Ce 4 avril, a été diffusée sur BFMTV, une interview de la mère du Colonel Arnaud Beltrame. Interrogée par Ruth Elkrief, elle énonce des propos qui sont à écouter avec la plus grande attention.
En effet, la manière avec laquelle Nicole Beltrame répond aux questions qui lui sont posées ne peut laisser indifférent. Et cela, pour autant de raisons que chacune et chacun aura de comparer sa version des faits à celle qu’elle en donne elle-même.
Non seulement elle livre une interprétation du geste de son fils autre que celle donnée par toutes sortes de personnes et de personnalités, mais encore, elle révèle un état psychologique qui semble laisser peu de commentateurs indifférents.
Cependant et plutôt que de juger comme s’y emploient sans vergogne certains d’entre eux, comprendre cette mère importe.
Car désormais que son fils est devenu une part de tant de monde et pas seulement en France mais bien au-delà et dans d’innombrables autres pays de la planète, ce que livre Nicole Beltrame est loin d’être anodin.
Aussi, son témoignage force-t-il la réflexion. Et même la journaliste Ruth Elkrief, pourtant rodée aux interviews, semble y être amenée. Ce qui, en soi, n’est déjà pas banal.
Religions
capture d’écran youtube, Cathédrale Ste Cécile d’Albi
Chères lectrices et chers lecteurs de ce blog,
En ce dimanche pascal et à la lecture de différents articles qui m’ont été signalés dans le cadre de sujets traités ici, il m’importe de vous faire part de toute ma reconnaissance.
En effet, si un blog vit des publications qui l’alimentent, les apports des personnes qui le commentent lui profitent aussi, pour autant, bien sûr, quelles suscitent la controverse utile plutôt que l’attaque en règle qui ne vise qu’à discréditer tel ou telle intervenant(e).
En l’occurrence et pour que chacune et chacun de vous prenne la mesure de ce qui nous est présenté comme information destinée à nous ouvrir les yeux sur ce que serait la Russie avec ses relais de propagande financés par le Kremlin, vous me savez très réactive.
Cependant, je suis loin d’être la seule. Et nombre de celles et de ceux qui refusent de s’en laisser conter par nos médias dits mainstream ne sont pas plus inféodés que je ne le serais à un pouvoir ou à un régime quelconque qui les solliciterait pour diffuser leur bonne parole.
Rien de cela sinon de faire part d’approches qui viennent en contrepoint d’autres, enclines à nourrir des tensions qui, extrémismes à l’appui, seraient susceptibles de dégénérer en conflits irréversibles.
Le dernier fait grave survenu de désinformation caractérisée et dont les conséquences nous demeurent toujours inconnues, est cette affaire d’empoisonnement de l’ex-agent double Sergueï Skripal et de sa fille.
A cet égard, je vous invite toutes et tous à découvrir les articles indiqués en liens par Silvia et Daniel qui ont commenté le précédent sujet de ce blog.
Ce qui se passe ne peut être pris à la légère. Et si ce blog et vous toutes et tous qui lui donnez vie peut être au moins un espace de réflexion et de prise de conscience, il n’aura pas été vain.
Et même, le serait-il qu’il a au moins le mérite d’exister en marge de ce choeur qui chante à l’unisson la gloire des uns pour mieux vouer les autres aux gémonies.
Merci à toutes et à tous et Joyeuses Pâques à vous et aux vôtres!
capture d’écran youtube
Bien sûr que les religions ne sont plus en vogue sinon pour en afficher quelque signe dit ostentatoire et marquer, ainsi, son identité.
En nos contrées où le christianisme a, des siècles durant, été considéré comme religion d’Etat, leur calendrier en témoigne encore.
Aussi, nombre de congés sont-ils toujours liés aux fêtes chrétiennes, tels ceux de Noël et de Pâques, pour ne citer que les plus importants.
Mais qui sait ce qu’elles représentent, ces fêtes et ce qu’on y célèbre? Noël, pour nombre d’entre nous équivaut à ce que d’aucuns estiment être une course aux cadeaux, et Pâques, la course aux oeufs quand elle ne se réduit carrément pas au gavage de chocolat.
Non, il ne s’agit pas là, de prêcher de parole quelconque. Il est juste question de rappeler les racines chrétiennes de l’Europe, entre autre continent où elles demeurent vivaces en dépit de tout.
Qu’on le veuille ou non, le christianisme fonde la culture occidentale. Qu’on le veuille ou non, le christianisme est une religion qui a nourri arts et littérature. Qu’on le veuille ou non, ce qui, pour certains ne serait que fables, a inspiré vocations et missions.
Avant de renier ce passé au nom de toutes sortes de bons ou de mauvais prétextes, en conserver l’essentiel et se rappeler ce qu’il a offert de grand plutôt que de sans cesse le ramener à autant de ses déviances, ne serait-ce pas une manière de résister à la sauvagerie et à la terreur?
