La Syrie, comparée à Stalingrad, telle est la vision d’Andre Vltchek.
Certes, son point de vue n’est pas celui qui domine nos médias. Quoi qu’on en pense, il vaut la peine d’être lu:
http://lesakerfrancophone.fr/la-syrie-est-le-stalingrad-du-moyen-orient
Dans un article paru en janvier 2014, ce journaliste d’investigation s’exprimait aussi sur l’islam et les pratiques terroristes de certains de ses courants les plus radicaux.
Qu’on partage ou non cette approche, elle offre un éclairage non dénué d’intérêt.
A lire, toutefois, la haine qui s’étale contre telle ou telle religion sinon toutes, il va de soi que la nuance n’accède plus à certains esprits échauffés.
L’aveuglement des uns comme celui des autres est des plus préjudiciables pour le monde entier.
Cependant, la naïveté n’est pas non plus à entretenir.
Dans ce sens, reconnaître la voracité et la cupidité dénuées de toute humanité de nombre de nos compatriotes occidentaux serait tout aussi judicieux.
C’est ainsi que, selon Andre Vltchek, prêts à tout pour arriver à leurs fins, ils n’hésitent pas à recourir aux services d’extrémismes religieux, laissant impuissants tout autre courant de pensée:
http://www.legrandsoir.info/terrorisme-musulman-a-qui-la-faute-counterpunch.html
Religions
http://www.glamourparis.com/mode/news/articles/dolce-gabbana-du-soutien-gorge-apparent-au-voile-a-porter-1/26453
Les grands couturiers italiens Dolce & Gabbana viennent de lancer leur nouvelle collection intitulée Abayas où sont proposés voiles et hidjabs.
Ce qui enchanterait avant tout les créateurs, tiendrait de la vison du désert et des cieux du Moyen-Orient, sans compter la grâce et la beauté des merveilleuses femmes d’Arabie.
Ce regard esthétique n’est, à l’évidence, pas celui qui considère la femme musulmane selon d’autres standards.
Quoi qu’il en soit, la réflexion qui dépasserait le rejet pur et simple d’une religion que d’aucun(e)s conspuent n’est pas interdite.
Elle engage, certes, à prendre en considération toutes sortes de critères difficiles à nier.
A cet égard, l’article ci-dessous paru dans La Tribune de Genève, est intéressant. Les visées des un(e)s et des autres ont encore de quoi alimenter la polémique.
Petite précision de la maison de couture, la collection sera aussi disponible dans plusieurs villes européennes dont Munich et Paris.
http://www.tdg.ch/monde/hijabs-abayas-luxe-signes-dolce-gabbana/story/22226681
Il est beaucoup question, ici et là, des agressions commises la nuit du Nouvel An à Cologne.
Ce qui s’est passé a profondément affecté non seulement les victimes mais bien au-delà et cela se conçoit.
A l’évidence, le sujet est dores et déjà bien politisé.
A lire cette analyse rendue par un ancien correspondant du Figaro en Allemagne, la situation semble, toutefois, plus complexe qu’il n’y paraît:
http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2016/01/07/31002-20160107ARTFIG00400-agressions-a-cologne-le-deni-et-la-colere.php
A cet égard, il serait bon de rappeler que, dans le monde, la violence à l’encontre des femmes en concerne une sur trois.
Physique ou sexuelle, elle s’exerce à tous niveaux, selon toutes religions, cultures ou nationalités.
Ce rapport de l’ONU, rendu le 6 novembre dernier, est fort instructif et permet de nuancer quelques a priori:
http://www.unwomen.org/fr/digital-library/multimedia/2015/11/infographic-violence-against-women
La réponse à l’exécution du dignitaire chiite Nimr Baqer-al-Nimr n’a pas tardé, l’ambassade d’Arabie saoudite en Iran a été attaquée à coup de cocktails Molotov.
Les mots cités en titre de ce sujet sont ceux du controversé « rafaa156a » dit l’Algérien.
Dans une video postée en octobre 2014, il expose son point de vue sur ce qu’il appelle une guerre culturelle entre sunnites et chiites.
https://www.youtube.com/watch?v=sNEgCAdj0fU
Selon lui, la vraie guerre entre sunnites et chiites est due au fait que le sunnisme laisse le peuple dans l’ignorance pour le contrôler.
Principe bien connu.
Cependant, de nombreux sunnites se convertissent au chiisme, ce qui déplaît fortement aux tenants du sunnisme.
On essaie donc de stopper l’hémorragie du sunnisme vers le chiisme. Comme on n’y parvient pas, on exécute physiquement.
