Tandis que le monde a les yeux braqués sur Hambourg où se réunit le G20 et que l’on guette tel ou tel signe qui permettrait de décrypter la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine, le Salvador condamne à 30 ans de prison une jeune fille qui a été violée et a, par la suite, fait une fausse couche.
Bien sûr que le sort de cette innocente n’a strictement rien à voir avec la politique internationale et donc, ne devrait, peut-être pas même être mis en relation avec une rencontre de puissants.
Et pourtant, évoquer ensemble ces deux événements que rien, a priori, ne permet de mettre en relation l’un avec l’autre, n’est qu’une manière de rendre un écho du monde tel qu’il va ici et là, en l’occurrence, à Hambourg et au Salvador.
Que la justice d’un pays soit capable de condamner pour homicide une jeune femme qui a fait une fausse couche après avoir été violée par un gangster est révélateur d’une humanité qui a encore de quoi s’interroger sur elle-même.
Tout autant, cette même humanité reste-t-elle suspendue au sort que leur réserveront des puissants barricadés -ou peu s’en faut- pour s’épargner la violence d’agitateurs contestataires.
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