Le débat reste ouvert vu la sensibilité du sujet et ce qu’on ne manque jamais de citer à charge de l’institution qui incarne le christianisme.
Il m’importait, toutefois, de rappeler qu’en ce vendredi saint, c’est le sacrifice du Christ qu’on célèbre. Mort sur la croix au milieu de bandits et de scélérats, il a été trahi, arrêté et condamné.
Qui n’a entendu les revendications de nos pays occidentaux tant attachés à leurs droits dits humains?
Qui n’a assisté à telle ou telle manifestation en faveur de leur défense?
Qui n’a, en outre, lu, entendu ou vu autant de celles et ceux qui se mobilisent pour toutes sortes de causes s’en prendre à la Russie qui malmènerait les droits humains dont notre Occident ose encore se prétendre garant?
A longueur de colonnes de journaux, de magazines, à longueur d’émissions consacrées à telle ou telle défense de droits bafoués, est citée la Russie.
Mais qui égorge qui dans un pays qui déclare, par la voix d’un de ses ministres de l’époque, qu’une organisation terroriste accomplirait du bon boulot?
Qui agresse qui, de ses forces de l’ordre ou de ses femmes, dans un pays qui refuse qu’on stigmatise une communauté?
Autant de droits humains sacrifiés sur l’autel de la plus mauvaise foi qui soit signerait donc l’avenir de nos démocraties? Et à ce titre, justifierait qu’elles s’acharnement contre la Russie?
Lui préférer l’alliance avec autant de pays qui se moquent sinon piétinent l’ensemble de nos valeurs, c’est cela que visent nos politiques si soucieuses du respect d’autrui?
Cet article, issu d’un site dit de propagande et qui, néanmoins, se réfère à un média digne de crédit, serait-il susceptible d’ouvrir les esprits?
capture d’écran, youtube
La France n’en est plus et de loin pas, à son premier attentat terroriste. Et que se passe-t-il à chaque fois ou presque?
On apprend que le ou les personnes arrêtées quand elles ne sont pas tuées, étaient fichées S. On entend, ensuite, des proches exprimer leur surprise. Mais il était si gentil, effacé, discret, sans histoire.
Oui, sauf que ses histoires, elles étaient connues de certains services publics.
Bien sûr que la solution idéale n’existe pas, sinon, cela se saurait.
On a donc droit à des politiques mises en place et, après les morts que l’on compte, étranglés par les sanglots, on voit se multiplier les bougies et la Tour Eiffel s’allumer quand Madame la Maire de Paris le veut bien…
On a tué le Dieu des Chrétiens, dans nos sociétés occidentales On a déconsidéré l’Eglise qui témoignait de sa présence parmi nous, soit.
Et si l’on ne peut, certes nier, que l’Eglise est loin d’être parfaite quand tant de scandales l’ont éclaboussée, doit-on, pour autant, en faire un repère de malfamés?
C’est un peu facile quand on sait que tout milieu, quel qu’il soit, comporte ses déviants et pis encore.
Alors, dans des pays vidés de toute spiritualité qu’incarnent à leur manière les Eglises, que reste-t-il sinon une panoplie de valeurs de qualité largement inégale et, pour certaines, dangereuses?
On le voit à ces parents qui pleurent leur enfant radicalisé.
On le voit à tant de jeunes désorientés.
On le voit à ces revendications qui se réclament de l’abolition de toute frontière entre réalité et fiction.
On le voit aux actes commis au nom d’un fanatisme islamiste qui trouve son terrain d’action dans nos sociétés.
Si l’avenir réside dans pareil mélange de fichés S et de gendarmes sacrifiés, nos pays vont encore en compter de nombreux.
Paix à cet homme à l’immense force morale qui a donné sa vie à la France.
Y aurait-il une femme nue qui nous aurait échappé?
Dans l’interview, sollicitée par Mireille Valette, de Sabine Tiguemounine, candidate qui se présente à l’élection parlementaire de Genève on lit, en réponse à une des questions qui lui sont posées, qu’on met une femme nue pour vendre un yaourt…
Je n’ai, pour ma part, jamais rien vu de tel.
Par contre, on trouve toujours en rayon d’une grande surface de Genève, des yaourts Nestlé dont le couvercle du pot affiche des coupoles d’églises orthodoxes grecques privées de leur croix.
Au nom de quoi, au juste?
Le fait est qu’en lieu et place de femme nue dont la politicienne Sabine Tiguemounine prétend qu’il serait fait usage pour vendre des yaourts, c’est bien plutôt d’églises décapitées de leur croix auxquelles on a affaire.
Pour le reste, si le port d’un voile contribue à faire respecter la personne, soit.
Nombre de femmes, toutefois, têtes non recouvertes de quelconque couvre-chef n’ont pas, pour autant, droit à moins de considération.
Le port du voile par cette écologiste déjà élue conseillère municipale est son choix.
