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Culture, Economie, Histoire, Politique, Religions, société, Voix

Je vous invite à découvrir…

… Europe-Russie, 1000 ans ensemble, titre de la conférence publique qui a eu lieu le 21 novembre dernier à Paris sous l’égide de plusieurs associations dont les logos sont affichés sur la vidéo de l’événement que je vous recommande.

Annie Lacroix-Riz et Edouard Husson, historiens, Guy Mettan, journaliste et Olga Zinoviev, veuve du célèbre Alexandre Zinoviev interviennent aux côtés de Dimitri de Kochko qui anime la rencontre.

Avec les questions posées par le public, l’événement dure un peu plus de deux heures et vaut la peine d’être vu.

S’agissant de l’intervention de Madame Olga Zinoviev qui, à un moment donné, évoque le prix qui avait été décerné par le ministère de la culture russe au concepteur d’un phallus géant, je précise que cette récompense date de 2011.

J’en avais traité ici-même. Sur l’artiste couronné, Google vous en dira davantage.

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En vrac

                                         Photo: @archives personnelles. Une rue de Saint-Pétersbourg

En 2014 ou 2015, j’avais rencontré un journaliste de la RTS qui, comme moi, attendait son tour pour payer ses courses à la caisse d’un supermarché de Genève. Il avait réalisé un reportage dans le Donbass quelque temps auparavant.

Ce journaliste, je l’appréciais. L’occasion de le lui dire se présentait, je l’ai saisie.

On a parlé de la situation dans le sud-est de l’Ukraine. Je lui ai fait remarquer à quel point je trouvais important de connaître la culture et l’Histoire russe pour traiter de ce sujet.

Il m’a écoutée, a paru dubitatif mais m’a donné l’impression d’entendre mon message.

Il y a sans doute été réceptif mais la chaîne publique d’information suisse romande suit depuis des années une ligne peu russophile. À tel point que lorsque j’y ai été invitée, il a fallu qu’on précise que je l’étais, « russophile » et que je sois présentée telle!

À deux reprises, j’ai été sollicitée pour m’exprimer sur les ondes de la RTS. En 2012, sur le groupe punk Pussy Riot et en 2014, sur la personnalité de Poutine m’avait-il été annoncé. Or l’intitulé de l’émission annonçait la couleur: Vladimir Poutine est-il un dictateur?

Le public, avait-il été dit en cours d’émission, allait dans mon sens. Résultat, je n’ai plus jamais eu les honneurs de la chaîne d’information publique suisse romande. Étonnant, non?

Vous qui me lisez, vous savez ce qui m’anime. L’amour d’un pays, de son peuple, de son Histoire, de sa culture dont je maintiens qu’il est essentiel d’en avoir quelques connaissances pour parler de l’actualité.

Qu’on déteste la Russie est une chose. Mais qu’on en dise n’importe quoi au nom d’une ligne rédactionnelle imposée, tout une autre. Car dans ce cas-là, on est dans la propagande sous couvert d’ « information ».

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Nausée

Je vais quand même partager avec vous la surprise qui frappe le monde médiatique dont l’un des fleurons, Le Temps pour ne pas le nommer, titre en gras:

Séisme en Ukraine: démission d’Andriy Yermak, le chef de cabinet de Zelensky, soupçonné de corruption.

Ah bon mais comment cela? En état de choc, comme tant d’autres journaux, radios, chaînes de télévision, notre autrefois « journal dit de référence » n’en revient pas.

Il est vrai qu’en 2013, l’Ukraine s’était soulevée contre la corruption et s’était mobilisée pour chasser celui qui, à ses yeux, l’incarnait en haut lieu. Ses successeurs promettaient un avenir dégagé de ce fléau.

Résultat, une guerre civile dans le Donbass qui a compté près de 15’000 morts, des centaines de milliers d’exilés et de blessés.

Mais l’avenir était toujours prometteur et incarné par l’actuel président, soutenu à coups de milliards pour vaincre « l’ogre » voisin. Les Ukrainiens ne rêvaient que de démocratie, les voici au clair désormais.

Quel saccage! Quel massacre! Tout cela au nom de la démocratie et de la corruption à éradiquer!

J’aime la Russie, je ne l’ai jamais caché. Mais je pense amèrement à tant d’Ukrainiens qui ont cru au « Maïdan » qu’on leur avait servi et qui, s’ils sont encore de ce monde, découvrent ce qu’il en est.

