Tandis que des démocraties enferment à tour de bras des journalistes, on commente en long et en large la tenue de bain de certaines femmes du monde.
On explique, on compare, on reprend l’Histoire quand on ne la refait pas.
Pendant ce temps-là, la liberté confisquée du jour au lendemain n’occupe aucun de nos médias pourtant si prompts à dénoncer celle qui serait brimée ici ou là.
Après l’Ukraine*, c’est l’Estonie qui a sévi.
Le rédacteur en chef du portail russophone Baltia et Baltnews.eu a été arrêté.
A l’heure où les troupes de l’OTAN ont renforcé leur présence dans les pays baltes, tenir un site d’information en russe paraît risqué sinon dangereux.
C’est se mettre au service d’une propagande du grand voisin dont on sait la menace qu’il représente.
Dès lors, tout devient bon pour calmer les ardeurs d’autant de journalistes.
En l’occurrence, c’est sans documents officiels que ce rédacteur en chef s’est vu embarqué de chez lui, tôt le matin, par sept personnes qui ont piégé son épouse.
* http://voix.blog.tdg.ch/archive/2016/08/16/une-journaliste-arrete-en-democratie.html
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