Il serait intéressant de se demander comment on peut vivre à ce point éloigné de déclarations proférées et inscrites dans des Constitutions ou dans des Chartes.
Je songe, par exemple, à la célèbre triade Liberté, Égalité, Fraternité, devenue la devise officielle de la République française depuis l’article 4 de la Constitution de 1848.
Je songe à la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, je songe à la déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée le 10 décembre 1948 à Paris au Palais de Chaillot.
Personne ne saurait contester leur bien-fondé mais qui, raisonnablement, a pensé leur application envisageable, telle est la question qui aurait pu effleurer les consciences.
De nombreuses organisations aussi charitables que bienveillantes démontrent que l’intention est bel et bien là d’aider et de secourir plus faible que soi.
Il n’en demeure pas moins qu’à la lecture de cet article, on prend la mesure du résultat.
Non, ce n’est pas enfoncer une porte déjà largement ouverte que de le rappeler. C’est alerter sur un phénomène qui, peu à peu, s’installe. Celui du constat suffisant à l’acceptation de faits et au fatalisme qu’il génère.
2 Comments
Pour juger de la bonne volonté des dirigeants occidentaux dans ce domaine, on peut méditer ce que valent leurs paroles lorsqu’ils accusaient la Russie d’affamer l’Afrique en ne permettant pas l’exportation de céréales, avant de les détourner à leur profit lorsque l’exportation a repris….
A lire la quinzaine de commentaires publiés sous l’article en référence, elle est pas belle la suisse, avec son échantillon de racistes, et d’égoïstes?!
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Quand la politique de l’occident consiste à asservir, piller et massacrer, le résultat est l’état actuel de la planète. Ceux qui ont bien assez pour vivre (et même dans le luxe) veulent toujours davantage pour devenir les maîtres du monde et continuer à se goinfrer toujours plus.
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C’est la volonté de pouvoir des surhommes, comme ils se définissent. Mais qui en fait ne sont que des salopards qui ont inversé toutes les valeurs.