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En fait de deuxième vague…

En fait de deuxième vague supposée ou attendue du méchant virus venu d’on ne sait toujours pas où, c’est sur la vague de l’anti-racisme que surfe le monde médiatico-politique.

Comme si la censure exigée d’oeuvres perçues comme outrages à telle ou telle identité ne suffisait pas, ce sont des statues érigées en mémoire de personnalités historiques qui sont vandalisées.

Brader la mémoire collective ne grandit pas. Et davantage que ce mal au nom duquel se justifieraient autant de ses saccages, ce sont des radicalités qui se révèlent.

Qu’une souffrance soit ressentie au plus profond de leur chair par celles et ceux qui vivent une exclusion est une réalité.

Mais son mode d’expression fait la différence. Or se couper de ce qui a contribué, en bien et en mal, à l’accomplissement de soi, c’est s’amputer.

Dans ce sens, s’attacher à ne pas renier un passé mais au contraire, à l’intégrer, ouvre un horizon autrement plus prometteur que celui que borne la rage de détruire.

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Covid-19, entre domination et soumission

Dans la crise liée au covid-19, lequel d’entre nous oserait prétendre savoir ce qui s’est réellement passé pour qu’un virus parvienne à confiner la quasi totalité des pays de notre vaste monde?

Parce que, si comme toujours, certain(e)s nous sortent des explications développées avec preuves sinon arguments à l’appui, elles ne répondent qu’à leur vision du monde.

Or ce sont des luttes sans merci qui se mènent entre puissants, de quelques bords soient-ils. Car la soif de dominer ne se préoccupe que d’elle seule.

Alors oui, au sein des peuples, la colère gronde. Alimentée par la misère qui se profile pour nombre d’entre eux, il y a à craindre.

Sauf à se soumettre.

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Covid-19, la bataille idéologique fait rage

Dans la situation que nous vivons en relation avec le Covid-19, la politique a résolument pris le pas sur toute autre considération.

Aussi et comme toujours, n’aura-t-on que les traitements admis par tel ou tel pouvoir qui aura imposé sa conception du mal.

Tel protocole sera donc adopté par tel gouvernement à l’exclusion de tout autre. Sauf que la colère gronde. Car pour lutter contre un mal, ce sont de nombreux autres qui ont été générés.

Le confinement imposé a mis quantité d’entreprises à terre et créé une misère non seulement économique mais sociale et psychique aussi.

Comme toujours, un mal est exploité par qui y trouve son intérêt, rien de nouveau sous le soleil. Se résigner à ce genre de constat relève, au mieux de la sagesse, au pis, du fatalisme.

Que cela aide ou non, à chacune et à chacun de l’envisager comme elle et il l’entend.

Il n’en demeure pas moins que la lutte qui s’est assez vite engagée en relation avec le Covid-19 a tout autant tourné autour de la question de son origine que de sa médicamentation.

Et alors, tout y a passé. Les forces du mal se seraient liguées pour réduire la population, entre autre, et en prendre le contrôle.

C’est dans ce sens que s’est exprimé un ancien officier du renseignement russe, Vladimir Vassilievitch Kvachkov dont les propos ont d’abord été supprimés de youtube pour y réapparaître ensuite.

Ce qu’en pense le Kremlin, le sait-on seulement?

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En cette veille de semi-déconfinement helvète

Vous l’aurez constaté, un nombre impressionnant d’experts et de spécialises commentent ce que nous vivons depuis que le coronavirus a pris possession de nos vies pour en décider du rythme, du sursis ou du terme.

Ils sont invités à faire part de leurs travaux et, on l’a remarqué, les résultats s’avèrent souvent aléatoires et contradictoires. Mais c’est la norme, dans la recherche scientifique et c’est aussi bien ainsi.

Sauf que d’aucuns seraient plutôt enclins à l’absolu de solutions-miracles. Les voici, de fait, nous déclarer tout ce qu’ils savent alors que tant d’autres tâtonnent.

A autant de leurs lumières s’ajoutent les éclairages de philosophes qui, en un temps record de maturation, nous présentent déjà le fruit de leurs très profondes réflexions.