Tout autant l’a-t-il été de son électorat et le sera-t-il peut-être encore, nonobstant le fait que comme mode d’expression et de respect du principe de laïcité, il y aurait de quoi s’interroger.
Mais comme cela ne semble apparemment pas avoir posé de problème majeur à Sabine Tiguemoumine, il ne reste qu’à lui rappeler, au moins cela, qu’à toute femme nue, Nestlé a préféré une église orthodoxe sans croix pour vendre son yaourt grec.
De même, nombre d’autres grandes marques ont su se passer de femme nue pour promouvoir leurs produits et, au contraire, les adapter à certaines préférences…
Vous avez sans doute souvent entendu parler de réchauffement climatique. Or, à consulter divers sites qui en traitent, on constate une allègre confusion entre réchauffement et changement climatiques.
Si le réchauffement en tant que tel est un changement, tout changement, par contre, ne se résume pas à un réchauffement.
Cette nuance est loin d’être anodine.
Ce n’est tout de même pas tout à fait pareil d’évoquer un réchauffement ou un changement! A mélanger ainsi les termes, c’est la confusion qu’on induit dans les esprits.
Et cette indifférenciation sémantique renvoie à d’autres dérives du genre dans l’usage de la langue.
Aussi bien, a-t-on déjà relevé ici que le racisme ne vise aucun rejet d’aucune religion tandis que l’on voudrait voir un raciste en toute personne qui n’adhérerait pas, en l’occurrence, aux valeurs de l’islam.
Racisme et réchauffement renvoient à des réalités autres que celles qui constituent une religion dans le premier cas, un changement dans le second.
A tordre l’usage d’une langue, c’est la pensée qu’on égare.
En exergue à l’une des nouvelles qui figurent dans mon quatrième recueil Nouvelles sans fin / Istorii bez okonchanija, j’ai inscrit cette citation de Karl Marx:
Exiger qu’il soit renoncé aux illusions concernant notre propre situation, c’est exiger qu’il soit renoncé à une situation qui a besoin d’illusions.
Le philosophe allemand reconnaît le paradoxe de l’illusion qui fonctionne comme nécessité et en même temps, comme égarement sinon aliénation, voire perte de l’homme.
C’est à propos de la religion qu’il développe cette pensée.
Cependant, nombre de penseurs se sont aussi, bien sûr, exprimés sur le sujet. Voici quelques unes de ces approches qui, toutes à leur manière, sont instructives.
L’intérêt, en la matière, est qu’il est à peu près inépuisable tant il renvoie à autant d’expériences individuelles et collectives diverses.
Il faut, bien sûr aimer le débat et la réflexion pour avoir envie de s’y arrêter.
Le sujet vaut qu’on y revienne autant de fois qu’il nous est imposé par autant de médias soucieux de nous y rendre sensibles.
C’est pourquoi cet article, posté sous le précédent sujet de ce blog par un intervenant qui se reconnaîtra et que je remercie au passage de son commentaire, mérite qu’on y prête attention.
Certes, il émane d’une chaîne russe en français considérée comme relai de propagande du Kremlin par autant d’esprits soucieux de vérité. Mais qu’à cela ne tienne, jusqu’à nouvel avis, le média en question a été reconnu par l’Hexagone en dépit de cris d’orfraie poussés par ses détracteurs.
Cet article de Russia Today donc, pourrait être une manière d’informer les jeunes filles ou autres femmes de ce qui sera susceptible de les guetter au cas où elles noueraient une relation avec un croyant, en l’occurrence, musulman.
A chacune et à chacun sa foi, respectable en tant que telle, mais à chacune et à chacun aussi de savoir ce qui peut lui arriver en couple avec un fervent adepte de telle ou telle religion et des pratiques qu’elle recommande quand elle ne les impose pas!
Et voilà, la réponse de bergères à d’autres ne s’est pas fait attendre. Des femmes répondent à d’autres.
Mais que ces actives militantes se souviennent de ce que subissent autant de femmes enfermées sous la chape de doctrines qui les plombent, pis, qui les lapident et les tuent!
Que ces femmes, si sensibles aux victimes d’hommes qui les agressent, se mobilisent contre tous ceux qui cloîtrent leurs épouses, leurs filles et toute autre de leurs proches au nom de telle ou telle credo!
Que ces revendicatrices de droits leur expriment, au moins, leur soutien d’une manière ou d’une autre! Nous aurait-il échappé, que nous ne l’ayons lu ou entendu nulle part?
Et sinon, combien d’hommes ne sont-ils pas tout simplement anéantis par la vindicte d’autant de bonnes âmes féminines qui se rebellent contre eux ou les exploitent?
Etre victime ou se poser en victime ne revient pas au même.
Le statut de victime, en droit, existe. Qu’il soit reconnu pour chaque action qui le confirme et alors, la justice aura oeuvré aussi bien sinon mieux que ces revendications qui ne profitent en rien aux relations entre hommes et femmes.
