Que penser d’une théorie des genres de laquelle on ne semble pas mesurer les enjeux tandis qu’une loi vient d’accorder aux couples homosexuels les mêmes droits qu’aux couples hétérosexuels?
On évoque un changement de civilisation. Soit.
Mais doit-on, sans être forcément ringard, croyant, conservateur ou que sais-je encore, se réjouir d’un tel changement de civilisation?
Doit-on obligatoirement être taxé d’homophobe si l’on demeure réservé par rapport à ce qu’ouvre comme droits aux couples homosexuels cette loi sur le bien mal nommé mariage pour tous?
Où est l’intérêt supérieur de l’enfant dont il est question dans le cadre de l’adoption?
Où est le bien de l’enfant tant revendiqué ici ou là?
On peut s’interroger et il le faut sur cette ouverture de droits aux couples homosexuels.
Car il met en jeu l’adoption en général et l’adoption internationale qui implique des pays et des citoyens qui ne visent qu’à se lancer dans ce parcours courageux.
Pour accéder au droit à l’enfant revendiqué par les couples homosexuels de facto stériles puisque jusqu’à nouvel ordre, la conception d’un enfant exige la participation d’un homme et d’une femme et non celle de deux femmes ou de deux hommes, pour accéder donc à ce droit à l’enfant, c’est toute la société sinon la civilisation qui doit se remettre en cause.
A chacune et à chacun de se demander si un tel droit à l’enfant relève du bien de l’enfant et de son intérêt supérieur!
Paru dans Le Temps du 2 mai 2013 en page 11
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