existe pas, la Guyanne serait une île, les Français seraient des fainéants, sans compter ceux qui ne seraient rien, autant de manières d’apprécier le pays qu’Emmanuel Macron a été appelé à présider.
Certes élu a minima, mais élu tout de même, qui représente-t-il tandis qu’il nie la culture de ses citoyens, ignore la géographie et méprise les plus désemparés et démunis?
A Genève, sur la façade d’un grand magasin construit dans les années 1960 à l’emplacement de l’une des maisons où a vécu Jean-Jacques Rousseau, figure en sa mémoire cette citation:
Mon père, en m’embrassant, fut saisi d’un tressaillement que je crois sentir et partager encore: Jean-Jacques, me disait-il, aime ton pays.
On ignore quel amour de son pays a porté Emmanuel Macron à en briguer la fonction suprême tandis qu’il n’en est pas à sa première déclaration pour en déconsidérer le peuple qui, bon an mal an, l’a porté au pouvoir.
Quant à sa relation très particulière aux journalistes, cet article de L’Express nous explique ce qu’il en est.

Culture, Histoire, Politique, Religions

La crise des Rohingyas, esprit critique et mondialisation obligent.

capture d’écran Le Figaro.fr
Pour tenter de s’y retrouver un peu dans ce qui se passe en Birmanie, voici deux points de vue. Le premier, publié en anglais sur le site de Sputniknews, a été traduit ici en français.
Il en resort une analyse que l’on peut, certes partager ou pas mais qui ne manque pas d’intérêt.
L’autre regard porté sur la situation émane du journaliste français Renaud Girard qui évoque, pour sa part, une guerre de civilisation et relève, entre autre, le fait qu’il y a quarante ans, on parlait moins de l’islam que de nos jours. Son intervention est citée dans cet article paru sur le site du Figaro.
Quoi qu’il en soit et mondialisation oblige, on ne peut désormais plus considérer une situation soi-disant locale comme telle. Et cela ne date pas de la crise qui secoue en ce moment la Birmanie, cela remonte à autant d’autres pays précédemment secoués par de telles problématiques.
Dans l’article cité en référence au début de ce sujet, il est question de l’ex-Yougoslavie, on ne peut, en effet, s’empêcher d’y penser en l’occurrence.
Maintenant, voir la main du diable partout, on le sait, est vite associé à du complotisme. On peut, sans y verser, considérer tout simplement certains éléments et autres rapports de force et d’intérêts en jeu et comprendre que nombre de conflits peuvent être récupérés et instrumentalisés.
Quant aux informations livrées, elles sont le plus souvent à prendre avec recul tant elles sont susceptibles d’accompagner ou de justifier tel ou tel parti pris ou à prendre…

Culture, Histoire, Politique, Religions, société

Soumission à l’oeuvre

Heureusement que le principe de laïcité existe sans quoi, l’inventer deviendrait un défi de premier ordre. 
Tant de fois rappelé, cité, convoqué pour remettre au pas qui le négligerait sinon le bafouerait, il semble qu’il soit toutefois assez malléable.
Aussi bien avait-on déjà eu droit à ces catalogues remaniés, tels celui d’IKEA ici et là. Que l’Arabie Saoudite et Israël aient été ainsi honorés, bien leur en prenne.
Chaque pays sinon chaque religion ne peut néanmoins en dire autant. Des médias ont, en effet, évoqué Lidl et les excuses que la marque aurait présentées aux personnes choquées par leur procédé.
Mais que dire de nombre d’autres grandes marques qui y ont tout autant recouru? 
Au nom du respect de la diversité, on gomme les croix des églises photographiées en Grèce et utilisées sur certains produits.
C’est peut-être aussi au nom de ce même respect, qu’un Suédois a été condamné tandis qu’il mangeait du lard grillé devant des femmes en hidjab.
A moins que cela ne soit l’insistance avec laquelle il a tenu à être en face d’elles qui lui ait valu une amende…