Et pour couronner le tout, sans mauvais jeu de mots et de maux en lien avec la couronne caractéristique du virus, les moralistes alignent les poncifs que leur inspire la crise qui frappe la planète entière.

Ainsi se conjuguent les approches des uns et des autres pour venir au chevet d’un mal dont on ignore à peu près tout sinon qu’il frappe et tue à l’improviste.

A autant de victimes et de combattant(e)s qui luttent, vont mes pensées en cette veille de semi-déconfinement helvète.

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Covid-19, l’avenir en clair-obscur

En périodes de crise, il n’est pas rare que cultures, éducations, croyances ou idéologies soient bouleversées.

On se découvre soudain proche d’une personne de laquelle, jamais, on ne l’aurait pensé tandis qu’elle arborait telle ou telle valeur.

Ou alors, voici que soudain, une autre se montre très différente de ce qu’on avait perçu d’elle, bref, les surprises peuvent s’avérer nombreuses.

Déduire, à partir de là, comment se profilerait l’avenir paraît risqué.

Car s’il existe, certes, des ruptures d’ordre axiologique susceptibles de se produire, rien n’assure que ce qui a jusque là prévalu comme référence ne disparaisse de manière radicale.

Dans le cadre de ce que nous vivons à l’échelle planétaire avec le Covid-19, imaginer qu’un monde nouveau naisse après la crise relève de la projection.

Mais on le sait, elle est nécessaire. A maints égards et parce qu’on y échappe difficilement, quelle que soit sa tonalité.

Claire ou sombre ou les deux sachant que l’une appelle le plus souvent l’autre.

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Mila, cette adolescente aux prises avec une situation kafkaïenne

Vous avez sans doute entendu parler de ce qui devient presque sinon carrément une affaire d’Etat.
En France, une adolescente prénommée Mila a diffusé une vidéo dans laquelle elle insulte une religion, en l’occurrence, l’islam.
Plusieurs polémiques se sont développées après les propos de la jeune fille, polémiques qui mettent aux prises des personnalités de haut rang comme nous l’apprend cet article du Figaro.
Cette affaire révèle, certes, l’impact des réseaux sociaux tant les propos de la jeune fille, s’ils avaient été tenus dans un cadre plus restreint lui auraient peut-être valu moins de réactions.
Mais cela reste à prouver car pour peu qu’elle se soit exprimée en présence de fidèles qui y auraient vu de quoi sévir, elle aurait couru autant de risques.
Dans ce sens, cette affaire oblige à réfléchir. 
Mais de quel espace de réflexion dispose-t-on, telle est bien la question quand on sait à quel point le contexte est plus que sensible…

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Le livre, de la voirie à la bibliothèque

A l’heure où, dans nos contrées, le livre est loué pour sa puissance d’en faire disparaître d’autres, saluons cette initiative turque!
A Ankara, en effet, une bibliothèque d’un genre singulier s’est constituée peu à peu jusqu’à devenir désormais reconnue d’intérêt public.
Et l’origine de cette entrepris, c’est à des éboueurs qu’elle est due.
Comme le rapporte cet article, c’est à force de ramasser des livres dans les rues que ces employés de la voirie ont choisi de leur accorder une autre issue que celle vers laquelle ils devaient été dirigés.
Ainsi se sont-ils mis à récolter ces ouvrages condamnés à leur triste fin qu’ils ont rassemblés sur des rayonnages dont l’accès a d’abord été réservé à leurs proches.
Et c’est par l’ampleur qu’a peu à peu connue leur collection que les soutiens se sont manifestés et que, désormais, leur bibliothèque est devenue ouverte au public.
Dans un livre, chacune et chacun y trouve de quoi se projeter, de quoi s’identifier, de quoi rêver mais tout autant de quoi se révolter, de quoi être dégoûté.
L’humanité abrite en elle autant de grandeur que de bassesse, on l’a rappelé ici.
A cet égard, on ignore bien sûr, les critères selon lesquels les oeuvres que propose cette bibliothèque sont sélectionnés. Est-ce de première importance?
A chacune et à chacun y répondre selon son propre rapport au livre.

