« Toute la misère du monde… » évidemment que personne ne peut la porter tant elle est présente, partout et de multiples manières.
En voici là un exemple terrifiant.
Selon ce reportage de Radio Canada, indiqué en lien ci-dessus et que je vous invite à visionner, la faim dans le monde atteindrait de tristes records encore jamais atteints.
Inutile de vouloir « changer le monde ».
Mais demeurer critique face à la sélection d’informations qui nous sont livrées, on le peut. Et nombre de personnes le sont, critiques, quand d’autres se satisfont de commenter sur les réseaux sociaux.
Sans rien connaître de réalités dont elles se targuent de dire ce qu’elles pensent.
Ce phénomène n’est pas nouveau. Il caractérise l’être qui se sent « humain » lorsqu’il fustige tel ou tel acte commis par tel ou tel autre qu’il juge et condamne de facto.
Au nom d’une morale dont il se sent doté et garant.
À partir de là, plus aucune question ne le préoccupe. Plus aucun souci de comprendre ou de mettre en perspective avec telle ou telle autre situation.
Ce qui compte, pour ces juges et procureurs improvisés est la sentence. Celle qui leur donne le sentiment d’exister de manière correcte.
Celle qui les rassure, sans doute.