Pourquoi j’ai pris des distances par rapport à l’actualité que je continue de suivre malgré tout, je m’en suis expliquée ici.
Deux récents échanges que j’ai eus à cet égard avec une femme et un homme d’origine et de milieu socio-culturel différents me ramènent à vous car je les pense révélateurs de ce que j’ai sans cesse tenté de pointer, à savoir l’orientation manifeste de ce qui se prétend « information ».
Le premier de ces échanges m’a révélé à quel point la confiance qui a été accordée à un ou des médias de référence anéantit toute autre approche qui serait livrée de faits dont les preuves documentées de la véracité ont été si bien éclipsées par les journalistes auxquels on aura prêté foi que leur acceptation sera rendue impossible.
En d’autres termes, le mensonge aura si bien œuvré que le contredire remettrait trop en question la personne elle-même. Ce phénomène est connu, on pense qu’il n’est réservé qu’à des victimes de sectes ou de régimes totalitaires où se répand la propagande, on se trompe.
Le second échange m’aura montré comment, lorsque cette fois la version de faits imposée par les médias mainstream est peu à peu remise en cause par des éléments incontournables qu’ils ne peuvent masquer, comment ils sont donc obligés de rétro-pédaler et faute d’y parvenir vraiment, comment ils finissent par créer une véritable embrouille.
La détestation de la Russie a tant mobilisé et mobilise toujours autant les rédactions et leurs journalistes que face à certaines réalités que leur très mauvaise foi persiste à contrer, il ne leur reste plus que la confusion à créer pour donner l’impression de ne pas se désavouer.
Parler « d’information » est plus qu’abusif. Je vous laisse le choix de qualifier ce travail.