Nos pays qui se sont acharnés à nier la réalité ont contribué à rendre l’Ukraine exsangue et vidée de ses hommes, soit partis à l’étranger, soit morts sur le champ de bataille.

Et pour illustrer ce sujet, je remets une photo de l’église russe de Genève où se rendent indifféremment Ukrainiens, Géorgiens, Russes et autres fidèles, originaires de quelque pays orthodoxe que ce soit.

Je ne suis pas de leur confession mais je pense à tant de victimes et à la tragédie qui s’est nouée il y plus de douze ans déjà sur la place centrale de Kiev, place où l’espoir emplissait les cœurs et les esprits sincères.

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En prison

La photo que j’ai choisie pour illustrer ce sujet lui est étrangère.

Si je l’ai estimée opportune, c’est qu’au point où l’on en est, tout ce qui est lié de près ou de loin à la Russie est devenu suspect et susceptible d’être dénoncé.

L’arrestation évoquée dans les précédents sujets de ce blog alimente les échanges sur les réseaux sociaux et celui qui a déposé plainte contre les membres de l’association humanitaire en faveur du Donbass se réjouit des suites de son action.

TF1 lui a accordé quelques minutes dont il n’est pas peu fier.

Les réactions et les partages de son intervention sont nombreux, la présomption d’innocence des personnes écrouées parfois totalement ignorée, oubliée, occultée ou bafouée.

Une autre voix ukrainienne que celle relayée par tant de médias dénonce, elle, l’instrumentalisation de l’Ukraine par l’UE qui encourage à poursuivre les combats quand son pays est déjà exsangue et que près d’ « un demi-million d’hommes l’ont déserté ».

Pour le reste, je vous invite à découvrir cette interview diffusée ce 27 novembre dans le cadre de l’émission C dans l’air. Vous vous ferez ainsi votre idée de la situation pendant que croupissent en prison des personnes jugées avant même de l’avoir été.

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Citrouilles, sapins ou le temps au pas de charge

Mêler citrouilles clignotantes et sapins illuminés, une grande surface dont je tairai le nom de l’enseigne s’y est risquée. Chaque jour compte avant l’invasion qui guette nos pays.

Ben oui, ça ne plaisante pas dans les états-majors, on se prépare!

La Russie a beau être à la peine de manière générale et en Ukraine en particulier selon les déclarations de nos stratèges médiatiques, elle est à nos portes et n’envisage pas d’y stationner.

Elle est ogresse et notre chair la fait saliver.

Il fut un temps où les premières décorations de Noël faisaient leur entrée un mois avant le 25 décembre. Au fil des ans, elles sont apparues un peu plus tôt, à la mi-novembre puis au début du mois mais jamais en octobre.

On découvrait alors les courges et les spectres d’Halloween!

Or voici que tout s’accélère. On vend pêle-mêle décos macabres et angéliques. C’est que si l’on veut se déguiser en fantôme et scruter l’arrivée du Père Noël, on a intérêt à se mettre au pas.

De danse ou de charge.

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La guerre à tout prix

Que veut l’Union Européenne, que veut l’Ukraine, que veut l’OTAN, que veut la Russie, on peut gloser à l’infini sauf à se limiter au constat que les conditions émises par les forces en présence sont telles que la guerre se poursuit.

La vie humaine n’a de valeur que pour qui la lui accorde.

Après la diplomatie bafouée par le non-respect des accords de Minsk I et II pour permettre à l’Ukraine de s’armer, après l’indifférence de nos médias aux neuf ans qui ont précédé février 2022 et ravagé le Donbass, on ne peut que se rendre à l’évidence: les cerveaux occidentaux étaient à laver.

Les voici rincés et essorés.

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Veiller

Près d’un mois s’est écoulé depuis le dernier sujet publié sur ce blog.

L’actualité ne m’inspire plus de quoi me mobiliser comme autrefois. Non que j’aie renoncé à la penser, surtout pas! Mais en traiter comme je m’y suis employée des années durant, je n’y parviens plus.

Des camps se sont formés, certains se sont radicalisés quand d’autres tentent encore de ménager la chèvre et le chou.

Nombre d’analystes compétents existent qui s’ingénient à éclairer des situations de manière telle que l’on ne soit pas obligé de se placer d’un côté ou de l’autre. Mais ils demeurent hélas très peu influents. Ou sont marginalisés.

Comme si, en définitive, les forces en présence un peu partout dans le monde avaient besoin de s’affronter sans concession. Quelle importance a la vie humaine aux yeux de telles engeances, on ne se le demande même plus, on le constate.

