Dans le contexte actuel où féminisme, sexisme et laïcité sont des termes récurrents à défaut d’être des valeurs bien définies, il est particulièrement intéressant de s’arrêter à cet article pour saisir la pensée de son auteure.
Féministe musulmane, elle explique en quoi le port du voile est, pour elle, non seulement une fierté et un signe d’appartenance mais surtout, une manière d’afficher un féminisme qui résiste à celui que d’aucunes ou d’aucuns veulent imposer.
En effet, selon elle, obliger la femme musulmane à retirer son voile au prétexte qu’elle serait soumise à des valeurs patriarcales est une forme d’oppression sinon et même, d’islamophobie. Aussi, développe-t-elle une argumentation pour défendre sa position et la revendiquer.
L’intérêt que présente cet article est, ente autre, de montrer combien le sentiment d’appartenance, en l’occurrence ici, religieuse est fort et prime sur tout autre, au point de lui donner les atours de féminisme au prétexte que celui-ci peut se concevoir de manière variable.
Peut-être mais dans une société dite laïque, le principe veut que tout signe religieux ostensible soit banni. Preuve en sont les multiples destructions de croix ou autres interdictions de crèches ici et là dans l’Hexagone. Cette femme en a-t-elle seulement conscience?
Quand elle argue lutter contre l’isamophobie avant tout, c’est son droit le plus strict de défendre ses valeurs. Mais c’est aussi celui des autorités et autres édiles de faire respecter un principe, qu’elle le veuille ou non.
Pour le reste, son propos permet de mesurer comment le féminisme peut se concevoir par les unes et les autres sinon être utilisé pour d’autant renforcer un combat identitaire.
Le principe de laïcité et le féminisme sinon le sexisme ont encore de quoi faire avec pareils foyers de résistance! Certes, l’article date d’il y a trois ans mais celui-ci, paru dans l’OBS en avril 2016 n’est pas en reste non plus…
Religions
Noël, chacune et chacun le célèbre à sa manière ou pas du tout.
Pour autant d’exégètes ou autres historiens et spécialistes, la fête a ses origines et ses explications.
Soit.
Et avec tout le respect à porter à leurs points de vue, tous sont autant de sujets à rencontres, débats et autres discussions parfois sans fin sinon sans issue.
Le fait est que pour grand nombre de personnes, la fête de Noel a un sens qui leur est propre et cela se conçoit tout autant.
Quoi qu’il en soit, Noël célèbre la nativité du Christ, qu’on y croie ou non.
L’essentiel est-il là?
Je laisse volontiers la question ouverte en ces temps de revendication laïque à tout prix.
Joyeux Noël à vous toutes et tous!
capture d’écran youtube, émission diffusée le 16.11.2009
Le choc subi par la victime d’un abus sexuel, quelque soit l’identité de son agresseur, marque à jamais pour autant que la personne ne se soit pas, entretemps, pris la vie comme cela peut se produire alors même qu’on l’avait incitée à parler.
On l’a évoqué ici, le cas de cette jeune fille, encouragée à porter plainte contre son abuseur et qui, faute d’avoir pu le supporter, a mis fin à ses jours.
Autant d’affaires intimes livrées sur la place publique suscite nombre de débats, comme si nos considérations allaient modifier le cours de ce genre d’histoires, malheureusement inscrites au patrimoine de l’humanité.
Combien de viols compte l’Histoire avec ses guerres et ses victoires à inscrire sur le corps ennemi? Combien de viols sont-ils chaque jour perpétrés, sur des hommes tout autant?
Le saccage du corps d’autrui demeure la triste constante d’une expression de puissance.
Au même titre et dans l’hypothèse où les femmes appelées à témoigner à charge contre le célèbre islamologue seraient utilisées pour briser son image, alors, ces affaires pénales ne constitueraient que la pointe d’un iceberg autrement plus glaçant encore.
Cet article est à lire et la photo qui l’illustre à bien regarder pour comprendre ce qu’il en est de l’application du principe de laïcité, en l’occurrence, en France, à Clichy pour être précis.
Comme le conflit est dit sans issue entre la mairie et des associations musulmanes, des forces de l’ordre encadrent des prières de rue qui se déroulent chaque vendredi depuis huit mois que dure la situation.
Autant dire que l’Etat ne semble pas privilégier la force.
Il va de soi que face à pareille détermination, rien n’est aisé car tout est susceptible d’être pris comme prétexte à de nouvelles manifestations.
Bonne solution ou non, la force tranquille de la mairie paraît de plus en plus s’exposer aux réactions de toutes sortes.
Est-ce bien raisonnable, dans ce cas, de tenter le diable citoyen qui risque d’être plus radical?
La tolérance n’équivaut pas à l’indifférence. Et il appartient à l’Etat de veiller à la paix sociale qui, ici, semble fragilisée.
On nous explique dans tel ou tel article, que les croix qui ont été posées avant 1905 ne seraient pas concernées par ladite loi sur la laïcité et, de fait, pas touchées par une quelconque suppression.
Que penser, alors, de celle qui a été enlevée récemment à Poitiers alors même que, selon ce rappel publié en guise d’explication et de justificatif, elle n’aurait pas dû être concernée?
Il ne s’agit pas, ici, de se porter au secours de signes religieux quelconques mais de tenter de saisir la cohérence d’actions menées au nom de la loi.
Pour le reste, voici sur le sculpteur russe, créateur de la statue qui fait polémique. Il en a été question ici.