Histoire, Politique, Religions, société

Soumis, dit ce célèbre psychiatre

Amchide
Fous, pas fous mais soumis, autant d’avis s’expriment sur ce que seraient ces terroristes qui assassinent en toute bonne foi et conscience au sein de nos villes.
Qu’il s’agisse d’Amchide, Ouagadougou, Marseille, Barcelone, Nice, Kaboul, Paris, Berlin, Stockholm, Londres, Saint-Pétersbourg et tant d’autres lieux encore frappés par la mort, les responsables d’actes visant à tuer le plus de personnes possible ne relèveraient de loin pas tous de la psychiatrie.
Dans une interview, Boris Cyrulnik expose un point de vue qui met en lumière autant de comportements au regard de précédents, tels ceux de nazis dont il s’est avéré qu’il s’agissait de personnes connues aussi comme respectables pères de famille.
Les monstres ne sont donc pas ceux que l’on croit, ou disons qu’ils le sont aux yeux de qui ne se laisse pas emporter par une doctrine, une idéologie ou une religion qui les fanatiserait.
C’est, en effet là qu’intervient ce que le célèbre psychiatre appelle la soumission. Celle qui fait basculer un être doué de raison dans une croyance au nom de laquelle tuer devient positif.
Après tout, ce raisonnement rappelle ces interviews de voisins ou de proches auxquels on demande de parler de tel ou tel terroriste et qu’on apprend combien la personne en question avait toujours semblé si discrète voire gentille ou bienveillante qu’on en revient pas de découvrir de quoi elle s’est révélée capable.
De là à estimer que derrière tout être bon se cache un assassin, il y a un pas à ne pas (encore) franchir peut-être et souhaitons-le!

Histoire, Politique

Ce 14 juillet

Ce 14 juillet, les yeux -du monde?- seront rivés sur Paris, peut-être. 
Tandis que la capitale française est honorée ou non de la présence du couple présidentiel états-uniens, on se rappelle Nice où tant d’êtres chers ont été enlevés aux leurs.
Ainsi va l’Histoire qu’elle se commémore par l’invitation qu’a adressée Emmanuel Macron à Donald Trump et par la cérémonie d’hommage qui sera rendue à Nice.
Rien de comparable à ces deux événements puisque le second n’aurait rien à voir avec aucune guerre ou état de guerre quelconque.
Sauf qu’à force de répéter urbi et orbi les inestimables valeurs de nos démocraties, on se mêle de les exporter dans certains pays qui ne l’entendent pas ainsi.
Le résultat se connaît, des civils innocents perdent la vie sous les roues de camions qui seraient devenus fous à moins d’avoir été conduits par quelque déséquilibré ou atrabilaire en mal de sensations fortes.

Histoire, Politique, société

Première, deuxième et…troisième guerre mondiale?

Comment se situer dans un contexte mondial qui n’a pas vraiment de quoi rassurer, la question ne se pose pas pour toutes et tous.
Tout cela peut paraître normal, au regard de la diversité de la nature humaine. Certes mais au-delà de tels constats, matière à réflexion il y a.
Car sans verser dans le catastrophisme, certains signes ne trompent pas qui sont relevés par tel ou tel observateur. Voici, en l’occurrence, le regard que porte le Général Jean-Bernard Pinatel sur l’hypothèse d’une troisième guerre mondiale.
Comme évoquée sur le précédent sujet de ce blog, la désinformation à la faveur de laquelle, on ne s’en rappelle que trop bien, la guerre en Irak a pu être menée, est relevée par le Général de brigade français.
Etre conscient de ce fait est une chose mais quand on sait comment celles et ceux qui tentent de dénoncer des abus sont aimablement priés de se taire, au  mieux, discrédités, on a de quoi rester perplexe et c’est peu dire.
A Versailles, ce 3 juillet, le Président français a tenu un discours de plus d’une heure et s’est à plusieurs reprises référé à l’amour partagé de la France.
Puisse ce sentiment invoqué unir non pas contre un ennemi façonné selon certains arrangements ou autres intérêts mais bel et bien au nom du respect des peuples et de leur souveraineté!

