En fait de deuxième vague supposée ou attendue du méchant virus venu d’on ne sait toujours pas où, c’est sur la vague de l’anti-racisme que surfe le monde médiatico-politique.
Comme si la censure exigée d’oeuvres perçues comme outrages à telle ou telle identité ne suffisait pas, ce sont des statues érigées en mémoire de personnalités historiques qui sont vandalisées.
Brader la mémoire collective ne grandit pas. Et davantage que ce mal au nom duquel se justifieraient autant de ses saccages, ce sont des radicalités qui se révèlent.
Qu’une souffrance soit ressentie au plus profond de leur chair par celles et ceux qui vivent une exclusion est une réalité.
Mais son mode d’expression fait la différence. Or se couper de ce qui a contribué, en bien et en mal, à l’accomplissement de soi, c’est s’amputer.
Dans ce sens, s’attacher à ne pas renier un passé mais au contraire, à l’intégrer, ouvre un horizon autrement plus prometteur que celui que borne la rage de détruire.
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