Cela dit et en matière de croix supprimée, on se rappellera aussi comment certaines grandes marques n’ont pas hésité à les faire disparaître pour, sans doute, ne pas heurter quelques grands esprits ou autres sensibilités dites laïques.
Pour qui a suivi l’affaire qui vise une croix, symbole religieux à bannir, voici qui va la rendre d’autant plus complexe sinon intéressante.
A Ploemerl, en effet, la croix qui surplombe un monument dédié au Pape Jean-Paul II doit être supprimée sur ordre du Conseil d’Etat. Pour les détails de cette affaire qui dure depuis plusieurs années, la lecture de cet article est assez explicite.
Or voici que la Première Ministre de Pologne s’en mêle et propose que l’on transfère la statue dans son pays. Car elle refuse la mutilation de cette oeuvre dont le créateur serait le seul à devoir donner son accord pour toute modification.
En arriver à pareil rejet de symboles au nom d’un principe qui s’applique de manière plus qu’aléatoire, c’est vraiment vouloir renier ce qui a façonné l’Histoire de la France, sa culture et ses valeurs.
Le christianisme semble décidément de moins en moins bienvenu en terres pourtant familières. Car enfin, la France peut bien lui tourner le dos, dans ce cas, c’est d’elle-même qu’elle se détourne.
capture d’écran Le Temps
Voici qui risque bien d’animer sinon d’échauffer les débats. La députée qui a défendu l’idée selon laquelle « LA » Suisse n’existait pas, salue l’alliée qu’elle vient de se trouver.
En effet, après que sa toute récente élection au Parlement fédéral, une élue verte veut que l’islam devienne une affaire d’Etat.
Si sa position peut se défendre d’un certain point de vue, elle trouve tout autant d’opposants, ce qui ne l’inquiète pas outre mesure comme elle l’explique dans l’article cité ci-dessus.
Elle argue, en effet, que si la Suisse s’occupait de financer des mosquées, cela priverait d’autres pays comme l’Arabie saoudite, par exempte, de s’en charger.
Un tel raisonnement, idéalement, peut se tenir mais dans les faits, rien ne l’assure.
Quoi qu’il en soit, pareille démarche réjouit la députée socialiste qui avait lancé l’idée en 2014 selon ce qu’elle signale sur son profil Facebook.
A la paix, on y croit ou pas.
Tout comme à Dieu, invoqué par cette femme qui a marché, avec des milliers d’autres, israéliennes et palestiniennes, à travers Israël et la Cisjordanie occupée.
Le lien à cet article indiqué ci-dessus m’a été envoyé par une personne qui suit ce blog et souhaite rester anonyme.
Certes, aspirer à la paix n’est pas le propre des femmes.
Et le nombre de personnalités de tous horizons qui se sont jointes au mouvement initié par l’association Women Wage Peace le prouve.
Aussi, bien consciente que les intérêts d’autant de puissances font souvent peu cas de pareille mobilisation, il n’est jamais vain de s’en faire le relai.
Et encore moins vain de respecter et d’honorer pareille action.
A moins que le Président de la République n’ait fait pression sur la Ministre du Travail, c’est elle qui, en rompant une promesse, trahit les siennes.
Mieux vaut être victime de discrimination que de harcèlement comme le démontrent ces trois points cités dans cet article de FRANCEINFO.
Le détail a son importance tant on sait les efforts multiples sinon démultipliés consentis à la lutte contre la discrimination.
Raciale, religieuse, entre autres mais non sans préférences, quand on sait la considération apportée à la christianophobie, grande absente du plan d’Etat français.
Cela va, d’ailleurs de pair avec le peu de considération également apportée au sort de femmes chrétiennes violées jusqu’à trente fois par jour par les islamistes.
Alors, c’est bien, d’être à l’écoute de tant de victimes comme s’est dit l’être Emmanuel Macron à la tribune de l’ONU.
C’est aussi bien de se rappeler que le pays qu’il préside attend de sa part la même considération que celle qu’il distribue avec autant d’altruisme ailleurs.
La crise des Rohingyas, esprit critique et mondialisation obligent.
capture d’écran Le Figaro.fr
Pour tenter de s’y retrouver un peu dans ce qui se passe en Birmanie, voici deux points de vue. Le premier, publié en anglais sur le site de Sputniknews, a été traduit ici en français.
Il en resort une analyse que l’on peut, certes partager ou pas mais qui ne manque pas d’intérêt.
L’autre regard porté sur la situation émane du journaliste français Renaud Girard qui évoque, pour sa part, une guerre de civilisation et relève, entre autre, le fait qu’il y a quarante ans, on parlait moins de l’islam que de nos jours. Son intervention est citée dans cet article paru sur le site du Figaro.
Quoi qu’il en soit et mondialisation oblige, on ne peut désormais plus considérer une situation soi-disant locale comme telle. Et cela ne date pas de la crise qui secoue en ce moment la Birmanie, cela remonte à autant d’autres pays précédemment secoués par de telles problématiques.
Dans l’article cité en référence au début de ce sujet, il est question de l’ex-Yougoslavie, on ne peut, en effet, s’empêcher d’y penser en l’occurrence.
Maintenant, voir la main du diable partout, on le sait, est vite associé à du complotisme. On peut, sans y verser, considérer tout simplement certains éléments et autres rapports de force et d’intérêts en jeu et comprendre que nombre de conflits peuvent être récupérés et instrumentalisés.
Quant aux informations livrées, elles sont le plus souvent à prendre avec recul tant elles sont susceptibles d’accompagner ou de justifier tel ou tel parti pris ou à prendre…