Donc me tourner vers des horizons moins funestes explique les plages de silence de ce blog. Je n’oublie pas ses lectrices et ses lecteurs que je remercie.

L’espoir ferait vivre, selon l’adage bien connu. Le cultiver est à double tranchant. Car on serait tenté par l’attentisme alors que ne pas renoncer à la vigilance s’impose.

Est-ce suffisant n’est même plus la question. Parce que veiller est toujours préférable.

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Débats à hauts risques

Lorsqu’en 2010 j’ai pris contact avec le responsable de la plateforme – disparue désormais- de la Tribune de Genève, j’ai pensé de cet espace d’échange qu’il était une façon de participer à la vie socio-culturelle et politique de ma ville, de mon canton et plus généralement de mon pays et du monde.

Les sujets et les approches que je proposais attiraient aussi bien les personnes curieuses de découvrir un éclairage auquel elles n’auraient pas songé, que celles qui le rejetaient d’emblée, par mauvaise foi ou incapacité de fournir le moindre effort de réflexion.

Critiquer pour réduire, juger et accuser, telle est souvent l’attitude de qui ne veut pas débattre.

En tant que linguiste, j’ai travaillé sur le discours polémique. J’ai mis au jour différentes stratégies destinées à s’en prendre à la parole adverse. Donc je connais un peu le sujet sinon pas mal.

Force m’a donc été de très vite constater comment un propos peut être tordu, reformulé, déformé et j’en passe dans le seul but de discréditer celle ou celui qui le tient. Autant dire qu’à traiter de la Russie, je n’ai pas été épargnée ni ménagée. Et j’ai eu beau dire ce qui me liait à elle, peu importe.

L’exercice m’a beaucoup appris.

Et comme nombre de personnes aguerries, j’observe que certains sujets n’ont plus aucune chance de pouvoir être discutés. Aussitôt se lève une armée d’hommes et de femmes prêt(e)s à en découdre avec qui n’entre pas dans le rang. On ne débat plus sans risque, en démocratie!

Parce que la morale à quatre sous a pris le relai sur l’argumentation.

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Démocratie quand tu nous tiens

En démocratie, nous est-il souvent répété, le respect de la liberté d’expression est un principe fondamental.

Soit. Donc si, un jour un homme, une femme se dressent au nom d’une cause et rassemblent par leur discours, un parti est susceptible d’être créé.

Soit encore.

Parce que chacune et chacun a sa place et peut tenter sa chance. C’est du moins ce qui est prôné et mis en avant. Fort bien. Donc on y va et que le meilleur gagne!

On serre les rangs, on veille, on surveille, on se montre prêt à en découdre. Pleine d’allant, résolue au combat, la toute fraîche et pimpante formation se dote de moyens pour l’emporter.

Elle doit gagner. Et donc, aucun obstacle ne lui résistera.

La machine est lancée, rien ne l’arrête. Jusqu’à ce que les premières victimes tombent. On minimise. Des sacrifices sont normaux face à un adversaire rebelle. On le vaincra.

Après tout, on se bat pour une bonne cause. L’emporter est légitime.

Ainsi naissent les luttes et les batailles les plus sanglantes. Au nom de la liberté et du meilleur à défendre vaille que vaille. C’est la règle, elle s’applique sans état d’âme.

En démocratie, la liberté de descendre l’autre est une réalité. Au nom d’une concurrence qui serait loyale et autoriserait de fait à se distinguer de régimes autoritaires ou dictatoriaux.

La démocratie est sans doute préférable à d’autres formes de pouvoir. À condition de ne jamais faillir à ce qui la définit.

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14 juillet 2025

De ce 14 juillet 2025 aux accents militaristes, autant retenir le décès du royaliste Thierry Ardisson.

Né un 6 janvier, jour des rois, mort un 14 juillet, que ces dates soient un clin d’œil du destin, celui que nos démocraties ficellent au nom de la menace russe est d’une autre teneur.

Mais bon, on le sait, nos gouvernants ne veulent que le bien de leurs peuples. Donc poursuivons le combat et luttons de toutes nos redoutables forces contre les méchants.

Quelle tristesse et quel gâchis! Et s’en plaindre n’y change hélas rien. La marche forcée contre la Russie s’est mise en branle bien avant février 2022. Mais chut, vous risquez trop à le rappeler.

On a un ennemi, le reste est de la littérature.