Je connais Slobodan Despot à titre personnel. Nous ne sommes pas amis proches, je ne partage pas toutes ses prises de position. Ceci étant dit, il m’importe de partager avec vous cette émission de radio diffusée chaque dimanche sur les ondes de la Radio Télévision Suisse (RTS) et dans laquelle il intervient en tant que chroniqueur.
Ce 17 mars, tout commence dans la bonne humeur, les participants échangent et rient jusqu’à cet instant où la tension entre eux montent d’un cran. A priori, rien de grave, ce sont des choses qui arrivent et l’animateur intervient pour calmer le jeu. Sauf que si vous suivez bien le déroulement des débats, vous mesurerez comment Slobodan Despot est décrédibilisé.
Ses propos sont pourtant accompagnés de preuves, il cite entre autres Times of Israël mais on s’arrange pour faire en sorte que ce qu’il a dit soit dénié ou ramené à cette désormais si célèbre et encore plus depuis ce week-end, « Russie de Poutine ». Mieux encore, deux grands quotidiens helvètes, Blick et 24 heures, en font leurs choux gras.
Il est beaucoup question de « lignes rouges », ces temps. Là, elles sont allègrement franchies en défaveur d’un homme qui énonce des faits que ses interlocuteurs sont littéralement incapables d’intégrer. Cela me rappelle la scène vécue avec un ami au cours de laquelle je lui avais relaté le cynisme avec lequel Georges Friedman exposait ses visées sur la Russie.
Incapable d’admettre que la Russie était la cible des Etats-Unis et que tout cela était très clairement expliqué dans cette séquence, il a préféré me tourner le dos et rompre un lien d’amitié noué du temps de nos études de russe. J’étais résolument du mauvais côté, lui du bon.
5 Comments
Quel est le passage dont vous parlez? Je n’ai pas la patience d’écouter les propos imbéciles de ceux qui sont à côté de SBD. Est-ce seulement au cours de la seconde séquence sur les propos du chef de l’armée? Séquence que j’ai écoutée.
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Il est bien le seul à parlet des nazis dans les pays baltes. Et l’autre y va de son commentaire particulièrement stupide et dégueulasse qu’il y a des nazis partout.
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Poutine a déjà répondu: oui, il y a des nazis en Russie, mais ils ne sont pas au pouvoir.
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En fait les nazis russes combattent au côté des ukronazis. Et ils sont en cours de dénazification.
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On peut aussi se rappeler les votes à l’assemblée des nations unies pour condamner les manifestations des néo-nazis. Votent systéematiquement contre: yankeeland, Ukraine et souvent le Canada. S’abstiennent: les pays europeéns.
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https://www.francesoir.fr/politique-monde/vote-denazification-onu-double-discours
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Et la Suisse s’est également abstenue. Donc les nazis en Suisse peuvent manifester puisque leurs manifestations ne sont pas condamnées officiellement. Encore bravo!
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Et l’autre bafouille à qui mieux mieux. Dans cette séquence, SBD mouche complètement l’autre qui essaie vainement de botter à côté en parlant à tort de l’AfD qui s’oppose justement à l’aide aux ukronazis.
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Et je ne vois pas où SBD serait décrédibilisé. Les faits qu’ils mentionnent sont vérifiables. Les autres sont dans l’idéologie anti-russe et dans le négationnisme.
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Quant aux commentaires des journaux: poubelle.
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La prochaine fois, je suggère à SBD de venir avec des images d’archives. Histoire de mettre le nez de ses contradicteurs dans leur caca.
Slobodan est décrédibilisé aux yeux du public par le fait qu’on détourne le sens de ses propos et/ou qu’on les reformule de sorte à les noyer, Daniel! Mais Slobodan résiste et c’est bien ce qui lui est reproché dans les deux grands journaux qui le présentent de telle manière qu’il ne peut être digne de foi. La séquence commence à la minute 12:50
…minute 16:20: « mais…C’est…je…de… l’interlocuteur de Slobodan en perd ses mots mais il a le soutien des autres participants.
minute 17:21, « mais c’est n’importe quoi… » et les journaux de se polariser sur les propos de Slobodan Despot-
Merci pour ces précisions!
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Les opinions sont tellement polarisées et le discours dominant anti-russe tellement martelé tant et plus que je ne vois pas où SBD est décrédibilisé, vu qu’à chaque fois, son contradicteur principal bafouille lamentablement et botte à côté. C’est ce dernier qui se décrédibilise par son indigence. SBD a pu faire passer son message qui correspond à la réalité, alors que les autres sont dans l’enfumage. SBD a un discours clair qu’il n’est pas possible de décrédibiliser – il dit vrai – sans mentir ou détourner le sujet. Reste l’ « insulte » suprême, agent du Kremlin que vous connaissez si bien. Alors oui, il faut sauver les journalistes qui soutiennent les nazis, car le discours de SBD détonne et dérange ces olibrius ignares qui anonnent leur pensée unique. Il est même étonnant qu’il ait pu s’exprimer si longtemps! (Les autres participants ont plutôt la tête baissée…)
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Quant aux journaux on connaît leur parti pris: ils sont dans leur rôle de chiens de garde: soutiens indéfectibles des ukronazis.
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Le principal, c’est que SBD a pu se faire entendre, C’est le principal et c’est très bien. C’est un crachat à la face des merdias dont la rts.
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Quant au « scénario catastrophe »… C’est intéressant de savoir quels génies nous avons pour quémander des sous. Encore des imbéciles qui n’ont pas écouté Poutine. Ou qui jugent Poutine à leurs valeurs qui sont le mensonge et l’hypocrisie et la glorification du nazisme. Car c’est glorifier le nazisme que de ne pas reconnaître son existence dans les pays baltes et l’ukraine.
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N’est-il pas étonnant de constater que le discours des merdias est passé de « l’Ukraine va gagner la guerre et reconquérir les territoires libérés, pardon perdus » à « la Russie ne va pas s’arrêter aux frontières de l’Ukraine »?
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En occident, le mensonge est une valeur sûre. Merci à SBD.