Donc il y a les vraies et les fausses associations de soutien et d’aide. Comme il y a les vrais et les faux policiers.
Les membres des vraies associations sont invités dans les médias. Les membres des fausses sont dénoncés et écroués. Si possible après enquête, bien sûr assez solide pour justifier l’arrestation et l’incarcération.
Je ne sais rien des trois personnes qui se sont fait embastiller comme je l’ai indiqué hier ici.
Ce que je sais, en revanche, est que sitôt qu’on touche à certains sujets sensibles, on subit des menaces. Tel fut mon cas lorsque j’ai osé m’adresser à une nobélisée de littérature aux origines ukrainienne et biélorusse.
On va même jusqu’à mettre ses relations en danger car l’une d’entre elles a été contactée par la messagerie privée d’un réseau social pour être prévenue de mes activités douteuses sinon carrément illicites.
Et puis, vous savez que j’ai eu droit à une page et demie de propos très bienveillants dans un ouvrage intitulé « Les réseaux du Kremlin en France ».
J’ignore ce qui est reproché à ces trois membres de l’association d’aide en faveur du Donbass.
En tous les cas, la personne qui a dénoncé ces dangereux activistes ne s’en cache pas et s’affiche, heureuse et fière sur un réseau social bien connu, se réjouissant d’enchaîner interview après interview.










