Commenter, commenter et commenter encore et encore ce qui se passe dans le monde, on n’en finit plus de commenter. Surtout, on manifeste un don rare du jugement.
Inutile d’être formé en une quelconque discipline qui l’autoriserait, on juge.
Avant tout, on s’évite de réfléchir, c’est trop compliqué. Surtout si l’on ne maîtrise pas l’information, la vraie, celle qu’on ignore, celle qui n’est pas diffusée.
On se raccroche donc à tout et à rien.
Partant, on assène, on condamne. Ça rassure, ça a d’ailleurs toujours rassuré. Exclure le paria, vrai ou présumé sauve le groupe, considéré comme, sinon juste, au moins dans la norme.
Ainsi vont nos sociétés, toutes, sans la moindre exception.
5 Comments
C’est ce qui m’effare depuis le tout premier jour de la guerre (avant, le Donbass était par moi inconnu, soyons honnête).
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Cependant, je constate que, malgré la continuité de ton (suffisant), il semblerait que, gentiment, lentement, mais inexorablement, la fable du gentil Ukrainien tende à se ternir. On commence à constater que l’Ukraine demande décidément beaucoup et nous mène droit vers le mur, à tous les niveaux ; que la paix ne semble pas être la priorité du peuple pour lequel nous sacrifions tant ; que la corruption, qui devait disparaître sous Zélensky, est toujours présente aux plus hauts niveaux de l’état malgré les belles annonces ; que les aides militaires et pécuniaires disparaissent mystérieusement, donnant lieu à des investigations de la part des alliés ; que la guerre qui s’enlise semble devoir s’éterniser malgré tout ce que disaient, à l’unisson, nos chers commentateurs.
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Je plains d’ailleurs ces derniers, qui passent leurs journées, sur les plateaux, à répéter inlassablement les mêmes rengaines – quel ennui abyssal ! Mais j’en viens à penser qu’ils ne croient même plus en leurs fables. La déférence qu’ils affichaient aux invitées ukrainiennes fait parfois place à des mimiques légèrement ironiques, lorsque les réponses des ces dames semblent trop éloignées de la réalité (nous gagnerons dès que les armes nous seront livrées – dépêchez-vous donc).
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Il faut en finir, sinon le prix à payer sera immensément élevé. Même les Américains en ont marre de la pagaille qu’ils ont semée.
C’est l’éternelle histoire du Bouc émissaire, qui montre que les Occidentaux, malgré leur suffisance et leurs prétentions, ne sont en rien supérieurs à qui que ce soit!
Vous avez parfaitement raison 0L7 de dire: « Il faut en finir, sinon le prix à payer sera immensément élevé. Même les Américains en ont marre de la pagaille qu’ils ont semée. »
Moralité est qu Il ne faut pas compter sur ceux qui ont crée les problèmes et les pagailles pour les résoudre.
Le bouc émissaire c est celui qu on a décidé de punir bien qu il n est pas celui qui a commis ni l action ni le crime ni la Faute. Très ancienne Citation de Friedrich Nietzsche (1844-1900) …..
C est charger un bouc (victime expiatoire) de tous les péchés et les maux de la communauté,. Il est ensuite éloigné puis chassé dans le désert. Cette coutume (biblique à la base) permet au groupe d’être lavé de toutes ses fautes et de redevenir pur.
Qui a écrit (textes adaptés à l’actualité)?
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« L’humanité primitive était protégée contre des gens comme [ici vous mettez le dirigeant ou la personne de votre choix] par la lutte pour la vie et la sélection naturelle ; mais maintenant notre culture a considérablement affaibli l’une et l’autre et nous devons nous occuper nous-mêmes de la suppression des faibles et des inutiles, sinon, quand les [le nom choisi] se seront multipliés, la civilisation sera perdue… »
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Le [président]: « Ah, merci, sinon j’allais penser que vous aussi vous aviez oublié votre [président]. »
[Vous] : « Je veux dire que vous regardez tout le monde à la façon de Napoléon, comme de la chair à canon. Mais Napoléon lui avait une idée, tandis que vous hormis le dégoût, vous n’avez rien ! »