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Face au mal

Tous ces jours-ci, les médias ne ménagent pas leur peine pour relater autant d’affaires de pédo-criminalité qui visent divers milieux parmi lesquels ceux du clergé, de la médecine, du cinéma, de la littérature.
Autant de domaines où se déploie l’activité humaine et où dominent, le plus souvent, confiance et estime.
En seraient-ils dénués, tous ces milieux alors que tant de vocations s’y révèlent, tant de réels talents s’y exercent parce que, soudain, on y découvrirait quelques comportements répréhensibles?
Non. Et surtout pas.
Car y ramener les quelques personnes qui les salissent pour d’autant les rejeter, c’est comme le dit si bien l’expression « jeter le bébé avec l’eau du bain ».
Alors, de grâce, ne mélangeons pas tout!
« Je veux comprendre pourquoi je suis devenu comme ça. » Cette remarque émise par un chirurgien pervers parmi les pervers a été relayée par son avocat.
Le problème, bien sûr, reste de savoir si, au-delà des réponses qui seraient fournies à la question qu’il (se) pose, son mal s’en verrait modifié. Or rien ne l’assure.
Car sauf à ce qu’une démarche intellectuelle ne contribue à mettre en place des garde-fous, ce qui n’est jamais garanti, elle ne satisfait le plus souvent qu’elle seule.
Et c’est la plupart du temps ainsi, qu’au détriment de l’ensemble des compétences et des talents qui signent une personnalité, son mal l’emporte.

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4 février 2019 – 29 février 2020

Le 4 février de cette année, le Pape François célébrait une messe aux Emirats Arabes Unis. Autant le dire, il créait « l’événement ».
Un an plus tard, le 29 février 2020, un autre « événement » aura lieu, cette fois à Genève, appelée comme on le sait, la Cité de Calvin.
Après 500 ans et pour la première fois, une messe se tiendra au sein-même de la Cathédrale Saint-Pierre.
Il va de soi qu’au-delà du seul plan religieux, au regard de l’Histoire donc, cette invitation faite aux catholiques par la Paroisse protestante de Saint-Pierre-Fusterie ne devrait pas passer inaperçue.
On connaît les efforts menés par les Eglises en faveur de l’oecuménisme. Ce qui n’empêche pas de s’interroger sur ces deux événements.
Le premier s’est déroulé dans un pays qui tolère les chrétiens sous conditions.
Le second aura lieu, certes sans le Pape qui n’en est pas moins venu à Genève, aussi qualifiée de « Rome protestante ».
Comparer ces deux « événements » n’a pas lieu d’être ici.
Mais signaler qu’à un an d’intervalle, les catholiques sont accueillis aussi bien en terre musulmane qu’en terre autrefois calviniste, peut se lire comme un simple hasard de calendrier.
A moins que ce genre d’échanges de bons procédés ne se poursuive et qu’un  jour, qui sait, musulmans et calvinistes ne soient reçus, pour les premiers en terre vaticane, pour les seconds, dans quelque église pour y célébrer leur culte?

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A elles et à eux

Ce tableau de Van Gogh, peint entre décembre 1885 et février 1886 représente des maisons vues depuis leur arrière-cour. C’est de la page Facebook consacrée au peintre que je la tiens.
En cette veille de Noël où tant de familles s’apprêtent à célébrer la fête ou pas, où les ultimes cadeaux sont cherchés en toute hâte sauf à ce que l’on se soit dit qu’on ne s’offrirait rien, en cette veille de Noël, ce tableau peut être ressenti d’autant de manières qui soient.
Car dans ce qui n’apparaît pas côté rue, que savoir? Rien si on n’y a accès.
Il en va de même d’êtres que nous pensons connaître. Ce qui se cache, ce qui se trame loin des regards partagés en public, personne ne peut rien en déceler faute d’être voyant ou devin ou alors d’une extrême réceptivité et encore.
A ces vies qui se déroulent loin de ce qui fait les unes, loin de ce qui anime les échanges sur tel ou tel réseau, à ces existence menées en dehors d’un peu tout, je pense en cette veille de Noël.