Quoi qu’on pense du point de vue exposé dans cette video, il n’en demeure pas moins intéressant alors que l’on évoque bien trop souvent l’islam sans distinguer ses deux principaux courants.
Pour rappel, aussi:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2015/09/27/entre-sunnites-et-chiites-les-autres.html
Amnesty International rend des rapports dont on est en droit d’attendre qu’ils soient vérifiés conformes.
Or voici que l’un d’eux n’a pu être confirmé par l’ONU.
Il concerne les frappes menées par l’aviation russe en Syrie.
Amnesty International accuse la Russie d’avoir visé des civils et tué des innocents.
http://fr.sputniknews.com/international/20151223/1020515764/ONU-Amnesty-International.html
Pendant ce temps-là, en Syrie, on a fêté Noël.
En ce 25 décembre, tandis que certains célèbrent encore la naissance du Christ, fixée ce jour par le Pape Libère en 354, d’autres n’y songent pas ou plus.
Des religions et des pratiques qu’elles induisent, on débat quand on ne s’y attaque pas de manière frontale.
Il n’en demeure pas moins vrai qu’elles sont le fait de milliards d’individus.
Partagé ou non, le besoin de projeter une présence divine est une constante de l’humanité.
D’aucuns évoquent la force de la prière.
Aussi irrationnelle soit-elle, elle soutient nombre de fidèles.
La leur contester ou la respecter est un choix.
Intellectuel ou affectif, il engage.
Le 24 septembre dernier, Vladimir Poutine inaugurait la plus grande mosquée d’Europe.
A Moscou, le président russe était aux côtés de ses homologues turc et kazakh ainsi que de Mahmoud Abbas et du grand mufti de Russie.
Cet événement, largement médiatisé, a sans doute dû échapper à la vigilance de Svetlana Alexievitch, lauréate du prix Nobel de littérature 2015 qui décrète, dans La Vanguardia, que le président russe créerait, en Russie, un califat orthodoxe.
Un Nobel est une référence. Discutée, certes mais qui fait autorité.
Dans son interview à La Vanguardia, l’écrivain biélorusse évoque la dimension politique de son prix. Elle a raison car elle est bel et bien présente.
Quelles que soient les opinions que défend Madame Alexievitch, rien ne lui interdit de s’informer avant de s’exprimer.
En l’occurrence, Madame Alexievitch a manqué une nouvelle occasion de se taire. Et ce ne sont pas les commentaires déposés sous l’article ci-dessous qui le contrediront.
L’actualité de ces dernières semaines révèle son lot de complicités et de mensonges qui ont permis tant de massacres de vies humaines.
L’an dernier, c’est au prétexte d’empêcher le génocide des Yézidis que Barak Obama avait justifié la campagne de la coalition occidentale contre DAECH.
Le résultat se connaît.
Les forces kurdes et irakiennes ont découvert un charnier alors que Sinjar a été reprise à l’Etat islamique.
Pour autant, les relations qu’entretiennent divers pays avec DAECH ne semblent pas près de se voir remises en cause.
Certains s’en expliquent comme Jack Lang, par exemple ici:
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2015/11/27/25002-20151127ARTFIG00074-terrorisme-jack-lang-prend-la-defense-du-qatar-et-de-l-arabie-saoudite.php
La soumission surpasse toute considération d’ordre religieux.
La soumission vaut juste quelques vies humaines.
Alors que le nationalisme est très souvent stigmatisé, le radicalisme, lui, semble bien moins aisé à cibler.
Le premier serait-il plus facile à identifier que le second?
Décréter qu’on ne mène pas de guerre à une mouvance extrémiste au prétexte qu’elle se serait auto-intitulée Etat islamique et que, de fait, ce serait lui reconnaître une légitimité que de la combattre est une vue de l’esprit.
Une autre, celle du Président de l’Association des Maires de France qui prône plus la laïcité comme barrage à la terreur
Tandis que toutes les valeurs démocratiques sont rejetées par le radicalisme, ce sont elles qu’on persiste à lui opposer.
Chercher l’erreur, c’est risquer diverses hypothèses.
Evoquer la soumission en est une.
Reste à savoir à qui, pourquoi et comment.
La terreur poursuit son programme.
Dans un hôtel considéré comme le plus sécurisé de Bamako.
A combien de remarques et autres conseils n’a-t-on eu droit ces derniers jours sur ce qu’il faut faire, ne pas faire penser, ne pas penser!
Comme si la terreur en avait cure.
La terreur a ses méthodes.
La terreur a ses cibles.
La France en est.
Alors?
L’union fait la force, dit le proverbe.
Puisse la France s’en rappeler et ne pas se diviser!
