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Puisse la poésie…

J’observe les relations entre nos pays occidentaux et la Russie se dégrader.

Je songe aux intérêts en jeu dans ce qui apparaissait comme contexte tendu en 2013 et qui a peu à peu dégénéré en guerre civile puis en affrontement entre la Russie et l’Ukraine.

Je mesure l’impuissance à laquelle est réduite toute personne qui tient d’autres propos que ceux imposés par les médias dits mainstream.

Je pleure la mort de la diplomatie.

Et voici que je retrouve des feuillets sur lesquels, étudiante, j’avais recopié des poèmes d’Alexandre Blok. J’ai choisi l’un d’eux pour illustrer ce sujet.

Inutile de vous le traduire, l’essentiel est de le citer. Et de rappeler que la Russie ne peut se résumer à ce qui vous en est chaque jour énoncé.

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6 Comments

  • Reply André Stucki 9 novembre 2025 at 11h23

    Penser autre chose que la foule est généralement douloureux. Vous en souffrez, comme en souffrent aujourd’hui ceux qui ne se joignent pas à la détestation d’Israël. Mêmes s’ils ne sont pas Russes, même s’ils ne sont pas Juifs. Dommage que les bien-pensants ne s’inspirent pas plus de la réponse du Dom Juan de Molière à son Sganarelle lorsqu’il donne sa pièce d’or à un mendiant « pour l’amour de l’humanité. »
    Je fais fi des interprétations savantes du geste et de la parole, prenant à mon compte, que Dom Juan me le pardonne, la parole, comme celle que nous devrions tous pouvoir tenir face à la nature (ou le destin) qui nous condamne à mort dès la naissance.
    Nous nous sommes croisés parfois. Indice: Willy Borgeaud m’avait donné raison lorsque je faisais l’hypothèse que mes lectures de jeunesse de la littérature russe étaient plus fidèles à l’original parce que je les avais faites en allemand plutôt qu’en français.
    Courage!

  • Reply Robert Roudet 9 novembre 2025 at 15h29

    Mon propos n’est pas de commenter la mise sur un même plan d’André Stucki de la Russie et d’Israël, qui me choque profondément. Je voulais juste dire que le poème cité par Hélène Favre me donne la nostalgie de la belle époque où les étudiants se donnaient la peine de copier à la main ce qui leur semblait remarquable au lieu de faire des photocopies à tort et à travers comme par la suite, sans parler de l’époque actuelle où le copier-coller à partir d’internet est devenu la seule méthode de travail. Ca manque un peu d’humanité!

    • Reply Hélène Richard-Favre 9 novembre 2025 at 15h59

      Merci, Robert Roudet, de relever ce temps où, en effet, la main avait encore cet usage que la machine lui a subtilisé. Mais rien n’empêche de résister et de poursuivre l’exercice!

  • Reply Роман Аствацатуров 9 novembre 2025 at 18h45

    Bonjour, chere Helene. Merci pour cette poesie de Block. Je laisse le lien sur ma poeme aimee
    https://ruverses.com/alexander-blok/scythians/4464/

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