Pour en revenir à l’affaire Ameti, certes, on peut se dire que tirer sur la page du catalogue d’une maison de ventes aux enchères est anodin par rapport aux vies humaines prises pour cibles et descendues sans état d’âme.
Cette femme a-t-elle innocemment retenu une page plutôt qu’une autre, elle seule le sait.
Ce qui a choqué est la mise en scène d’elle-même par Sanija Ameti sur son profil Instagram. On la voit tirer sur cette reproduction d’un tableau de 1375 qui montre la Vierge à l’enfant. Elle se justifie et présente des excuses qui ne sont pas passées.
Bref, la polémique a enflé et la jeune femme se retrouve face à la légèreté de sa conduite. Car, encore une fois, il s’agit de la page d’un catalogue et non de l’oeuvre elle-même, encore moins de personnes.
Hélas, agresser de véritables tableaux qu’on asperge de toutes sortes de produits est devenu une pratique courante d’activistes de mouvements divers. S’en prendre aussi à des œuvres théâtrales ou littéraires, à des opéras pour en modifier tel ou tel passage est également en vogue.
Dans ce sens, la jeune femme se fond dans l’air du temps.
Et qu’elle ait réalisé un tel parcours politique sans jamais avoir été inquiétée reste aussi une question à se poser. Car son comportement ne date pas d’hier. Donc les personnes qui ont contribué à favoriser la carrière de cette élue sont, elles aussi, à mettre en cause.
En tant que prof, j’ai été victime d’un réfugié bosniaque.
On a ignoré le comportement violent que je signalais. On m’a conseillé d’aller « me reposer », j’étais « trop sensible ». Ben voyons… Résultat, deux ans après m’être « reposée », j’ai appris que le gars avait été arrêté pour trafic de drogue au sein même de l’école.
Il ne s’agit en rien de stigmatiser les réfugiés dont nombre d’entre eux s’intègrent très bien à la société qui les accueille. Il s’agit de pointer l’indigence de veille et finalement le déni opposé aux agissements d’individus qui transgressent les interdits.
Pour le reste et si jamais, je vous propose cette interprétation d’André Bercoff du geste de Sonija Ameti.
1 Comment
Hier et aujourd’hui des enfants sont morts. Une radio qui a relayé l’information a parlé d’acte(s) de guerre. Elle n’a pas parlé de crime(s) de guerre, ni de terrorisme. L’information n’a pas fait êtat de quelque protestation que ce soit. Rien, néant. J’en déduis que pour certains il est normal que des enfants soient tués. Inversion de toutes les valeurs.
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Par contre c’est une levée de boucliers quand une personne publie une vidéo qui ne tue personne, mais blesse les convictions de certaines personnes. Que n’a-t-elle pris pour cible une photo de Poutine ou de Trump ou de Fico !!!
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Moi ce qui m’inquiète ce n’est pas le parcours politique de cette personne, mais celui des membres du cf qui soutiennent par leurs sanctions anti-russes les ukronazis et par leur absence de sanction les judéonazis.
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Pour rappel:
https://www.nouveautourismeculturel.com/blog/wp-content/contenus/2020/08/1Ren%C3%A9-Magritte-Ceci-nest-pas-une-pipe-1929.jpg
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Pour la réalité:
https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(24)01169-3/fulltext