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Politique

Culture, Politique, société

Pédo-criminalité, ce mal international

De la pédo-criminalité qu’entoure un large silence, un autre « consentement » parce que largement pratiquée sans que les responsables de réseaux qui la favorisent ne paraissent inquiétés, s’en souciera-t-on enfin?
Parce que c’est facile de s’en prendre à un écrivain dont, je ne le répéterai jamais assez, je n’ai jamais lu aucun livre. Dont je ne cautionne en rien les pratiques sexuelles mais au sujet duquel je constate qu’il semble tenir lieu de proie idéale.
Car une hypocrisie manifeste entoure cette mise au pilori d’un homme autrefois encensé.
Condamné avant l’heure, si condamnation par la justice il doit y avoir, il se voit lâché par nombre de celles et de ceux qui ne cachaient pas leur soutien voire leur admiration du temps où il était convié à s’exprimer par tant de médias.
Je vous invite à découvrir cette séquence publiée par « Le Parisien ». 
On s’interroge, on se dit que, vraiment, cette jeune fille qu’était Vanessa Springora à l’époque des faits qu’elle relate dans son livre était bien seule.
Que la racine de ses problèmes est à trouver dans le contexte parental et social. Que c’est, à l’évidence, ce qui a permis à son prédateur d’agir. 
La jeune fille était en quête d’affection, en quête d’amour, en quête d’idéal. Elle a cru le trouver en G.M. 
Combien d’enfants, plus jeunes encore que l’auteure de ce livre restent victimes de criminels en liberté et, pour nombre d’entre eux, en col blanc?
A quand un ouvrage qui les livrera, eux aussi, à la justice? 
Rêvons un peu, après tout, si cet ouvrage de Vanessa Springora pouvait contribuer à une prise de conscience générale et pas qu’en seul lien avec le milieu littéraire germano-pratin, ce serait tout cela de bon!

Politique, société

Cracher dans l’océan

On se rappelle les attentats du 13 novembre à Paris. Difficile autrement, c’était il y a plus de 4 ans déjà.

On se souvient aussi comment les un(e)s et les autres y avaient réagi, entre autre par la revendication de continuer de sortir en terrasse.

Une autre manière d’y avoir répondu est celle du journaliste Antoine Leiris dont la femme a péri au Bataclan. Ecrire « Vous n’aurez pas ma haine » a été son choix.

Le mal qui a frappé la France a été d’ordre politique.

Et se situer ailleurs que dans le pardon ou la haine à ressentir envers des terroristes, c’est interroger le pouvoir, celui qui opère à l’intérieur et à l’extérieur des frontières du pays où il s’exerce.

Que des actes assassins se soient commis à répétition et continuent de se commettre à répétition ne demande pas qu’on y réponde par du pardon ou de la haine!

Ils exigent la prise de mesures adéquates.

Peut-être et sans doute existent-elles puisque l’on informe souvent d’actions terroristes qui auraient été évitées. Et que, tout le monde le sait, le risque zéro est un mirage.

Il n’en demeure pas moins que s’adresser à des terroristes pour leur dire ce que l’on éprouve à leur égard, indifférence, haine ou pardon équivaut à peu près à cracher dans l’océan.

Politique

Nouvel échange de prisonniers, nouvel espoir de paix dans le sud-est de l’Ukraine

Après avoir consacré plus de 300 sujets de ce blog à la guerre fratricide qui a déchiré et continue de sévir dans le sud-est de l’Ukraine, après m’être mobilisée ici et là et m’en être expliquée à qui a bien voulu me le demander, inutile de dire que je vis le nouvel échange de prisonniers entre Kiev et Moscou comme bienvenu.
Que d’aucuns y trouvent à redire, je le laisse à qui se présente comme spécialiste, avéré ou auto-proclamé.
De mon côté, c’est à la dimension humaine de cette guerre que j’ai avant tout été sensible, guerre qui a laissé sans vie 13’000 personnes, sans compter les blessées et les exilées qui se comptent, elles, par centaines de milliers.
Mais c’est tout autant à la manière de rendre compte de ce qui se passait au coeur de l’Europe que, souvent, j’ai tenu à réagir tant il apparaissait de parti pris en faveur d’un camp plutôt que de l’autre.
Qu’on m’ait estimée fréquenter des mercenaires  permet de mesurer la hauteur de vue prise pour apprécier la dimension d’une prise de position qu’on souhaite avant tout disqualifier et rejeter.
Obtenir des informations de tous bords relève d’une démarche qui tente de cerner une situation de différents côtés pour tenter d’en rendre compte au plus près de sensibilités diverses.
Se montrer incapable de le comprendre, n’augure rien de bon pour qui se réclame de références et de titres reconnus et salués par pairs et autres experts du genre.
Qu’à cela ne tienne, saluons ce dimanche 29 décembre comme jour de paix à viser entre deux pays et deux peuples autrefois réunis par des valeurs communes.