Histoire, Politique

La France à Versailles, pendant ce temps-là, en Syrie

Tandis que le Président de la République française vient de s’exprimer à Versailles et annoncer, entre autre, qu’il y reviendrait tous les ans devant le Congrès, ne pas perdre de vue ce qui se passe en Syrie importe.
Car c’était une évidence à prévoir alors que le même Président recevait, dans ce même Versailles, son homologue russe et que tous deux avaient discuté de l’avenir de ce pays mutilé par tant d’années de guerre.
Sous l’apparente ouverture quant au maintien au pouvoir du Président Bachar el-Assad, demeurait, en veille, l’avertissement selon lequel, en cas de recours à l’arme chimique, la France riposterait.
Or voici qu’on apprend ce qui se trame peu avant la tenue de prochaines négociations sur la Syrie qui auront lieu les 4 et 5 juillet à Astana.
Tenir des discours où les jugements n’épargnent pas les gouvernements et les présidences qui ont précédé l’avènement de la France mise en marche sinon au pas et rappeler à la souveraineté des peuples ne doit pas en concerner que quelques uns bien choisis.
Quant à la dignité, souvent rappelée aussi par Emmanuel Macron devant le Congrès, il serait bon qu’il ne la bafoue pas lui-même par trop de postures.
Aussi, sur la Syrie, pour ne parler que d’elle, puisse-t-il ne pas se laisser abuser par autant d’actes susceptibles de se commettre sous de faux drapeaux.
C’est là tout ce que nous souhaitons pour la France qu’il préside mais aussi sinon surtout pour la Syrie déjà bien trop meurtrie.

Histoire, Politique

Et si le président français sortant avait été abusif et suicidaire?

Bien conscient qu’il avait pris en otage celles et ceux qui l’avaient élu sur son célèbre discours du Bourget dans lequel il avait désigné qui était son adversaire, le monde de la finance pour qui l’aurait oublié, conscient donc qu’il n’avait, en définitive, qu’usurpé la confiance de son électorat pour briguer l’Elysée, une fois sa trahison découverte, le président qu’il était devenu ignorait peut-être la descente aux enfers qui l’attendait.
Car avec l’entrée d’Emmanuel Macron au gouvernement, le piège se tendait peu à peu, qui risquait de se refermer sur François Hollande.
Alors, se prêter à l’exercice de la confidence auprès de journalistes qui en ont rendu compte dans un ouvrage qui a tant fait parler de lui, comment le comprendre sinon comme le fait d’une personne qui n’aurait plus rien à perdre?
Avec un peu de recul, on peut se demander si cet homme n’a tout simplement pas oeuvré à sa seule victoire pour parvenir à l’Elysée et à la destruction de son propre parti sinon bien davantage encore.
Les conséquences de cette attitude, la France n’a pas encore fini de les subir…

Histoire, Politique, société

Simone Veil

Une grande figure de la vie politique française, mais bien plus que cela encore, nous a quittés, ce vendredi 30 juin.
Simone Veil, chacune et chacun en retiendra ce qui lui chaut et il ne s’agit pas, là, de dresser quelque panégyrique que ce soit.
On sait la propension humaine à ne plus trouver au défunt que des qualités. On sait aussi l’empressement d’esprits moins conciliants à noircir le tableau.
Le départ d’un être qui a marqué laisse rarement indifférent, sinon quelques blasés ou revenus de tout. Il en est, bien leur en prenne.
En octobre 2014, Laurent Delahousse avait consacré un magazine à  Simone Veil qui sera rediffusé ce soir, sur France 2 à 20:55. 
Hommage soit rendu, ici, à une femme au destin d’exception.

Culture, Histoire, Politique

Ces grands humanistes pourfendeurs de la Russie et de son président

Il aura suffi d’un documentaire consacré à Vladimir Poutine pour mettre autant de personnalités de tous horizons à cran au point de sortir l’artillerie lourde. On ne compte, en effet, plus le nombre d’articles qui dénoncent, ici, des soupçons d’assassinats, là, le système Poutine, à l’instar de la célèbre écrivain biélorusse nobélisée en 2015.
Quand, comme elle et en son temps, on a su porter au pinacle le fondateur de la Tcheka devenu KGB et désormais FSB, ne serait-on pas bien inspiré de s’interroger sur soi-même plutôt que de pourfendre un homme dont tant d’experts se plaisent à rappeler le passé kagébiste?
Que l’on tourne à ce point sa veste comme s’y emploie Svetlana Alexievtich la regarde. Mais dans ce cas, qu’elle nous explique le chemin qu’elle a parcouru pour arriver à une telle prise de conscience qu’elle lui permette, désormais, de s’afficher en défenderesse de droits humains dont Félix Dzerzhinski n’a pas vraiment fait grand cas…
Que ressent-elle à se relire lui adresser un tel éloge? Est-elle allée se recueillir comme elle l’annonçait, sur la tombe de cet homme dont le charisme ne doit sans doute pas avoir été vécu de la même manière par tous?
A poursuivre ainsi la diabolisation du président russe au nom de valeurs soi-disant humanistes, c’est l’humanité elle-même qui est mise en danger par autant de personnalités si bien inspirées qu’elle ne sont que de sinistres et fourbes va-t-en guerre.