Histoire, Politique, société

Rétrospectives en question

Vous l’aurez sans doute constaté, de longue date déjà, chaque média y va de sa rétrospective de l’année qui s’achève. Mieux, on nous rappelle tel ou tel « anniversaire » de tel ou tel événement.
Y figurent les 30 ans, les 50 ans, les 75 ans, les 100 ans, bref, un peu tout ce dont on souhaite évoquer le souvenir.
On sait combien, avec le temps, la mémoire est susceptible de refaçonner des faits à sa manière. Et comment, aussi, chacune et chacun de nous les a perçus selon sa sensibilité, ces faits.
Comment, ensuite, il ou elle les restitue.
Aussi est-ce souvent délicat de revenir sur des temps écoulés. Sauf à en parler à plusieurs et à rassembler différentes versions.
Et lorsque des archives s’ouvrent au public, alors se confrontent les récits des uns et des autres.
Cependant, ne se trouve-t-il pas toujours un esprit malin qui dictera ce qui doit et ne doit pas être retenu de l’Histoire et ce, en dépit de tous les documents devenus accessibles?
Poser la question n’est pas y répondre.
C’est juste ouvrir un espace de réflexion, tant il apparaît que fabriquer des réalités pour imposer une vue de l’esprit soit indispensable à qui veut asseoir son pouvoir, de quelque ordre soit-il.

Culture, Economie, Politique, société

Citoyenne, citoyen, en ce jour de Noël …

A la lecture d’un article, publié sur un site dit peu sinon pas du tout fiable selon les paramètres émis par quelque esprit soucieux de bien informer, à la lecture de cet article donc, que saisir plutôt que d’être saisi de nausée?
La politique, nul n’en doute plus sauf qui s’y lance empli de louables intentions, est un univers dans lequel évoluent toutes sortes de personnages, des plus charismatiques et emblématiques aux plus douteux et peu recommandables qui soient.
En pareilles circonstances, il apparaît plus que légitime d’exercer son rôle de citoyen(ne) et de critique.
Pour quels résultats, la question se pose quand domine la conscience aigüe de l’inégalité des forces qui s’affrontent lorsqu’on se risque à discuter telle ou telle posture prise.
Dans ce sens, restent la persévérance et la fidélité aux valeurs qui soutiennent un combat sans cesse renouvelé.
Au moins, ainsi, ne trahit-on pas ce qui a porté et portera aussi longtemps que les moyens à disposition pour se battre seront présents. 
Ce qui transparaît des lignes citées ci-dessus en référence, est peut-être et sans doute le fruit d’une construction et d’une vision de l’esprit.
Quoi qu’il en soit, y réfléchir n’est pas vain.
Ne serait-ce que pour se demander si on partage ou non cette interprétation de la vie politique française. Car si oui ou si non, on s’oblige à s’interroger.
Et ce seul fait est déjà, en soi, un acte citoyen.

Politique, société

Ces Pères Noël qui ne sont pas des ordures

On peut dire et penser ce qu’on veut de la France, il en est une qui a du coeur.
En témoignent ces deux associations bordelaises qui, chaque année pour Noël, s’organisent en faveur des enfants malades.
En 9 ans d’existence, leur action solidaire est passée de 150 « Pères Noël » à plus de 1’300 aujourd’hui.
Au moins ces enfants-là auront-ils été pris en compte.
Ce qui ne sera pas le cas d’autres que les grèves priveront du service qui leur permet de voyager en toute sécurité, de 4 à 14 ans.
C’est ainsi que 6’000 enfants et leurs familles auront à s’arranger autrement.
Peut-être pas la fin du monde, diront certains. 
En effet, on peut dire qu’il y a pire. Cela n’empêche, la France n’est pas qu’un pays de râleurs et de  revendicateurs.
La France sait aussi se mettre au chevet d’êtres fragilisés.

Politique, société

Apologiste, écrit ce mystérieux personnage…

Les circonstances ont quelque chose d’aussi intéressant qu’amusant.
Je repensais à « Déblogueur », un intervenant sporadique de ce blog. Je repensais à lui car sur son propre blog, il avait publié un sujet intitulé « L’incroyable naïveté de la « slaviste », l’incroyable laxisme de la Tribune de Genève » 
Or voici qu’en cherchant sur internet la référence de ce sujet de blog qu’il m’avait consacré, je tombe sur un énième sujet qu’il voue à mes écrits.
Décidément, que d’attentions portées à ce blog!
Il va de soi que j’ignore tout du personnage qui se cache sous le pseudo de « Déblogueur ». Il semble, de son côté très au fait de qui je suis et tiens à en faire part haut et fort.
Après tout, libre à lui, s’il était le seul à dire toute l’estime qu’il me porte, cela se saurait!
Vous êtes au courant, pour qui suit ce qui se partage ici, qu’un procès en appel contre une universitaire française se tiendra à Paris en mars 2020.
Il a été rendu compte, ici, du procès et de ses divers compte-rendus médiatiques.
Cette femme s’en est pris à mon parcours littéraire qui s’est développé en Russie depuis 15 ans déjà, soit bien avant que je n’ouvre mon blog sur le site de la Tribune de Genève.
C’est, en effet, à Moscou que mes recueils de nouvelles sont traduits en russe et publiés en édition bilingue russe-français et ce, depuis 2004.
Que cela soit reçu de diverses manières appartient à chacune et à chacun.
Le fait est que mon 3e recueil de nouvelles a été primé en 2013 dans le cadre d’un concours littéraire international organisé par la Bibliothèque Majakovskaja de Saint-Pétersbourg.
A chaque jour, donc, son lot de surprises bienveillantes, aujourd’hui, celle réservée par « Déblogueur ».
La suite, à venir car il y en aura une.

Politique, société

Lorsque l’engagement l’emporte

Tiens donc. Il semble que ce sujet ait déplu. Car je n’ai rien décidé à cet égard. Qui a opéré à ma place, mystère. 
En soi, rien de bien grave quand on sait ce qu’endurent tant de peuples soumis à la force et au feu, à la soif et à la faim, à la maladie, à l’exil et à la mort.
Sans parler de tous ces pays mis à mal par autant de puissances qui n’ont cure que d’elles seules.
Et justement, forts de nos références dites démocratiques, ce sont autant de valeurs d’ordre humaniste que nombre d’entre nous tenons à défendre.
Quel poids ont-elles? La question, lorsque l’engagement l’emporte, ne se pose plus.
Et c’est en son nom que j’aime tant à partager avec vous toutes et vous tous ici. Au nom de ce qu’il nous tient à coeur de défendre.

Culture, Politique, société

Pas de parti pris

On aime souvent classer, catégoriser. Cela semble rassurer.
Or se montrer juste critique de ce qu’on lit, de ce qu’on voit et de ce qu’on entend paraît parfois bien délicat à faire passer.
Outre mes études en langues et littératures russe, allemande et française, j’ai mené des travaux de recherche en analyse du discours.
J’ai travaillé, entre autre, sur le discours polémique et l’affectivité dans la langue.
Cette formation confère à mon regard une dimension plus observatrice que partisane. Tant de personnes ont la science infuse et se gargarisent de leurs arguments que je leur laisse volontiers, à elles, leur « camp ».
Pour ma part, j’aime le débat contradictoire.
Dans ce sens, rester à l’écoute et échanger autant que possible dans le respect d’autrui est un plaisir que ce blog, partagé avec vous toutes et vous tous offre.
Soyez-en chaleureusement remerciées et remerciés!

Politique

Attention, danger…

Dans la foulée et tandis que la rencontre dans le cadre du format dit de Normandie a été agendée ce 9 décembre prochain à Paris, Le Monde en rajoute une petite couche, sait-on jamais qu’on oublie à quel point la Russie veille…
L’article est réservé aux abonnés mais vaut son pesant d’intérêt.
Que des hackers se soient attelés à la tâche pour agir sur les élections présidentielles françaises comme ils l’estimeraient utile, peut-être bien que oui en dépit du fait que l’ensemble de l’article conserve quelques zones floues.
Que cette manière de s’inviter dans les affaires intérieures d’un pays tiers soit le seul fait de la Russie, je pense que plus personne n’est dupe. D’autres « grands oreilles », comme on les appelle, veillent au grain.
Donc, que dire?
Rien de plus ni de moins que ce qui a souvent été relevé ici. La Russie agresse, la Russie menace, la Russie veille, bref, la Russie n’a que cela à faire, surveiller pour, qui sait un jour, envahir.
N’a-t-il pas je ne sais combien de fois été rappelé qu’elle avait « envahi » l’Ukraine » et « annexé » la Crimée?
Choix de termes du lexique, certes mais jamais employés au hasard.
Auriez-vous une fois lu ou entendu parler d’invasion états-uniennes? Auriez-vous une fois eu le sentiment d’être annexé par ce vaste pays outre-Atlantique? 
Sans doute que oui, pour qui observe comme va le monde, pas le journal, celui dans lequel nous vivons toutes et tous.